Adaptation de la série de BD à succès, La Guerre Des Lulus retrace l’histoire de quatre amis inséparables, Lucas, Luigi, Lucien et Ludwig qui forment la bande des Lulus. Le film réalisé par Yann Samuell, réalisateur de « Jamais sans toi Louna « , » La Guerre des Boutons » et « Jeux d’enfants « sortira sur les écrans le 18 février prochain.
La Guerre des Lulus c’est l’histoire de ces orphelins toujours prêts à unir leurs forces pour affronter la bande rivale d’Octave ou pour échapper à la surveillance de l’Abbé Turpin.
Lorsque l’orphelinat de l’Abbaye de Valencourt est évacué en urgence, les Lulus manquent à l’appel. Oubliés derrière la ligne de front ennemie, les voilà livrés à eux-mêmes en plein conflit.
Bientôt rejoints par Luce, une jeune fille séparée de ses parents, ils décident coûte que coûte de rejoindre la Suisse, le « pays jamais en guerre ». Les voilà projetés avec toute l’innocence et la naïveté de leur âge dans une aventure à laquelle rien ni personne ne les a préparés !
Réalisé de manière assez classique ce métrage français nous réserve néanmoins une bonne surprise sans pour autant révolutionner le genre. On s’attache vite à ces gamins perdus au beau milieu d’un conflit qui bouleverse une fois encore leurs vies déjà bien meurtries. L’amitié indéfectible qu’ils se sont jurés les aidera à traverser mille et une situations dangereuses.
Le casting est de toute bonne facture et on y retrouve des comédiens confirmés comme Isabelle Carré, Alex Lutz, François Damiens, Didier Bourdon et Ahmed Sylla, et dans la jeune génération Mathys Gros qui interprète Luigi et précédemment Ducobu dans « Ducobu 3. Mention spéciale à la jeune Paloma Lebeaut très convaincante dans le rôle de Luce.
Adaptation réussie des trois premiers tomes de la série de bande-dessinée de Régis Hautière et Haroc (aux éditions Casterman) La Guerre des Lulus réunit tous les genres et plaira à tous les publics autour de l’épopée chahutée de ces enfants, tout en mettant l’accent intelligemment sur les drames de la grande guerre.
Bénéficiant également d’une très belle photographie, le film fait partie des métrages à ne pas louper dans les salles obscures en ce début d’année.
Un très beau spectacle familial dont la fin laisse présager d’une suite…
Jean-Pierre Vanderlinden