C’est une première dans le monde de la BD. S’il n’y a plus besoin de présenter Xavier Dorison (que nous avions déjà rencontré pour le premier tome d’Undertaker) et Joël Parnotte, c’est pourtant la première fois qu’ils sont amenés à travailler ensemble sur une bande dessinée.
Et quelle BD, à la fois moyenâgeuse et très moderne dans son propos, Le Maître d’armes propose une violente immersion dans une chasse à l’homme boisée et très dangereuse autant pour celui qui la mène que celui qui la subit. Sur un fond religieux et fanatique, les deux auteurs renouvellent le genre avec brio pour nous entraîner dans les traces des maîtres d’armes, vaillants hommes de fer et d’épée au service de Rois oubliés (ou pas). Rencontre avec deux auteurs qui ne font pas les choses à moitié, et ça s’en ressent dans la qualité de leur travail! L’occasion de parler de ce one shot très attendu mais aussi de leur collaboration plein et riche ainsi que des évolutions techniques liées au monde du dessin.
Bonjour à tous les deux. À l’heure où sort Le maître d’armes, vous avez une double-actualité, Xavier, Comment faire fortune en juin 40 sort au même moment. Quel grand écart entre ces deux albums!
Xavier Dorison: Ah oui, ce sont deux histoires qui n’ont rien à voir. Ça reste du genre. Le maître d’armes, c’est une histoire forcément dure et plus plombée que ne l’est un « Juin 40 » qui est plus une aventure dans laquelle s’est glissée de la comédie. Mais c’est certain que la dureté des choses est moins exprimée et moins montrée que dans Le Maître d’armes. Là, on est dans le drame. Ça correspond à d’autres moments émotionnels, à d’autres sujets, à d’autres envies. Les objectifs ne sont pas les mêmes, non plus.
Au fil des albums, on voit que vous alternez, tantôt seul au scénario, tantôt en collaboration avec d’autres scénaristes.
Xavier Dorison: Je fais un peu des deux. Mais là, même si ce n’est pas exactement le même type de collaboration que j’ai avec Fabien sur Juin 40, j’ai un vrai échange avec Joël sur le travail que nous faisons ensemble. Rien que ce matin – on a déjà prévu de faire une autre série ensemble – on consultait la documentation et chacun apportait ses idées. On échange beaucoup. C’est plus sympa de vivre une aventure à deux. humainement mais aussi dans un objectif qualitatif d’échange de compétences mais aussi de recul.
Alors pour le coup, Joël, c’était la première fois que vous collaboriez avec Xavier. Apparemment, ce ne sera pas la dernière!
Joël Parnotte: Effectivement, c’est une chouette rencontre avec un vrai exemple de collaboration tout au long de l’album avec des échanges de points de vue, notamment. Le recul est hyper-important, tant au point de vue du scénario que du dessin. Une fois le scénario en main, j’ai fait mon storyboard et le fait de pouvoir échanger dessus avec Xavier m’a apporté une fraîcheur que je n’avais pas forcément sur le moment quand j’avais le nez sur mon dessin. Sur les planches et les couleurs aussi. J’ai vécu une collaboration pleine et entière du début à la fin.
Xavier Dorison: C’est notre bébé!
Et pour ce bébé, il y a aussi un parrain, Lutz Horvath, un véritable maître-escrimeur que vous avez rencontré pour apporter encore plus d’authenticité à votre histoire.
Xavier Dorison: C’est un maître d’armes rencontré au tout début de notre phase de documentation. Aujourd’hui, il faut savoir qu’il y a encore beaucoup de personnes qui pratiquent ce qu’on appelle « l’escrime médiévale » et Lutz est instructeur d’escrime médiévale à Fontainebleau. Il est d’origine allemande et il nous a donné des conseils purement techniques mais également il nous a également permis de découvrir l’état d’esprit dans lequel étaient les maîtres d’armes. Il m’a envoyé une quantité dingue de textes, d’exemples. Malheureusement, on n’a peut-être utilisé que 5% pour cent de cette documentation. La documentation, c’est comme un iceberg duquel tu n’utiliserais que la partie émergée.
