« Hier est un autre jour », une comédie désopilante et brillante qui se joue de la spirale du temps

Actuellement en représentation sur les planches du Théâtre Royal  des Galeries, « Hier est un autre jour » , comédie étonnante de Sylvain Meyniac et Jean- François Cros constitue incontestablement une excellente surprise théâtrale.

© Gregory Navarra

Sur le point de conclure le procès de sa vie, Pierre, un avocat froid et rigide, bourré de principes, va se retrouver obligé de partager une très très longue journée avec l’homme le plus imprévisible et le plus incroyable qui soit. Une rencontre improbable qui va bouleverser la vie de l’un comme de l’autre. Une journée de dingue, absurde, où rien n’est prévu, rien n’est attendu, où tout est possible… et où tout arrive ! Mais pourquoi la vie de Pierre se répète-t-elle encore et encore et encore et pourquoi est-il le seul à s’en apercevoir ?

Au départ on s’attend à une comédie relativement classique dans sa forme, et pourtant très vite on s’aperçoit qu’avec Hier est un autre jour on est dans une toute autre dimension loufoque et originale totalement jubilatoire.

© Gregory Navarra

Dotée d’un rythme impeccable et de ressorts comiques qui font mouche, l’originalité de la pièce est basée sur cette incursion qu’elle fait dans l’étrange et le fantastique au moyen de trucages et d’effets spéciaux discrets mais très réussis.

Si l’écriture parfaitement ciselée de Hier est un autre jour constitue sa grande force, le casting est lui aussi remarquable. On y retrouve Daniel Hanssens formidable dans le rôle de Pierre Maillard, et qui porte littéralement la pièce sur ses épaules de bout en bout, un Pierre Pigeolet épatant dans le rôle de l’inconnu perturbateur, Laure Godisiabois excellente et charmante en secrétaire ex maîtresse de Pierre Maillard l’avocat perturbé,  Pierre Poucet, toujours impeccable, et Perrine Delers et Robert Guilmard qui eux non plus ne sont pas en reste.

© Gregory Navarra

Tout ce petit monde évolue dans des décors sobres mais efficaces signés Francesco Deleo, et la mise en scène de Daniel Hanssens lui même est parfaite.

© Gregory Navarra

Quiproquos, portes qui claquent, objets qui disparaissent et réapparaissent, dialogues savoureux, drôles et parfois absurdes, aucun temps mort, tout concourt à faire de ce spectacle un incontournable à voir absolument au Théâtre Royal des Galeries jusqu’au 21 mai. 

Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire, foncez et réservez vos places tant qu’il en est encore temps !

Jean-Pierre Vanderlinden

 

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