Conan, steak de dragon et coûteux Aztèques : l’Helldorado est pavé de clous rouges !

Trésors, dragons, guerre des clans, conspirations, temples aztèques et guerrières torrides en petites tenues, tel est le menu des Clous Rouges, le déjà septième tome de cette collection made in Glénat dédiée à Conan. À la barre de cette aventure, qui amène de nouveau le héros de Robert E. Howard à découvrir une région de son monde et la population qui y habite, nous retrouvons rien de moins que Régis Hautière, Olivier Vatine et Didier Cassegrain. Le grand jeu quoi.

Résumé de l’éditeur: Conan, mercenaire louant son épée au plus offrant, débarque dans les contrées du Darfar, dont le territoire est presque entièrement recouvert par une immense forêt. Aux côtés de la farouche guerrière Valéria et après un affrontement contre un terrible dragon, le cimmérien se dirige ensuite vers une étrange cité fortifiée, apparemment déserte. Mais le duo va vite découvrir qu’une civilisation vit cachée à l’intérieur, et que la citadelle semble cacher un lourd secret…

© Hautière/Vatine/Cassegrain chez Glénat

Après (du moins dans la chronologie) avoir adapté Nymphéas Noirs de Michel Bussi (tant cela fait longtemps que cet album de Conan semble fini), c’est un grand écart que fait Didier Cassegrain. Après avoir joué de finesse pour mener à bien un superbe mystère, c’est toute une bestialité, torse nu, que Cassegrain retrouve dans cette histoire qui a le goût de l’Eldorado… empoisonné.

© Hautière/Vatine/Cassegrain chez Glénat

Pour le coup, là où Régis Hautière a adapté la nouvelle de Robert E. Howard, Olivier Vatine et Didier Cassegrain se sont partagé le travail, le premier s’occupant du story-board et du découpage, le deuxième signant le dessin et les couleurs directes… comme les blessures ! Les coups sont imparables.

© Hautière/Cassegrain chez Glénat

Comme d’habitude, dans ce genre d’album à quatre mains sur le crayon, il est compliqué d’exactement savoir qui a fait quoi, d’où viennent les idées. Mais force est de constater qu’il y a plus de jugeote dans une tête que dans deux et plus de force dans deux mains que dans une. De fait, le crayon ne tremble pas au coeur d’une guerre de clans qui se dessinent dans une cité emmurée. Avec des espions et des secrets, des vestes (enfin des pagnes) qui se retournent. Et un gros quota d’action. Pour Conan. Mais aussi pour Valeria, ça nouvelle amie dont le décolleté va péter mais qui se révèle hors pair dans le maniement des armes.

© Hautière/Vatine/Cassegrain chez Glénat

Badass, violent, irradiant et incandescent, comme ce dragon et cette magie d’un autre temps, cet album fait spectacle avec les Clous (rouges, et vous comprendrez pourquoi) qui vont avec. On comprend pourquoi il tardait tant à Didier Cassegrain que cet album sorte. Voilà une carte de visite démentielle.

Par contre, le dessin de Cassegrain existe tellement pour la couleur qu’on a du mal à comprendre la version collector proposant le noir et blanc, plus crayonné qu’encré, de cet album. Pour les puristes, peut-être.

© Hautière/Cassegrain chez Glénat

Série : Conan le Cimmérien

D’après l’univers et les nouvelles de Robert E. Howard

Récit complet

Tome : 7 – Les clous rouges

Scénario : Régis Hautière

Story-board : Olivier Vatine

Dessin et couleurs : Didier Cassegrain

Genre : Aventure, Fantastique

Éditeur : Glénat

Collection : Grafica

Nbre de pages : 54 (+ 8 pages de cahier bonus réservé à la première édition)

Prix : 14,95€

Date de sortie : le 18/09/2019 (version en noir et blanc parue le 09/10, à 29,95€)

Extraits : 

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