Figure phare du savoir-faire français en matière de blockbusters d’Hollywood, pionnier du graffiti, Olivier Mégaton a profité de 2017 pour se dévoiler à un autre art : celui de la bande dessinée. Avec une histoire qui n’aurait pas forcément pu être réalisée sur grand écran, un huis-clos entre un petit lopin de terre sur lequel se dresse un phare angoissant et la mer. Une histoire du Neuvième art avec Sylvain Ricard, Nicola Genzianella et Sébastien Gérard qui emprunte des réflexes cinématographiques, ce qui en fait un peu plus le sel. Parce qu’il est toujours bon de saisir un auteur qui réussit à sortir de sa zone de confort, l’occasion était trop belle que pour ne pas rencontrer Olivier Mégaton, avec plein de questions et des allers-retours entre BD et cinéma, et le reste ! Entretien en deux parties, la première autour de ce premier album.
Bonjour Olivier, merci de nous donner un peu de votre temps précieux. J’ai été intrigué par le fait que vous disiez avoir eu le don de dessiner depuis votre plus jeune âge. C’est vrai, ça ?
Depuis tout petit, j’ai toujours dessiné jusqu’à être en avance sur ce que faisait les enfants de mon âge. Je faisais de vraies scènes avec des bonhommes pendant que d’autres se demandaient encore quoi des bras ou des oreilles ils devaient mettre en premier. Témoins en sont les oeuvres que je faisais à l’école et que mes parents conservent précieusement.
Jusqu’à ce qu’un instituteur décèle cette aptitude. Dès lors, au lieu de me faire faire de l’éveil, les après-midi, il m’a laissé dessiner, peindre, décoré un mur de la cour de récréation. Pendant deux ans, toutes les après-midi, je ne faisais que ça. J’ai eu une réelle chance. Mais ce n’est pas du tout pour ça que j’étais doué pour la BD qui, en soi, est un tout autre métier. Bien différent de ma carrière d’artiste-peintre, mon premier métier.
Vos métiers, on ne les compte plus. Mais la BD, comment vous est-elle arrivée dans les bras ?
L’idée de base de cette bande dessinée n’était pas que je revende mon scénario et qu’on en fasse une BD. Je voulais faire un album que je pourrais m’approprier. Ce qui intéressait José Luis Bocquet que je connaissais déjà du monde du cinéma (ndlr. les deux ont collaboré sur l’épisode La maison de ses rêves de la série Sable Noir, José Louis au scénario, Olivier à la réalisation), c’était mon découpage, ma vision… que je sois impliqué jusque dans le choix du dessinateur et du coloriste. Je devais gérer cette bande dessinée, ce fut une grande première dans un monde que je ne connaissais pas, du scénario au chemin de fer puis au page à page, les roughs, le découpage avec le dessinateur.
On a trouvé notre méthodologie, parce que lui non plus n’avait jamais travaillé de cette manière-là, avec un pré-découpage qui détaillait ce que je voulais retrouver, des cases très en largeur, etc. Je voulais une BD qui ne corresponde pas à ce que je pouvais avoir déjà vu mais à ce que j’étais capable d’imaginer. Ça casse un peu les codes de la BD et c’est ce que je voulais faire. Après, je ne sais pas si les lecteurs m’ont suivi et s’y repèrent. Avec Nicola et Sébastien, on a découvert une nouvelle façon de faire qui nous a apporté beaucoup de choses. Mais chaque planche, chaque case a été décidée, réfléchie de manière artisanale, étape par étape.

