Dimanche passé, les organisateurs du Brussel Summer Festival ont sorti le grand jeu. Cinq groupes étaient présents pour célébrer la fin de ses 10 jours intenses. Après le duo français Cocoon, Nada Surf et Pete Doherty ont partagé leur joie de se produire sur scène. Ambiance familiale et festive.
Le duo français, Cocoon vient de conclure son concert sur les douces notes de Chupee, un de leurs titres phare. Leurs voix se marient aussi bien sur scène qu’en studio, c’est un réel plaisir pour les oreilles. Cet hymne à la joie et à la bonne humeur ravit le public bruxellois. Mark Daumail et Morgane Imbeaud quitte la scène face à un soleil qui rejoint l’horizon. En attendant Nada Surf, le public se tourne vers ce spectacle. La nuit tombe sur Bruxelles.
Nada Surf se prépare. Le chanteur, Matthew Caws vient timidement tester son micro. Le groupe est connu internationalement. Vous connaissez sûrement Popular ou Always Love. Les membres renvoient une certaine humilité et reconnaissance au public. Le show commence. Très vite Daniel Lorca, le bassiste interagit avec le public. Il a vécu à Bruxelles et a suivi ses cours en français à New York. Nada Surf entame son dernier concert estival en Europe. Les balades rock s’enchaînent. Le chanteur a une voix exceptionnelle. Elle n’a quasiment pas changé depuis ses débuts. On sent tout de suite le professionnalisme du trio.
Matthew Caws veut voir le public danser. Il propose une petite chorégraphie. Le public écoute et danse au son mélodieux du morceau. Une fois terminé, le chanteur est aux anges, « c’est fabuleux. Merci« . La danse donne des idées au public, Macarena, déhanché et petite danse improvisée émergent un peu partout. Nada Surf prend énormément de plaisir sur scène et il le montre. « I like people and music, it’s a good combination« .
Soudain, l’intro à la guitare de Popular commence. Le public crie. Il commence vraiment à bouger, il applaudit, la tension monte. Les fans au premier rang chantent le refrain en choeur. Fini les ballades rock, le groupe se déchaîne. Matthew Caws annonce « il n’y a plus de haine, que de l’amour », Always love démarre et le public chante en choeur. Il fera bientôt noir, Nada Surf joue un dernier morceau et appelle le public à chanter avec lui. Le trio devient sauvage, Blankest Year (Oh fuck it) résonne Place des Palais. Le chanteur fait crier sa guitare et le public. Le concert se termine en beauté.
La nuit est tombée place des palais. Tout le monde attend Pete(r) Doherty. Les derniers festivaliers entrent et se placent face à la scène. Pete(r) Doherty arrive à l’heure. Il débarque sur scène avec son sac et son Bombers kaki, veste symbolique.Il change de guitare, comme il change de casquette selon son humeur en plein morceau. Le public crie et l’acclame. C’est parti pour un concert final aux influences folk et jazz.
Dès le premier morceau, personne ne peut contredire la passion qui anime l’ancien leader des Libertines. Sa voix est envoûtante. Pete(r) Doherty est en forme. Il est entouré de très bons musiciens. Il tient le public d’une main. Ce génie a un réel talent et une voix exceptionnel rappelant les géants de la musique folk. Sur scène, il est habité. Pas une fausse note ne vient bouleverser le spectacle sonore. Le public a les yeux braqués sur la star. Il lui parle, il rigole. Pete Doherty a une énorme joie sur scène. Son show est à la hauteur de la reconnaissance qu’il porte à son public. Sa violoniste (jouant aussi du banjo) et sa claviériste exposent leurs talents et accompagnent le chanteur. Il n’y a pas énormément de mots qui définissent un tel talent et une telle mise en place.
La 15ème édition du BSF se fini sur 2 prestations hautes en qualité. Elles font le bonheur du public.