Joël Parnotte: L’idée avec Lutz était de ressentir les choses physiquement avant de les traduire en dessin. Du coup, ce travail avec lui permettait non seulement d’apprendre les gestes techniques mais également d’en voir l’effet. Moi, j’étais un peu dans le rôle du cobaye qui s’en prend plein la tête. Je tenais l’épée, me mettais dans une situation et Lutz nous chorégraphiait la scène que nous avions imaginée. Bref, il m’a vraiment désarmé, mis au sol, tordu les bras, éventré avec une serpe. C’était chouette de vivre les choses de cette manière aussi.
Le maître d’armes raconte l’histoire d’Hans Stalhoffer et de Giancarlo Di Maleztraza. Le premier pratique l’épée tandis que le deuxième est un enfant de la rapière qui demande moins de savoir-faire mais est diablement efficace. Et pour vous? La question ne se pose sans doute pas, mais êtes-vous plutôt rapière ou épée?
Xavier Dorison (fait mine de s’énerver): Ça (il tapote sur l’album), Monsieur, c’est une BD de l’épée. Avant d’arriver à une telle bande dessinée, il faut beaucoup de documentation, beaucoup de maîtrise de nos métiers respectifs. Ça ne se dessine pas en deux secondes. Il faut avoir beaucoup souffert. On n’est pas masochiste, mais on sait où on veut en venir. C’est clair qu’on aurait pu imaginer faire ça avec les dessins de ma fille. On aurait compris et ça aurait fait moderne. Mais non! Nous, on est des vieux cons. L’épée, c’est un truc de vieux con. Je pense qu’on n’est pas dans le mood de notre époque.
Joël Parnotte: On ne joue pas à l’économie.
Xavier Dorison: On est resté dans les années 70. Je pense qu’en tant qu’artistes, on n’aurait pas été malheureux à la Belle Époque.
Votre maître d’armes s’appelle Hans Stalhoffer. En regardant sur le net, on s’aperçoit vite qu’un personnage qui a réellement existé lui ressemble même s’il a vécu un siècle avant les événements que vous racontez. Il s’appelait, lui, Hans Talhoffer. Ce n’est quand même pas une coïncidence?
Xavier Dorison: Le nom est différent, donc ils ne sont pas la même personne! Effectivement, il y a eu un changement de date, sinon ça n’aurait pas collé. Notre Hans est complètement imaginaire mais inspirés de personnages réels, dont Talhoffer. Et si vous voulez, la lutte rapière-épée, c’est un peu l’idée, dans le monde du dessin, de la lutte entre l’arrivée de Photoshop sur la peinture ancestrale. Ou chez les cuisiniers, l’arrivé du robot qui permettait de ne plus éplucher à la main. Ou encore chez les écrivains, Word qui a remplacé la machine à écrire. Avec toute cette question du parallèle qu’il y a entre cette évolution technique et la sagesse et les valeurs qui l’accompagne.
Dans notre histoire, on montre qu’il ne faut pas confondre les deux: l’évolution de la technique et celle des objectifs. En gros, on raconte, la confrontation de fois religieuses, de disciplines. On montre à quel point tout peut vite dégénérer dès lors qu’on a à faire à des fanatique. C’est pourquoi, Le maître d’armes, c’est un récit qui se passe au seizième siècle tout en restant moderne et intemporel.
Il y a cet écho contemporain à travers l’histoire de la Bible. Traduite ou pas? La comprendre ou faire ce qu’on en dit? Un dilemme toujours le même à notre époque.
Xavier Dorison: Dans le livre, il y a cette opposition entre catholiques et protestants. Puis, il y a ce débat terrible à l’époque, celui de la démocratisation du savoir. D’ailleurs, le personnage de Casper, chargé de transporter la traduction française de la Bible jusqu’à une imprimerie, se positionne. Il dit s’en foutre et ne pas être un fanatique, à l’inverse des autres personnages, fanatiques de la rapière, de l’épée, du catholicisme ou encore du protestantisme. Casper, lui, ne confond pas la doctrine et ses objectifs. Il veut être libre, et sa liberté passe par le Français dans ce monde-là.