Il y a aussi Sylvain Ricard qui intervient comme co-scénariste.
Je ne le connaissais pas. Au tout départ, j’ai été très clair avec José Louis : « Je suis très fan de BD mais j’ai mes limites, je ne suis pas un spécialiste. » Il m’a présenté quelqu’un qui bossait souvent avec Dupuis et qui pouvait faire le go-between entre le scénario et la narration BD si particulière : c’était Sylvain. On a travaillé beaucoup au début ensemble, il a planché sur tout le scénario pour en faire une trame, en enlever les éléments superflus qui font qu’au cinéma on peut montrer des images en mouvement. Petit à petit, il a sorti un premier chemin de fer sur lequel j’ai pu tout reprendre avec Nicola pour le découpage.
Vous disiez être fan de BD. Aussi depuis le plus jeune âge ?
Résolument, non. Je viens d’u milieu très modeste, mes parents avaient peu d’argent et il n’y avait pas de BD à la maison. Du coup, mon horizon BD se limitait à Pif Gadget. Je me suis intéressé à la BD plus tard, bien bien plus tard, vers 13-14 ans quand j’ai rencontré des amis qui étaient des fans. J’ai découvert Druillet, Geoff Darrow, Liberatore. Une BD assez moderniste, bien dans son époque, un peu punk. Et ça me plaisait.

Mais la première vraie grande fois, c’est à l’âge de 15-16 ans qu’elle est intervenue, quand j’ai commencé à réaliser des fanzines. Beaucoup de dessinateurs de BD émergeaient en région parisienne et, du coup, ils me filaient des dessins, des bouts d’idées à mettre dans ces petits journaux photocopié et home made. Dans une branche assez délirante, je me suis donc mis à faire un peu de BD. J’ai véritablement commencé à dessiner des choses en y mettant la narration. Ce que je ne fais pas en tant que peintre ou dans le graffiti. On fait des images qui racontent des histoires mais sans la narration que la BD peut avoir. Tout s’est fait petit à petit, à force de découvertes. Inévitablement, un Ricky Banlieue me parlait bien. Il venait de là où je venais, on vivait les mêmes histoires.

Dans ce fanzine, qui trouvait-on ?
Ohlalala (il réfléchit), faudrait que je regarde. Sans doute plein de gens que personne ne connait mais qui racontaient des choses très politisées et anticipatives, c’étaient les squats, les débuts des Béruriers Noirs.

On vendait ça 1 franc et ça s’intitulait La Kronique des Koupeurs de têtes associés et on doit en avoir fait six numéros qu’on allait photocopié, grâce à un copain qui était en stage au siège d’EDF. On allait squatté chez eux le soir et on leur vidait leurs stocks de papier. Après quoi, on allait les vendre dans les magasins, chez les disquaires. Ça ne nous rapportait pas grand-chose mais ça nous permettait de racheter du matériel pour le prochain numéro. Ça n’allait pas plus loin que ça.
Et après, le faiseur de bande dessinée qui sommeillait en vous s’est rendormi ?
Très rapidement, la peinture, le grafitti m’a happé. Dès 15 ans, je peignais sur les murs et c’était ce que je préférais. Cet aspect extérieur, ce sentiment de liberté, d’expansion… Un côté physique aussi parce que, mine de rien, un mur c’est plus grand que vous. Du coup, pendant très longtemps, ça a été mon boulot : peindre des murs en France, puis en Europe puis dans le Monde. J’étais un des premiers et on m’a reconnu.


