Méfiez-vous de « L’eau qui dort » de Fiona Barton: une enquête jouissive dans un village séparé en communautés, les résidents nouveaux et les ancestraux

Avec ce titre plus que téléphoné, je ne prends aucun risque. Mais il est tellement approprié que je ne pouvais passer à côté. L’eau qui dort est un roman absolument génial où les personnages, habitants d’une petite ville côtière de Grande-Bretagne sont charmants. Mais, petit à petit, après la disparition de l’un d’eux lors d’un festival de musique, les langues se délient et les secrets de chacun se révèlent. C’est absolument jouissif et addictif. À lire absolument.

Résumé de l’éditeur : « Derrière leurs sourires, vos voisins cachent de lourds secrets…

A la suite d’une opération médicale, l’inspectrice Elise King pensait qu’Ebbing, petite ville de bord de mer, serait parfaite pour sa convalescence. Mais rapidement, elle se rend compte que l’atmosphère est pesante entre les locaux qui triment quotidiennement pour joindre les deux bouts et les citadins qui viennent profiter de leurs belles résidences secondaires le week-end. Des tensions qu’un rien alimente. Alors, quand la même nuit, deux adolescents sont victimes d’une overdose et un disparaît, la brèche s’accentue, les sourires de façade s’effondrent. 

Face à la tempête qui gronde au sein de cette communauté dont elle fait désormais partie, Elise King ne peut s’empêcher de reprendre du service. Et va s’apercevoir que, dans cette affaire, tout le monde est suspect.

Fiona Barton est l’autrice de best-sellers La Veuve, La Coupure et Le Suspect qui mettent en scène la journaliste Kate Waters. Dans l’eau qui dort, elle donne vie à une nouvelle enquêtrice Elise King.

C’est dans une petite ville balnéaire tranquille que se déroule cette histoire. Il y a les locaux, résidentiels depuis longtemps. Depuis un temps qui n’est pas gravé dans le marbre mais plusieurs générations sont nécessaires pour faire partie de cette caste. Puis, il y a les nouveaux résidents, parfois installés depuis plus de dix ans… Les enfants de ces derniers ne peuvent, par exemple, pas participer aux grands défilés lors des fêtes annuelles. Ils sont par contre les bienvenus pour venir applaudir et glorifier les enfants des locaux qui paradent fièrement. Et tout ce petit monde se retrouve au pub à parler les uns sur les autres.

Mais il y a un sujet qui les réunis tous… la haine viscérale contre les citadins venus passer le week-end dans leur résidence en bord de mer… Ce sont les parvenus contre lesquels il faut s’allier. 

Les tensions sont présentes mais équilibrées et chacun sait où se trouve sa place… Jusqu’au jour où un membre de la communauté des nouveaux résidents décide d’organiser un festival de musique dans la petite ville. Parce qu’il est persuadé que cela fera connaître la ville, que cela attirera du monde et permettra d’apporter une belle manne financière aux habitants : locaux et nouveaux. Les citadins se réjouissent mais les locaux créent un comité anti-festival…

Alors, quand Charlie Williams disparaît le soir du festival, c’est toute la communauté qui devient très nerveuse. L’enquête démarre et le visage des habitants se révèle ne pas toujours être la réalité… Le patron du pub et son fils si serviable… Charlie et ses oeuvres de charité, Dee et la discrétion légendaire due à son métier de femme de ménage… Tous les travers des uns et des autres éclosent et le lecteur savoure les vices et secrets de la nature humaine si bien décrits par Fiona Barton. À lire absolument !

Autrice : Fiona Barton

Titre : L’eau qui dort

Editions : Fleuve Noir

Sorti le 15 juin 2023

432 pages

Prix : 22,90 €

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