Comment avez-vous dessiné cet album Joël? Il y a deux ans de travail, c’est ça?
Joël Parnotte: Oui, c’est ça. Le souci principal dans la bd, c’est de raconter une histoire, il faut trouver la manière la plus percutante et la plus honnête de ce faire. C’est pour ça que j’adore le dessin: j’ai un objectif clair grâce au contour déterminé par le scénario avec les dialogues, les personnages, etc. Et moi, cela va nourrir mon dessin. Je ne suis pas là pour faire un beau dessin et pour me dire « wouah comment je suis trop fort!« . Non, j’ai des choses à montrer età faire ressentir au lecteur.
On parlait d’évolutions techniques. La bande dessinée n’en est pas à l’abri, nous sommes notamment à l’ère de la palette graphique. Ça vous parle?
Joël Parnotte: Non! Enfin, pour les couleurs, oui, mais pas pour le dessin. Sur ce coup-là, je suis encore une fois un vieux. Je suis avec ce bon vieux papier et de l’encre, des pinceaux, une plume, à l’ancienne. C’est physique, j’ai besoin de ce contact. J’ai bien testé Manga Studio, j’ai travaillé sur une Cintiq – j’ai des copains qui s’y sont mis et sont devenus de véritables VRP Cintiq -, j’ai trouvé ça redoutable. Ce sont des outils bien fichus, avec des assistants que tu peux mettre en route ou pas, tu peux travailler la pointe, l’ampleur. T’as même des assistants pour la perce en faisant des traits à l’arrache, ta machine remet tout convenablement.
Bref, j’ai testé la capacité du truc, mais je n’ai pas retrouvé la saveur! Le papier, l’encre qui n’est pas sèche… Les accidents, surtout! Parce que pour l’ancrage comme je l’ai travaillé ici, c’est quelque chose de rugueux, de noir, d’intense, il faut apporter de l’histoire, c’est un truc de guerrier quand même! Je ne devais pas y aller de manière délicate, à l’arrache, quoi! Ça devait être assez vif donc j’essayais de partir à l’ancrage le plus vite possible. Puis, j’avais un croc blanc pour attaquer les masses noires avec du blanc sur les personnages, les arbres. Comme sur la couverture. J’ai besoin de cette énergie et du papier qui me répond. Je m’y sens mieux.
Et vous, Xavier, comment se passe le scénario. Il y a ce besoin du papier aussi?
Xavier Dorison: C’est vrai que du point de vue de l’outil, j’alterne papier et ordinateur. C’est assez marrant, parce que quand l’esprit bloque à un moment sur un support, le fait d’aller retravailler sur un autre support peut aider. Par exemple, si j’avais une scène que je ne trouvais pas, j’alternais avec le pc pour faire mes fiches et le résumé de mes idées, l’écriture pure, dure et manuscrite pour réfléchir et poser mes hypothèses.
Et quand j’en suis à écrire les pages, à les découper, soit j’attaque avec les dialogues au stylo. Soit quand je peine à voir les idées, j’attaque avec des petits dessins, des crayonnés. Rien à voir avec ceux de Joël. Mais souvent, l’image va me donner mon premier point d’appui. Et il se peut que je refasse tout mon scénario de scènes par rapport au dessin.
J’ai également un autre outil que j’utilise sur papier, au moment où je dois avoir un point de vue complet et synoptique sur mon album. À ce moment-là, j’aime écrire toutes mes scènes sur des petits post-it’s. Alors, je les pose sur une double-page pour un album/ une quadruple pour un double-album. Ainsi, ces pages sont couvertes de post-it’s et l’avantage est que je peux faire plusieurs versions d’une scène, en jeter, en déplacer, en intervertir. Et surtout ça me permet de tout voir.
Joël Parnotte: Tu mets des couleurs, aussi?