Et le cinéma est arrivé, quelques années plus tard. La première fois où je devais à nouveau raconter une histoire. La bande dessinée ne m’était pas venue à l’esprit pour ce faire. Même le petit storyboard que j’avais fait à l’époque était plus technique qu’autre chose. En plus, à l’époque, je squattais, je n’avais pas de chez mois et ce que j’avais tenait dans deux sacs. Pendant assez longtemps, je ne pouvais pas me permettre d’avoir autre chose que le nécessaire.
Il a fallu que je m’installe, que j’aie un appartement et un peu d’argent pour m’acheter des choses. Pendant très longtemps, la BD n’a pas été mon univers principal.
Dans les premières choses que vous avez acheté, il y avait des BD ?
Non… Je pense que les premières choses que j’ai achetées étaient des albums de musique punk. Il faut savoir que pendant très longtemps, avec des copains, nous avons volé un paquet de CD’s dans les rayons punk très fournis. La BD, c’était plus pour se poser et ce n’était pas l’urgence. On ne se posait pas.
Si, quand j’étais gamin, à l’école, et que j’ai lu tous les livres dont la bibliothèque disposait : les Jules Vernes, la mythologie… À l’âge de 17 ans, on a du m’offrir Salombo de Druillet, un sublime album, des dessins qu’on peut regarder des heures, des pages énormes… Et Liberatore donc, parce que tout le monde était tombé amoureux de Lubna. Mais, sinon, il a fallu attendre pas mal de temps pour que je me crée une vraie bibliothèque de BD avec des Humanoïdes et des découvertes petit à petit.
Elle est bien fournie maintenant ?
Bien fournie, je ne sais pas, jamais assez, en tout cas. J’ai des potes qui ont 10 000 albums. J’en suis très loin, j’ai quelques centaines d’albums. Puis, avec les enfants, je dois faire ce qu’on n’a jamais fait pour moi : je leur achète les intégrales d’Astérix, de Tintin, de Lucky Luke… de façon à ce qu’ils aient un outil, qu’ils tapent dedans et lisent quand ils en ont envie. Puis, il y a des albums qui me saisissent.
Puis, quand j’ai commencé à faire des films, très rapidement, les maisons d’édition ont commencé à m’envoyer des albums. C’est ainsi que j’ai découvert des histoires que je n’aurais jamais lues en d’autres occasions.
C’est donc José-Louis Bocquet qui est venu vers vous. Mais vous aviez beaucoup de scénarii sous la main !
J’écris beaucoup de scénarii. José Louis les connaît un peu, on avait travaillé ensemble autour de courts-métrages. Bien plus tard, il est donc arrivé avec ce rêve de faire de la BD avec moi. Je n’y croyais pas de trop, je ne connaissais pas ce monde. Il a insisté, disant que j’avais des scénarii en stock pour des longs qui n’avaient jamais vu le jour. Du coup, j’ai ressorti mes histoires en me posant la question de si je les verrais bien en bande dessinée. J’en ai gardé quelques uns. Et je crois que José Louis avait déjà en tête celui de Ni terre ni mer, il en avait entendu parler, mais ne me l’avait pas dit. Il était super heureux de voir que j’avais choisi celui-là.

Pourquoi celui-là, particulièrement ?
Je n’ai aucune idée. José Louis avait conscience que, plus que tout, c’était un scénario de BD.
Et pour vous ?
Au cinéma, c’était un projet très difficile à financer. Notamment, à cause de la double-narration, cette narration qui alterne entre présent et flashbacks, cette histoire parallèle. C’est très compliqué à rendre à l’écran, surtout quand on veut qu’il y ait une vraie et complexe histoire parallèle. Il faut bouger le spectateur assez vite. Alors que dans la BD, on a le temps de lire, relire, de revenir en arrière et de prendre le temps d’analyser le dessin, ce qu’il peut nous dire. Quand on lit une BD, on a de nouveau treize ans.

Puis, tourner avec de l’eau, dans un phare, ça exige beaucoup d’effets spéciaux. Mais faire un film avec un phare et la mer, ça coûte beaucoup beaucoup d’argent. Titanic en est l’exemple par excellence. Qui dit très gros budget dit histoire plus fleur bleue pour toucher plus de monde, que ce soit grand public. Cette fois, je n’ai pas voulu faire de compromis et je voulais rester sur cette histoire très dure, très dark, particulière. Puis, vu que c’était un thriller, ça demande pas mal d’argent, de trop pour que ce soit une production française. J’avais donc pré-vendu l’histoire à un studio américain qui a murgé avec une autre boîte et qui a changé son fusil d’épaule.
Il y a deux scénarii que j’ai en tête, des univers très graphique avec une célérité, une faculté de narration plus facile en BD. L’autre sera un prochain projet BD, certainement.
Pourquoi un phare ?
Parce que j’ai toujours adoré cet univers. Ça me parle. J’ai fait la connaissance, il y a très longtemps, d’un gars de Saint-Brieuc qui était gardien de phare. J’avais été y faire un atelier de graffiti avec des enfants et j’ai découvert cette personne. Très intelligent et cultivé, il peignait des icônes orthodoxes dans son phare. Il m’a raconté, j’ai visité. J’adore les endroits déserts. Quand je suis dans le sud, chez moi, je suis au milieu de nulle part, c’est presque monastique. Il n’y a personne et j’aime beaucoup ça.

