Ce qu’il en aura croisé du beau monde Rudy Léonet tout au long de ces 40 dernières années! Que ce soit dans des studios d’enregistrement, ou dans les coulisses de nombreux festivals, l’animateur de Radio Cité, Radio 21 et de Pure Fm (et qui officie à présent sur la Première avec son compagnon de toujours Hugues Dayez) a rencontré ce qui se faisait et ce qui se fait toujours de mieux en matière de musique. De quoi rendre folles de jalousie de nombreuses groupies. Des rencontres marquantes, émouvantes mais aussi parfois décevantes, racontées dans un recueil illustré: Access All Areas.

Mais parlons d’abord de quelqu’un qui n’est jamais décevant. Un petit gars de Rennes, prénommé Etienne. Etienne Daho fait sans conteste partie de ceux qui ont le plus marqué Rudy Léonet. Pas d’attraction désastre entre les deux hommes donc, bien au contraire, c’est l’étincelle immédiate. Car comment ne pas s’entendre avec quelqu’un d’aussi gentil que l’homme qui chante « Week-end à Rome »? Un type prêt à vous donner un 33 tours introuvable auquel il semble vraiment tenir alors qu’il vous connaît à peine ne peut être qu’un mec bien.
Une autre personnalité qui aura incontestablement marqué Rudy Léonet c’est Georges Michael qu’il rencontre en 1987 juste après la séparation du groupe Wham. Ce jeune homme surdoué qui en veut toujours plus et qui a surtout faim de reconnaissance n’avait pourtant aucune confiance en lui et tenait a être sans cesse rassuré. Un artiste qui, malgré ses doutes, était pourtant un artiste hors-norme. Incomparable, inégalable. Un chanteur qui nous quittait il y a déjà 5 ans. Rudy comme tant d’autres ne s’en est toujours pas remis.
« Beau oui comme Bowie » chantait Adjani, c’est un fait, il était terriblement charismatique le chanteur de Ziggy Stardust dont on rabâche à tort qu’il avait les yeux vairons alors qu’il avait en fait une pupille dilatée suite à une bagarre de jeunesse. Un gars simple aussi, avec peu d’exigence, une bouteille d’eau minérale tempérée, une machine à expresso avec de l’excellent café italien, rien de plus. On est très loin des caprices d’autres stars pourtant parfois nettement moins talentueuses. Mais ce qui marqua le plus Rudy Léonet lors de cette rencontre, c’est cette haie d’honneur effectuée par tout le personnel du festival, des escaliers jusqu’à la porte de son tour bus, tous criant et applaudissant sur plus d’une dizaine de mètres le héros du jour qui avait enchanté leur soirée. Rudy n’avait jamais vu ça. Bowie qui avait tout vu lui, paraissait lui-même très ému.

Truffé d’anecdotes bienveillantes sur une quarantaine d’artistes imparables tous excellement croqués par le dessinateur Clarke (on vous parle souvent, côté BD, de celui qui est le papa de Mélusine mais aussi d’autres albums comme ici ou là, ou encore là), Acces All Areas est aussi une photographie du monde de la musique des années 80 et 90, époque révolue où il n’était pas rare de pouvoir interviewer un artiste pendant une bonne heure sans s’attirer les foudres d’une attachée de presse un peu revêche.

Si vous étiez ado ou jeune adulte dans les années 80-90…
Si vous arboriez sans gêne aucune le look très dark de la New-wave…


Si Rudy Léonet fait partie de ceux qui vous ont permis de parfaire votre culture musicale…

Alors ce livre est incontestablement fait pour vous. Faites-vous plaisir glissez le vite sous le sapin.
Titre : Acces All Areas
Auteur : Rudy Léonet
Dessinateur : Clarke
Genre : Chronique, Musique, Souvenirs
Éditeur : Éditions Lamiroy
Nbr de pages : 88
Date de sortie : 27/10/2021
Prix : 18€