Un livre de passions, de femmes, d’espoirs, de conquêtes, de libertés, d’égalité homme-femme. Un livre sur un morceau d’histoire, celle des colons arrivés en Nouvelle-Zélande et construisant ce pays pour en faire ce qu’il est aujourd’hui. Un roman des grands espaces, des paysages magnifiques, un roman d’aventures au féminin. Vous l’avez compris, Sarah Lark m’a conquise.
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À l’ombre de l’arbre Kauri est le cinquième opus de Sarah Lark. Le deuxième tome de sa deuxième saga familiale (la chronique de Les rives de la terre lointaine est à lire sur Branché Culture). Je vous avais déjà parlé, avec beaucoup de conviction, de la première saga de l’auteur (la chronique est à découvrir ici). Un petit conseil au passage, si vous aimez le genre, lisez d’abord la première saga car la deuxième est remplie de clins d’œil aux personnages rencontrés durant cette première aventure de femmes.
Dans ce deuxième tome, on continue d’avancer dans le temps, de voir s’écouler les années en compagnie de Lizzie, Katheleen, Michael, le révérend Burton mais surtout de la génération suivante. Matariki, fille adoptive maorie de Lizzie; Sean, le fils de Katheleen, et Michael, Heather, sa soeur, et le vilain Colin. Les bébés du premier tome sont devenus des adolescents puis des adultes. Ils choisissent leur vie, la subissent parfois mais combattent toujours pour leurs droits, leurs choix, leurs espérances.
Ce deuxième tome plante son décors dans le cadre de la lutte des femmes pour le droit de vote, on accompagne donc les suffragettes dans leurs meetings, on assiste à la constitution et la structuration des mouvements de lutte.
Pourquoi j’aime tant Sarah Lark alors qu’on est à l’opposé des thrillers bien gore dont je vous parle généralement? Parce qu’elle crée immédiatement une ambiance. Parce qu’on s’attache à ces femmes avec leurs envies de mieux, de plus, cette volonté de s’élever, d’aimer, de liberté. Elle rend également réaliste une époque révolue située entre 1840 et 1930, on y découvre l’évolution des droits de l’Homme (in-égalité entre hommes blancs et maoris, entre hommes et femmes), l’évolution de la mode, la construction d’un pays des quelques campements de chercheurs d’or aux villes très complexes…
Mais, c’est surtout un roman (des romans) empli d’espoirs. Par leurs actes, les héroïnes nous démontrent que rien n’est impossible, que la volonté vient à bout de toutes les difficultés, que la liberté est primordiale… Et j’adore ça. c’est peut être complètement rose, totalement naïf et désuet…Mais qu’est ce que ça fait du bien ! Alors j’assume.
J’attends déjà avec impatience le troisième tome qui est sorti l’année dernière en belle édition et dont l’édition poche est déjà commandée. La sortie de Les larmes de la déesse maorie est prévue le 5 juin 2019 en petit format et je me languis de retrouver Lizzie, Katheleen et les autres ! Parce qu’au sortir de ces quelques 800 pages, je me sens un peu comme si j’étais partie loin de ma famille, seule…. Et en juin, je reviendrai au pays pour partager une belle fête avec eux et les retrouver dans ce troisième opus…
Sarah Lark a le talent de nous « attacher » à ses personnages, sensation que je n’avais plus ressentie depuis la saga Harry Potter, dans un tout autre style mais tellement addictive également. J’adore, je suis fan, complètement accro et c’est irrécupérable !
Titre : A l’ombre de l’arbre Kauri
Auteure : Sarah Lark
Editions : Archipel et Archipoche
Nbre de pages : 744 pages
Date de sortie : 6 juin 2018
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