Les justiciers de la justice : une super-tranche de rigolade

Ils s’appellent Louna, Léo et Lucas mais chut, on ne vous a rien dit, c’est un petit secret entre nous. Car bientôt ils auront une identité secrète, ce seront les super-héros du quartier, de la ville même. Enfin, sur papier, parce que là, tout reste à faire pour les trois enfants: obtenir un super-pouvoir, faire leur première B.-A., se choisir un surnom et un nom d’équipe, se trouver un costume. En général, tout ça se passe en dix minutes de film, en quelques planches de BD, mais Sti & Stivo nous montrent l’envers du décor, gag après gag, dans les Justiciers de la Justice.

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© Sti/Stivo chez Bamboo

Résumé du tome 1 des Justiciers de la Justice par Bamboo : Ils ont un seul but : mettre les Avengers à la retraite ! C’est génial toutes ces BD avec des super héros auxquels les enfants peuvent s’identifier… sauf que les enfants ne sont ni des mutants, ni des scientifiques qui ont des rayons laser dans les yeux suite à une expérience qui a mal tourné, ni des ninjas experts en karaté… Mais à force d’en lire, forcément, ils vont avoir envie de le devenir… suivez la quête de trois enfants qui vont chercher par tous les moyens (même les pires… surtout les pires) à devenir les nouveaux superhéros…

© Sti/Stivo chez Bamboo

« Attention, cette cascade a été réalisée par un professionnel, n’essayez surtout pas de la reproduire chez vous. » Si certaines émissions sont encore affublées de cet avertissement, cela fait belle lurette que les films de super-héros en font l’économie. Évidemment que ce sont des effets spéciaux, que les Captain America, Kick Ass, Superdupont, Tortues Ninjas ou autres Batman, c’est du chiqué sur grand écran. Tout le monde le sait. À moins que…

© Sti/Stivo chez Bamboo

Quand un petit bonhomme reçoit les gants et le projecteur de toile de Spiderman, il faudra parfois contrecarrer le tonton saoul ou complètement con qui lui dira: « c’est bien, tu vas pouvoir t’envoler du premier étage » (c’est du vécu). Mais puisqu’en BD, tous les coups sont permis et que Cédric, le Petit Spirou ou encore Titeuf s’en sont toujours remis, il n’y a pas de raison pour que Sti et Stivo ne s’amusent pas des croyances populaires et naïves des enfants gavés d’imaginaire super-héroïque.

© Sti/Stivo chez Bamboo

Pour leur première collaboration et la première vraie incursion de Sti dans ce monde vu, revu et super-revu (Stivo lui, en solo ou avec Ced, en a tâté, sous toutes les coutures, des mecs et des meufs en super-calbutes), Sti & Stivo arrivent à nous surprendre et à nous faire prendre notre pied dans ces (més)aventures totalement inconséquentes. Au fil des essais et des erreurs (surtout!), de leur trio (rejoint, en cours de route, non par un raton-laveur mais par un putois, Jean-Raton, bientôt renommé Jean-Putois), les deux auteurs rendent hommage à leur manière, parodique et zygomatique, à tous les héros possibles et imaginables, jusqu’à Astérix et Obélix. Louna, Léo et Lucas sont impeccables dans leur rôle de (dé)composition et les pièges du genre sont évités. Puisque tous les coups sont permis, même les plus surprenants, et que la solution est peut-être plus violente que le problème initial (les deux « grands » qui abusent de leur taille et leur force pour harceler et racketter nos trois amis à la sortie du magasin de comics), on s’en donne à coeur-joie. Une suite semble prévue puisque la dernière planche prévoit de finir de rire et l’avènement d’un vrai méchant, aussi électrique que Pikachu.

© Sti/Stivo chez Bamboo

À lire chez Bamboo.

© Sti/Stivo chez Bamboo
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