Cerise à travers l’espace : si Dark Vador dit ‘je suis ton père’, pourquoi un loup ne pourrait-il pas clamer qu’il est la grand-mère d’un petit chaperon rouge 2.0?

© Dupin/Mabire chez Mijade

Tiens, quelle est la couleur d’une Cerise? Rouge, non? Alors pourquoi le petit chaperon rouge ne s’appellerait-il pas Cerise? Et tant qu’à supposer, pourquoi, le temps passant, n’aurait-il pas pris ses cliques, ses claques, ses galettes et ses petits pots de beurre pour aller explorer le monde et même l’espace. Avec toujours une mère-grand quelque part qui attend sa livraison.

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Résumé de Cerise à travers l’espace : Cerise vit sur une planète minuscule avec ses parents. Lorsque sa maman lui demande d’aller apporter quelques galettes au beurre de grouze à sa grand-mère malade, la fillette accepte avec plaisir et saute dans son super vaisseau spatial, direction la planète Granny. En chemin, elle tombe sur un autre vaisseau et révèle naïvement sa destination au pilote. Ni une, ni deux, le voilà qui met lui aussi le cap sur la planète Granny : il a une grand-mère à capturer et une petite fille à dévorer! Gare au Molf, Cerise!

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Un petit chaperon rouge de science-fiction, c’est la version que proposent Olivier Dupin (qui avait, avec Vianney Magos, adapté plus tôt cette année le même conte plus traditionnellement, et ce n’était pas la première fois), aux textes, et Grégoire Mabire aux illustrations. Une réinterprétation de porte à porte et de planète en planète qui permet d’explorer la veine stratosphérique de Grégoire Mabire qui s’en donne à coeur joie à habiter ces astres inconnus, à des années-lumière de la Terre et de la forêt originelle de notre héroïne intergénérationnelle, mais aussi à créer des vaisseaux spéciaux, spatiaux, avec de la gueule. Entre futurisme et esprit « cabanes ».

© Dupin/Mabire chez Mijade
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Naturellement, ceci est un livre jeunesse, pop et coloré, donc les auteurs n’ont pas choisi le versant trash du conte populaire mais, en changeant l’espace-temps, ont trouvé la possibilité d’amener leur grain de sel, de raconter la même histoire tout en en racontant une différente loup-foque et gag. C’est super-marrant, notamment dans les noms trouvés pour les personnages, et dans le dénouement. Bien poilant et (ré)créatif.

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À lire chez Mijade.

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