Tremblez Aerosmith, The Black Crowes, Greta van Fleet et les autres, Dirty Honey arrive et va tous vous manger tout cru !

S’il est un groupe dont le nom est sur toutes les lèvres, c’est bien Dirty Honey. Ce jeudi la nouvelle sensation originaire de Los Angeles qui après avoir tourné avec Kiss, Gun’s and Roses, Alter Bridge, Slash et Rival Sons, entre autres, a entamé sa première European / UK tour et a déposé ses valises au Trix à Anvers. Un Trix Club blindé de monde qui s’est littéralement enflammé lors du set exceptionnel du band. Une date qui restera pour tous les spectateurs présents un énorme souvenir car ils pourront dire, j’y étais. Car si ces gars là ne deviennent pas très vite immense je veux bien me faire moine !

Du monde, du monde, beaucoup de monde, le Trix Club est bondé lorsque The Wild Things montent sur scène pour ouvrir la soirée.

Ce rock band britannique emmené par la chanteuse Sydney Rae White star du Netflix/BBC show Uncle et du US blockbuster movie American Assassin constitue une excellente surprise. Le combo est composé de son frère Cameron White à la basse, de son mari Rob Kendrick à la guitare solo et de Pete Wheeler à la batterie ; un claviériste venu en renfort sur certains titres complète le line up en live.

Fort de son hit  »Only Attraction » acclamé mondialement, le combo dégage une bien belle énergie. La proximité du groupe avec Pete Townshend des Who et l’admiration qu’il a pour leur travail, ne sont sans doute pas étrangères à sa renommée. En effet The Wild Things ont bénéficié du soutien de Pete sur quatre titres enregistrés avec lui au Eel Pie’s Upper Woody Studio. Des titres qu’on devrait retrouver sur leur prochain album, Afterglow.

Pour la petite histoire Rob Kendrick endossa le rôle de Jimmy Cooper dans Quadrophenia the musical, spectacle durant lequel il rencontra Syd qui y tenait aussi un rôle. C’est là qu’est née leur idylle. The Wild Things ont aussi eu l’énorme opportunité pour démarrer leur carrière aux USA d’ouvrir pour The Who au Madison Square Garden et à Las Vegas. Il n’y a pas de hasard.

Toujours est il que le band s’est tapé un joli succès ce jeudi soir au Trix où les visages ravis à la fin de leur set étaient légions.

Juste le temps de dégager la scène, et voici que Dirty Honey déboule on stage. Nos quatre de l’apocalypse démarrent le set à trois cents à l’heure comme un bolide dont les pneumatiques laisseraient de sombres taches noires sur le bitume.

« Gypsy » donne le ton avec son riff irrésistible qui fait immédiatement taper du pied.

Puis le band enchaine avec  » Break You « ,  » Heartbreaker « ,  » The Wire « ,  » Scars  » et l’entêtant  » Tied Up « . Ces mecs ont tout: l’attitude, le talent , l’énergie et des excellentes compos qui se vrillent dans votre cerveau.

Le chanteur Marc LaBelle, chapeau, foulard et lunettes noires, à la voix somptueuse savant mélange entre celles de Chris Robinson, Axl Rose, Robert Plant et Steven Tyler, la puissance de la jeunesse en plus, fait des merveilles et survole les titres enflammés par la guitare virtuose de John Notto qui, physiquement, rappelle un peu Richie Sambora. Le jeu de basse impressionnant  de Justin Smolian, sorte de Glenn Hugues jeune époque Purple, et le tempo fracassant du nouveau batteur Jaydon Bean, qui fait déjà oublier Corey Coverstone qui a quitté le groupe ne sont pas en reste.

Tous les titres interprétés sont des hits en puissance et se succèdent quasi sans temps mort :  » What is Zep « ,  » No warning « ,  » Down the Road « ,  » Ride on « , l’étonnant  » Go Crazy Last Child « , l’entêtant  » California Dreamin  » et la somptueuse ballade  » Another Last Time « , déjà un classique, reprise en choeur par la foule.

Le band boucle le show avec  » When I’m Gone  » devant un public comblé et conquis. Derrière moi un fan français se félicite d’avoir fait la route pour voir un concert pareil, et parie que la prochaine fois ce sera dans une grande salle. J’en suis moi aussi persuadé.

Dirty Honey revient alors sur les planches pour un dernier titre en rappel  » Rolling 7 s  » qui met tout le monde à genoux.

Quel band ! Quelle présence ! Quel charisme ! Chaque musicien est un authentique personnage qui dégage une vraie personnalité à part entière comme c’est le cas pour les musiciens stars d’immenses groupes qui ont traversé les générations comme Led Zeppelin, Les Stones, Gun’s & Roses, Bon Jovi ou Aerosmith. Et ça c’est réellement une force supplémentaire qui se rajoute au talent inné qui caractérise leurs compos et leur hard blues rock irrésistible.

A la fin du show, lorsque les lumières se rallument, les spectateurs sont lessivés mais heureux. Le stand merchandising est littéralement assailli, et les spectateurs franchissent la porte de sortie du Trix des étoiles plein les yeux.

Pour ma part, j’ai vraiment l’impression d’avoir assisté à la naissance d’un très grand groupe, d’un immense band qu’on devrait très vite retrouver au plus haut de la hiérarchie du rock mondial.

Une claque magistrale !

Jean-Pierre Vanderlinden / Photos – prises dans des conditions difficilles vu l’ambiance dans la salle –  Fabian Braeckman

 

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