Xavier Dorison: Non, les couleurs ne jouent pas encore. Ils sont de couleurs différentes mais c’est le hasard. On pourrait y penser, ça permettrait un travail de vérification. Mais je fais tout ça parce que l’outil conditionne le cerveau! Il faut vraiment avoir ça en tête. Si tu fais ça à la main sur une page, ce sera plus compliqué de s’en défaire que si tu es sur Word. Ton esprit ne fonctionne pas de la même façon que si tu as figé quelques lignes sur un document Word. Notre outil cerveau est extrêmement dépendant de l’outil matériel qui est utilisé. L’homme fait l’outil et l’outil fait l’homme.
Joël Parnotte: C’est valable aussi dans le dessin. Même s’il y a toujours moyen de refaire une case, il y a des moments où je suis tellement arrivé au bout de ce que je pouvais faire et refaire que j’en viens à travailler sur une espèce de magma. Et là, je me dis que si je veux sauver mon truc, je dois bien conclure. Alors que sur pc, il n’y a plus d’enjeu, tu peux défaire à l’infini, tu seras toujours sur la même surface.
Xavier Dorison: Puis la couleur. Je me souviens que Christian Rossi, quand il faisait les couleurs de West, il les faisait directement sur les planches. Si tu te plantes, tu peux bien tout refaire! Et donc, il me disait qu’il devait se mettre dans un état de concentration totale. Et quand il arrivait un accident, il jouait dessus. Il faut quand même imaginer les peintures au quatorzième siècle, quand tu mettais trois jours pour préparer tes pigments, tu avais quand même intérêt à faire gaffe en les utilisant! Aujourd’hui, avec Photoshop, c’est « tant pis, je le referai! »
Joël Parnotte: Même en utilisant Photoshop pour mes couleurs, je recherche un rendu qui ne soit pas métallique et froid. J’utilise Photoshop parce que je manque de pratique. Il faut des années et des heures de vol avant d’arriver à maîtriser le mélange des couleurs, la flotte, la direction du papier. Moi, je n’ai pas ce bagage-là. C’est un peu un cercle vicieux parce que si je veux y arriver un jour, il faudrait que je m’y mette.
Mais après, mes planches, si je devais les mettre en couleur, je transpirerais comme un malade en me demandant quoi faire! Je n’oserais pas. Je ne saurais pas quelle direction prendre, en priant pour y aller droit et bien! Alors qu’avec l’ordi, je prends mes curseurs, je vais dans tous les sens et je tombe parfois sur des ambiances que je n’avais pas du tout calculée.
Il y a quand même la peinture! C’est tout récent, non?
Joël Parnotte: Oui, ça m’a toujours attiré. Pour le coup, ça m’effraie mais ça m’attire aussi vachement. Et il se trouve que j’ai eu un peu le temps pour commencer à en faire sur toile, à l’acrylique. Je démarre, je ne suis pas sur mon terrain, mais c’est passionnant. Passionnant parce que selon l’outil qu’on utilise, que ce soit en couleurs ou en noir et blanc, on ne dessine pas pareil! On n’imagine pas les choses, les formes, l’occupation de l’espace en noir et blanc ou en dégradé de couleurs de la même manière.
Que se passe-t-il dans la tête du scénariste qui reçoit les premières planches de Joël?
Xavier Dorison: Moi, c’est un album qui pendant deux ans m’a donné une énergie de folie. Il faut savoir qu’il y a à la fois un grand malheur et un grand bonheur quand on est scénariste. Le grand malheur, c’est qu’on sait quand on écrit sa page qu’elle a une énergie de « 100 ». Parfois, on la voit revenir, dessinée; et comme beaucoup de signaux n’ont pas été compris, mal interprétés et mal réalisés, il se peut que l’énergie restante au final soit de « 80 ». Quand c’est comme ça, c’est assez désespérant. Alors, bien sûr, on lutte pour essayer de la ramener à « 100 » mais on est assez déçu. Bon, ce sont des situations assez rares.
