Le grand Esperanzah! 2022 (jours 2, 3 & 4) : Scylla, Rodrigo y Gabriela, Suzane, Sara Hebe, Mr Magma, etc., un soleil mais aussi un coeur de feu

Au-delà d’un premier jour en bonne et due forme, avec de belles découvertes, le soleil s’est un peu plus levé sur Esperanzah!, le vendredi, le samedi et le dimanche, pour l’apothéose. Notre photographe Alice a continué ses pérégrinations photogéniques, se laissant tenter par des artistes qui lui étaient inconnus ou d’autres dont la réputations les précédaient. Petit voyage coloré et humaniste entre concerts et à-côtés (on vous le disait, Esperanzah! cultive ce goût-là de transformer l’abbaye de Floreffe en une bombe de chaleur et de paillettes, fairtrade et éthiques).

Vendredi venu, c’est face à l’Argentine Sara Hebe qu’Alice a flashé, son coup de cœur sans en comprendre les paroles mais en devinant qu’ils s’attaquaient au régime politique du pays. Avec son look de sportive, très expressive, la chanteuse a induit une belle dynamique, reçue 5 sur 5 par le public.

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Puis, c’est l’ouragan Suzane qui a enchaîné sur la scène Futuro. Seule en scène, celle qui est auteure-compositeure-interprète-danseuse-metteuse en scène a servi des textes forts, féministes, défendant des femmes du machisme des hommes, des homophobes… Sans se priver non plus de camper des personnages. Alors que son deuxième album sera plus en « Je ». Pour sa 2e salve de visites en Belgique, Suzane était très émue de voir un public belge si accueillant, chauffé à blanc, ne se lassant pas de l’applaudir. En se préparant avant de monter sur scène, cette boule d’énergie, qui fait toujours un toï toï avec son équipe (dans les coulisses, donc, puisqu’il n’y a aucun musicien ou mc sur scène) pour se prêter chance et no stress, avait repéré une dame qui l’acclamait déjà. En fin de concert, elle n’a pas manqué de la remercier et de lui dire combien ça l’avait touchée. Une artiste proche de son public, émotive…et sensible. Mais avec un sacré caractère.

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Puis, c’est le samedi qui a été le jour le plus prisé par les festivaliers, proche du soldout, sans doute parce que de nombreuses familles s’étaient donné rendez-vous et que l’affiche était la plus populaire ce premier jour d’un chaud week-end. Notre reporter a commencé sa soirée devant le Bruxellois Scylla, rappeur à la voix monstrueuse mais aimant le paradoxe puisqu’il préfère à la vocifération le registre intimiste, en piano-voix, avec des textes qui peuvent aussi donner un peu le cafard. « Le public dont il rêve » lui a bien rendu la pareille, il connaissait par cœur tous les textes de cette belle plume.

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Mais ceux que tout le monde attendait, c’était un sacré duo mexicain, génie guitaristique: Rodrigo y Gabriela. Ça passe ou ça casse. Certains sont partis après une demi-heure d’instrumentaux répétitifs. Ceux qui sont restés ont adoré, sons restés éblouis devant un spectacle magnifique, sobre, pur et fluide. C’est l’avis de notre chroniqueuse.

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Qui n’en est pas restée là ce jour-là puisque dans les jardins suspendus, Mr Magma préparait déjà depuis un moment son clou du spectacle en feu. Un spectacle impressionnant et brûlant: le sol avait d’ailleurs été humidifié car la pelouse était fort sèche et une équipe de pompiers était présente aux abords pour éviter tout risque. Le jeune artiste belge n’a en tout cas pas froid au yeux… ou il prend le risque de s enflammer le crâne! Les flammes immenses portées dans les airs donnaient aux hauteurs floreffoises quelque chose d’un grand feu d’artifice.

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On dormira le lendemain, ou un peu plus tard, en attendant, pour le dernier jour, la Grèce s’est invitée à Esperanzah! en la personne de Marina Satti. La douceur, le sourire et la beauté de la chanteuse grecque et de ses 2 choristes a subjugué au fil de ce concert mélangeant musiques traditionnelle, orientale et moderne. Par dessus l’objectif, Alice a ainsi échangé un regard avec la chanteuse. Une complicité peut-être facilitée parce qu’elle étais la seule femme photographe présente en « front ».

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Dans ce tour du monde, la Palestine a ensuite pris la relève avec Noga Erez, qui défend la cause de son pays. Le public présent l’a bien compris et quelques militants ont soulevé haut les drapeaux du pays.

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La Somalie, ensuite, avec celle qui est déjà une icône, Fatoumata Diawara. Habillée de vêtements traditionnels, souriante, elle aussi a vite fait comprendre qu’elle n’était pas là pour du vent mais qu’elle défendait bien des sujets qui la tenaient à coeur. La place des femmes, mais aussi la fraternité, la paix dans le monde. Un concert radieux et très ambiancé!

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Enfin, c’est avec la chanteuse jamaïcaine Hempress Sativa, fille d’un membre du Jah Love Sound System, qu’Alice a célébré le retour du reggae avec une sacrée personnalité qui a tout pour aller loin et perpétuer la tradition des Bob Marley tout en y invitant des notes de hip-hop, de r’n’b.

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Sacré tour du monde sur les pavés floreffois qui ont rassemblé 36 000 personnes, ressorties de là avec une banane d’enfer, nourri d’un esprit de convivialité.

Toutes les photos d’Alice sont ici, éclatantes du moment vécu.

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