Donc ce phare, il n’est pas si loin de mon univers personnel, même s’il est peut-être loin des films que je fais… en ce moment. J’aime l’isolement, l’improbable, on ouvre une porte et… Je fais souvent ce rêve depuis que je suis petit : j’ouvre une porte en bas de chez moi et j’arrive dans une succession de salles inconnues. Je pense que j’ai du le retranscrire dans Ni terre ni mer. Une façon d’exorciser.
Des portes, il y en a beaucoup dans ce phare. Mais pas de sortie, juste la mer.
C’est ça qui est angoissant. Quoi qu’il arrive, il n’y a pas d’issue. C’est le pire. On pense être sauvé en posant pied sur terre, mais pas du tout. C’est ça qui est dur avec la mer, elle peut se transformer en monstre, tout d’un coup, avec cette capacité à vous submerger et à vous faire sentir minuscule, fragile, rien du tout sur terre. Et ces huit jeunes vont se retrouver dans ce huis-clos au milieu d’une biosphère. Un phare dont on va très vite éprouver les limites même si on y découvre toujours des labyrinthes. Autour, c’est la mer, la côté est à trois heures et demie et la tempête se lève, annihilant tout espoir.

Il m’intéressait de développer ce côté paranoïaque, cette peur d’être enfermé, de ne pas pouvoir s’échapper. Ce qui pouvait se ressentir dans mes premiers films. Le cinéma sert aussi à ça, comme la littérature, à exorciser certaines violences et angoisses qu’on peut ressentir sans arriver à les exprimer. C’est une espèce d’organisation d’histoires qu’on a pu se raconter et qui vont former un tout.
La mer, vous l’avez vue tard, pour la première fois ?
La chance que j’ai eu, c’est d’avoir des origines corses. J’ai donc passé quelques vacances chez on grand-père, avec la mer à proximité. J’adore ça. Mais je ne suis pas du genre Breton, ciré jaune, à faire du bateau, vous ne m’y prendrez pas. Ma famille vient de Corse, j’ai ce côté insulaire même si les Corses ne sont pas du tout des pêcheurs. Bon, on n’y partait pas en week-end, hein. Ces vacances, c’était une respiration pour moi.

À partir de quand l’avez-vous perçue sous son aspect plus hostile, cette mer ?
Ça m’est arrivé très tard. C’était agréable, beau… La mer, avant ça, c’était la liberté, encore plus quand on venait de la banlieue. Il faisait beau, en plus. Ce côté irréversible est arrivé plus tard. Un jour, des potes ont essayé de me faire faire de la plongée sous-marine, je n’ai pas aimé du tout, même si je ne voulais pas perdre la face. Quand je suis remonté, j’ai dit « plus jamais ». C’est une des premières fois où je me suis senti mal, par un côté claustro que je n’avais pas envie d’affronter.

C’est donc Nicola Genzianella qui se charge de faire peser toute cette ambiance. Il est Italien. Signe que la bande dessinée s’internationalise et suit la trace du cinéma, non ? Désormais, un scénariste français ou belge peut tout à fait collaborer avec un dessinateur américain ou polonais.
« Aujourd’hui, on est européens », dirait un de vos compatriotes. Aujourd’hui, on ne réfléchit plus à ça. L’équipe avec laquelle je travaille dans le cinéma est internationale, je rencontre des gens en Afrique du Sud, mon chef-op est espagnol, avant c’était un Suédois et encore avant, c’était un Belge. On travaille avec des personnalités, pas avec des nationalités. Nicola avait cette force du trait. Il faut voir les planches en noir et blanc, rien que ça ! C’était ce que je recherchais, une radicalité de trait pour une histoire très dure. On ne s’est pas posé la question de voir d’où il venait. Il avait cette violence induite dans son dessin. J’ai flashé !

