C’est déjà le cinquième tome de cette série-bijou qui nous arrive entre les mains. Les enfants de la résistance de Vincent Dugomier et Benoît Ers a su mener sa barque entre didactisme et information à réflexes de fiction. Et surtout aucun compromis à l’égard de la terreur et de la violence de cette deuxième guerre mondiale qui gangrenait et divisait les pays.

Tome 2 => Des héros pas plus hauts que trois pommes pour contrecarrer le nazisme et ses tragédies
Tome 3 => Entre deux géants, les enfants de la résistance doivent devenir… grands tout en se méfiant

Résumé de l’éditeur : François, Lisa et Eusèbe poursuivent leur combat. Le réseau Lynx a dorénavant pour mission de protéger un « pianiste », un espion en charge de l’émetteur-récepteur qui permet à la Résistance locale de communiquer avec Londres.

Dans ce cinquième tome, Le pays divisé, le trio d’enfants a déjà perdu des plumes, des proches mais n’a jamais reculé, forçant l’admiration et le bagout lié à la jeunesse et laissant penser que rien n’est impossible.

Préparant l’arrivée d’un nouvel opérateur radio (clandestine bien sûr) tout en faisant toujours plus profil bas face à un étau allemand qui se resserre, se referme.

Peut-être moins soutenu que les précédents, ce nouvel opus laisse respirer le lecteur avant d’enchaîner sur un nouveau durcissement. Cela laisse le temps de se balader dans les cases, dans l’espace.

Outre sa beauté graphique, cet album est comme un simulateur, une manière de se retrouver 75 ans en arrière dans un décor grandeur nature, habité par la documentation riche et dingue (les affiches placardées sur les murs) et brillant par son amour pour la liberté, l’audace et la tolérance.

Série : Les enfants de la résistance
Tome : 5 – Le pays divisé
Scénario : Vincent Dugomier
Dessin et couleurs : Benoît Ers
Genre : Histoire, Aventure, Drame
Éditeur : Le Lombard
Nbre de pages : 48 (+ 8 pages de dossier documentaire)
Prix : 10,95€
Date de sortie : le 25/01/2019
Extraits :