Évadons-nous, toujours plus ! Avec le confinement appliqué dans nos contrées, les enfants sont à la maison, ils vont devoir s’occuper et nous n’allons pas les laisser tomber. Des livres, il y en a à la pelle pour eux aussi. Entre une sortie au grand air et un atelier bricolage, on leur propose de jouer aux Indiens plus qu’aux cow-boys en compagnie du plus grand des petits représentants des Sioux en BD: Yakari.
En ces temps de pandémie et de confinement, l’envie sera grande de se procurer de bonnes lectures. Épanchez la seulement ! Mais privilégiez les commandes en ligne auprès de vos libraires habituels plutôt que d’un célèbre géant du web. Vous pouvez vous rendre sur ce site, par exemple => www.lalibrairie.com.

Résumé de l’éditeur : C’est l’hiver. Yakari et son village doivent changer de campement et migrer vers le sud. Mais sur le chemin, un jeune mustang les observe, malveillant. Que reproche-t-il au jeune papoose et à Petit Tonnerre ? Et pourquoi leur veut-il du mal ? Les deux amis devront plus que jamais s’aider afin de faire face à la menace… Heureusement que l’Esprit des chevaux veille sur eux.

Quarante tomes, une série télé au long cours, on en passe et, surtout, une grande place dans le coeur des lecteurs d’hier et d’aujourd’hui, Yakari n’a pas pris la grosse tête pour autant, est toujours connecté à la terre (mais aussi au ciel, sur lequel veille Grand Aigle) et au cours du monde, à son évolution tout en rapprochant ses lecteurs de l’essentiel.

Dans le quarantième tome, le deuxième et dernier scénarisé par Joris Chamblain (le tome 41 est annoncé pour octobre, coïncidant avec la sortie du film Yakari au cinéma, de Toby Genkel et Xavier Giacometti, ce dernier scénarisant ce nouveau tome), de ses aventures, après avoir appris à connaître tant d’animaux incroyables, Yakari est une nouvelle fois placé au coeur de la faune. Et de ceux qui sont les meilleurs amis (ou ennemis, parfois ?) de l’homme, dans cette nature environnante à des kilomètres, j’ai nommé les chevaux. Ceux qui ont été apprivoisés (Petit Tonnerre, le premier) ou ceux qui, tempétueux, feront tout pour garder leur liberté.

Se raccrochant à un emblématique épisode précédent, Joris Chamblain évite l’embouteillage de notes de bas de page invitant à relire tel ou tel album de la série (comme nous l’avons vu dans le dernier album, définitivement trop référentiel, de Sylvain et Sylvette). Si un album est bon, pas besoin d’insister, le lecteur, si ce n’est déjà fait, se procurera les autres.

Fin de la parenthèse, tel Sébastien parmi les hommes, voilà donc Yakari parmi les chevaux dans toute leur diversité physique comme caractérielle. Joris Chamblain tire habilement son petit d’homme amérindien à l’écart des tipis et emmène Petit Tonnerre ailleurs. Les deux se retrouveront-ils ?

Malgré la neige qui « monotonise » les décors et les fait tous se ressembler, donnant le premier plan à ses personnages, Derib prouve encore toute sa dextérité et la clarté de son art, son amour de la Nature et des bons sentiments jamais usurpés. Pourvu que domine le respect de la liberté.
Comme nous vous le disions, la prochaine fois que nous devrions avoir des signaux de fumée de Yakari, ce sera à la fois au cinéma et en BD. Le film devrait sortir le 30 septembre 2020.
Scénario: Joris Chamblain
Dessin: Derib
Couleurs: Rebekah Paulovich
Genre: Aventure
Éditeur: Le Lombard
Nbre de pages: 46
Prix: 10,6€
Date de sortie: le 11/10/2019
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