Après, il comprend le français, il parle en italien, je comprends un peu. On se démerde, ça marche très bien. Et quand il y a des corrections à faire, il comprend de suite. On se comprend beaucoup mieux, à notre époque.
La BD sort en tout cas de ses frontières, des Américains viennent faire du franco-belge, Glénat lance une collection française de comics.
Mais ça a toujours été comme ça. En tant que peintre, j’allais au Festival d’Angoulême et je pouvais avoir des dédicaces de Crumb, de Sutton… des Ricains, quoi. Beaucoup de dessinateurs de BD s’internationalisaient. Dans les années 70, surtout. Geoff Darrow habitait à Paris, à un moment, je pense. Après, c’est sûr que l’internationalisation est de plus en plus forte. Aujourd’hui, on va chercher l’Italien de Gomorra pour faire la suite de Sicario… on a la possibilité de pouvoir voir les talents quasi sans bouger de chez soi. Les réseaux se démultiplient, les gens voient votre travail et savent s’ils ont envie ou pas de travailler avec vous.
Il y a une accélération des collaborations de pays en pays, menée par la recherche de talents. Même si certains pays préfèrent le repli communautaire et/ou patriotique et estiment qu’on vient leur voler leur boulot si on va tourner un film chez eux. Mais, ça arrive de moins en moins. Partout dans le monde, on danse sur du Justin Bieber sans que ça pose de problème à personne. Tant qu’on en est là…
La BD, vous y prenez goût ?
J’aimerais réattaquer avec une BD dans un univers pas si lointain que celui de Ni Terre Ni Mer, un thriller encore. Je veux mettre la barre plus haut.
En attendant, j’ai trouvé que c’était une belle expérience. Je reprends souvent l’album en main, je le regarde. Je me surprends à refaire le processus, à me demander pourquoi on a fait ce choix, là. Il faut dire que j’ai découvert l’album sur mon écran, pendant sa création. Par des mails. Quand j’ai vu les premières pages imprimées, ça m’a fait un choc.

Pourrait-on voir un jour une BD que vous auriez dessinée ?
Je ne pense pas, c’est très très long. Trop, sans doute, pour moi. À moins que j’arrive à devenir très très vieux dans une chaise roulante et que je ne puisse faire que ça. J’aime bouger. Me poser pour écrire, je m’y oblige tous les matins pendant trois heures. Quand je dessine ou que je peins, il m’arrive de préparer des toiles que je ferai dans deux, cinq ou dix ans. La finalisation n’est pas obligatoire. J’ai peint récemment des ardoises de toit sur lesquelles j’avais collé du papier japonais, les supports sont préparés depuis vingt ans. J’attendais le bon moment.
Quelques oeuvres d’Olivier Mégaton :
C’est ainsi le processus de la peinture, ça n’a rien à voir avec la finalité narrative d’une BD. Les émotions qu’on veut retranscrire, on y arrive et, parfois pas, alors on attend quelques mois pour y revenir. Notez, j’aimerais bien avoir la patience pour dessiner une BD mais je ne l’ai pas. Quand j’étais jeune et que je faisais mes petites bandes dessinées, c’était de la figuration libre, très expressive, ça allait vite.

À suivre, la deuxième partie concentrée sur les rapports entre cinéma et BD.
Titre : Ni terre ni mer
Tome : 1/2
Scénario : Olivier Mégaton (Page Facebook) & Sylvain Ricard
Dessin : Nicola Genzianella
Couleurs : Sébastien Gérard
Genre : Thriller, Suspense, Huis-clos
Éditeur : Dupuis
Nbre de pages : 54
Prix : 14,50€
Date de sortie : le 07/07/2017
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