Shelton & Felter, l’héritage de Rockfellow (mais ça pourrait être celui des Hallyday) : coupable idéal et coup monté, les gros nez ont du flair chez Jacques Lamontagne

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Si Jacques Lamontagne avait réussi à enchaîner trois albums de son drôle de duo d’enquêteurs trois années de suite, il a cette fois fallu attendre trois ans pour avoir dans les mains une nouvelle intrigue inénarrable de Shelton & Felter. Et si Felter a un peu de mal à se mettre en route sur cette nouvelle affaire, l’appât du mystère est toujours le plus fort. Face à d’autres plutôt appâtés par le gain, eux.

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Résumé des éditions Kennes pour le tome 4 de Shelton & Felter : Le corps sans vie d’un riche homme d’affaires est retrouvé à son domicile, un poignard fiché entre les deux omoplates. En arrivant sur place, la police voit une ombre agile s’enfuir par la fenêtre : tout porte à croire qu’il s’agit du coupable. Mais Shelton et Felter sont convaincus qu’il y a eu mise en scène. Ils décident de mener leur propre enquête pour identifier le véritable meurtrier.

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Crimes, coups montés et jeux de dupes, la recette est connue mais, comme il le prouve depuis trois tomes, Jacques Lamontagne a une manière toute particulière de l’assaisonner et de nous emballer. Il faut dire que son duo (à la Laurel et Hardy) n’a pas son pareil pour résoudre à sa façon les enquêtes les plus houleuses. On en a vu des méthodes particulières mais force est de constater que Shelton & Felter sont particulièrement généreux, et leurs outils capricieux.

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Et, plus que jamais, ils vont devoir se montrer efficace, sous peine que le bac se retourne sur eux. Car, le suspect numéro un dans la mort de John Rockfellow et dans le vol d’une dague très estimée est une… femme et Shelton & Felter la connaissent bien. Le deuxième l’abrite même chez lui! Dans de sales draps, on vous dit.

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Dans cette histoire à couteaux tirés, dans laquelle veuve et enfants de la victime, certes éplorés, pourraient tirer profit de la sinistre histoire. C’est forcément l’un d’eux. Et on pense forcément à ce qui peut arriver dans certaines familles, qu’on croit riches, prêtes à se déchirer à la mort de leur patriarche ou leur matriarche. Les Hallyday, par exemple.

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Dans les intrigues de Jacques Lamontagne en mode gros nez (parce qu’il y a d’Astérix et d’Obélix chez le frêle libraire et cette brute épaisse qui cache un grand coeur, intrépide), il y a toujours de la ruse et de l’ingéniosité à tous les étages. Chez les malfrats mais aussi chez les limiers, pas comme les autres. D’ailleurs, les déjoueurs de mystères providentiels, les seuls à voir clair à force de voir autrement les crimes, sont eux aussi pourchassés. Et ça fonctionne plein tube. La série continue et le rythme ne baisse pas. C’est toujours excellent, rempli de gags, dans le scénario, le dessin très expressif et animé et les couleurs de Scarlett.

© Lamontagne/Scarlett chez Kennes

À lire chez Kennes.

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