Dans le cas inverse, on lance une balle à une allure de « 100 » et on la voit revenir avec une énergie de « 150 ». Ça, c’est génial, c’est ce que j’ai vécu pendant deux ans. Je n’en croyais pas mes yeux. (Il ouvre l’album, le feuillette et s’arrête sur divers détails). Celle-là, par exemple, j’attendais cette case où Malestraza attend toute la nuit. On sent la nuit, ce froid. En plus, c’est une superbe idée d’avoir décalé cette case. Et Hans qui revient, cette démarche. Bon, j’arrête… mais je voyais ça, je me disais « ça y est elle existe cette forêt, son feu de bois… » J’étais comme un fou. Parfois, j’hallucinais! Quand j’ai vu l’ancrage noir et blanc de la falaise, je me suis dit: « Mais il a passé quinze jours dessus ou quoi? »
Cette planche (il tourne les pages), quand je vois le pied bien amoché, c’est moche, hein! Mais c’en est génial, il fallait qu’on ait mal! Il faut qu’à ce moment, Hans (comme le lecteur) se rende compte que le gamin a le pied hyper-abîmé! Toute l’émotion est là! E Et qu’est-ce que je vois arriver? Un pied super bien dessiné: vous remarquerez l’écart entre les orteils, la façon dont les pieds sont posés. Puis vous avez vu le petit orteil, comme il rentre bien? Hein, dites? Et les ongles comme ils tournent bien? Et l’angle, comme il est cassé?
Là, quand je reçois ça, je me dis: « Super dessin de pied pour commencer! » Je suis heureux comme tout, mais ce n’est encore seulement que le noir et blanc. Puis, la couleur arrive… et là, c’est crade, là j’ai mal. Mais, encore faut-il qu’à la case suivante, on sente la stupeur de Hans? Avec une double-obligation émotionnelle: surprise et désolation. (Il relève la main qui cachait la case suivante.) Ah ben oui, on l’a! En plus, on est dans une sorte de vue subjective comme la verrait Casper. Et là tu sais que tu vas sortir le Champ’!
Joël Parnotte: Et ce qui est le moteur dans tout ça, c’est de suivre ce que me dit Xavier en espérant de toutes mes forces qu’il va le recevoir la planche de la même manière qu’il l’a conçue. Quand j’ai vu son enthousiasme, j’ai eu envie de continuer à fond.
Xavier Dorison (qui a continué à feuilleter la BD): Et là cette case, ce poing sur cette rapière! Elle est dingue cette rapière. En plus, tu m’as dit que t’avais triché, mais ce n’est pas grave!
Joël Parnotte: En fait, j’ai pris plein de doc sur les rapières. Mais les gardes, elles sont vraiment compliquées. Il y a des fois, je me suis torturé le cerveau pour savoir comment et dans quelle sens cette garde allait tourner. Jusqu’au moment où j’ai compris que jamais, je ne ferais deux fois la même. Et oui, j’ai « triché ». Mais, on s’en fout, l’objet est compris et crédible.
Mais une bonne collaboration, c’est ça, cet aller-retour d’énergie. Parce qu’un tel album, c’est un marathon!
Xavier Dorison: D’ailleurs, maintenant, on va même courir ensemble! Enfin, pas un marathon, juste un footing.
Il faut se forcer à faire de la laideur, parfois?
Joël Parnotte: Non, il ne faut pas se forcer parce que je savais que je racontais quelque chose qui serait laid parfois. Et il faut que ce soit juste. Mon objectif est là! Si je dois faire crade, j’y vais!
La suite, un autre projet en commun.
Xavier Dorison: On ne va pas en dire trop, mais on attaque une nouvelle aventure qui sera probablement découpée en quatre ou six albums. Et elle se déroulera dans le sud de la France en 1909, ça parlera de magie et d’enfants.
Titre: Le maître d’armes
One Shot
Scénario: Xavier Dorison
Dessin et Couleurs: Joël Parnotte
Genre: Historique, Chasse à l’homme, Moyenâgeux
Édition: Dargaud
Nbre de pages: 96
Prix: 16,45€
Date de sortie: le 02/10/2015
Extraits:
3 commentaires