Passionnant, captivant, intéressant et très addictif Loup des Cordeliers de Henri Loevenbruck. Le talent a encore frappé !

Il n’a pas fallu 3 pages à Henri Loevenbruck pour m’entraîner avec Gabriel Joly au cœur de la révolution française. C’est passionnant, extrêmement bien écrit et, comme toujours, Loevenbruck nous propose un récit addictif et tellement qualitatif. Il est mon Number One. Celui qui occupe le haut de mon podium littéraire. Et, une fois de plus, il marque de son talent cette épopée historique à intrigue. Une chronique totalement partiale et acquise à la plume du grand Henri !

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« Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris. Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. Un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée. Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats poru protéger des femmes dans les rues de Paris…

Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets. Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française? »

C’est avec beaucoup d’hésitation que j’ai ouvert les pages du Loup des Cordeliers. Les fresques historiques, les descriptions à n’en plus finir, les Ken Follet et Chrstian Jacq, ce n’est vraiment pas mon truc. Oui mais c’est de Loevenbruck qu’on parle ici, alias « mon chouchou ». Donc lui accordant le bénéfice du doute, j’ai ouvert la première page. Et j’ai plongé dans cette révolution française avec passion et suspense.

Car avant d’être un roman historique, c‘est surtout une enquête… Et même deux enquêtes. On se questionne, on s’interroge. Il y a dans ce roman tous les ingrédients du thriller – hormis la peur – : les meurtres en série, un tueur intelligent et charismatique, un enquêteur non policier qui va déjouer les pièges, un duo improbable (celui que forment Gabriel Joli et le pirate Récif est particulièrement truculent), du suspense, des intrigues et une quête que l’on poursuit avec les héros.

C’est aussi, et surtout, des caractères, des gueules que l’on rencontre dans ce roman. Mais comment l’auteur pourrait-il écrire autrement? Lui qui a une allure et des propos reconnaissables entre mille !

Notre tueur d’abord. Il porte une longue cape noire avec une capuche, des gants et personne n’a jamais vu son visage. Il arrive d’on ne sait où et repart on ne sait comment. Il survient toujours la nuit, décapite de son sabre les scélérats et son loup tenu en laisse l’aide dans son travail. Il en est presque touchant, malgré ses crimes, puisqu’il prend la défense des plus faible.

Il y a un côté « Zorro » que l’on aime particulièrement chez lui. Et comme le célèbre personnage, il signe ses œuvres à la pointe de son sabre.

Puis vient Gabriel Joly, le journaliste et héros de notre histoire. Il débarque à la capitale avec candeur et idéalisme. Il se fait une haute opinion de son métier et veut l’exercer sans compromis. Il est touchant, intelligent et particulièrement habile pour nouer des relations sociales. Il est l’ami des renégats comme du policier, des révolutionnaires comme des bibliothécaires. Il pénètre le cercle des révolutionnaires et nous le fait découvrir avec ses yeux de novice.

Et puis, évidemment, il y a les révolutionnaires. Des personnages romanesques qui pourtant ont existé réellement. Danton, Desmoulins, Théroigne de Méricourt, Robespierre… Rien qu’en évoquant leur noms, le parfum de la poudre et la cocarde tricolore surgit dans notre imaginaire. Mais Henri Loevenbruck nous les présente avec tellement d’humanité, de travers, de réalité. Ils en deviennent de vrais personnages de romans. L’auteur s’est particulièrement documenté et, hormis le petit avertissement figurant au début, l’exactitude des faits est respectée. C’est intrigant et passionnant. C’est intéressant et divertissant. C’est surtout très addictif et captivant.

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C’est un excellent roman, une intrigue haletante qui, en plus, nous apprend beaucoup. Si tous les cours d’histoire pouvaient être aussi palpitants, nous serions tous maîtres dans la discipline.

J’aime tout chez Henri. Vous permettez que je l’appelle Henri? Son imagination, sa capacité à se renouveler, ses doutes, son allure de bad boy, sa délicatesse, la ciselure de son écriture, la fluidité de ses mots, sa perspicacité, son perfectionnisme, ses univers, sa fragilité, son aspect faussement rude, son intelligence littéraire, son talent, son style, sa plume, sa classe romanesque. J’aime tout chez Loevenbruck et plus encore !

Une fois de plus, il reste inégalé et indétrônable sur le podium littéraire. À lire absolument, à lire avec passion, à lire de toute urgence. Et pour ceux qui, comme moi, n’en aurait pas encore assez, ce livre appelle une suite. On l’attend déjà, on décompte les jours !

Premier 20/20 de l’année.

Auteur : Henri Loevenbruck

Titre  : Le Loup des Cordeliers

Editions : XO Editions

Sorti le 24 octobre 2019

Nbre de pages : 560 pages

Prix : 21,90€

 

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