La fin de l’été, c’est toujours un coup de blues pour moi, cela signifie la fin des vacances et la rentrée… Mais, cette année, pas question de se laisser aller. Alors on prend les dates que le Covid permet comme les 3 accords de bases et on y va .
Première date de cette sélection, le Zik-Zak. Vous savez comme on aime cet endroit. Il y a là une âme dédiée à la musique et les gens qui y bossent ont la bonne humeur communicative. Il n’en faut pas plus pour passer un bon moment, avec bien sûr toutes les règles en vigueur. Alors je suis passé voir Thomas Frank Hopper, le 28/8, dans le cadre du Pangotour 2020 mais aussi à Lessines pour les Summer Nights Fever, en compagnie de Fred & The Healers.
Mais commençons par le début. J’ai déjà eu l’ occasion de voir Thomas à plusieurs reprise et c’est toujours un régal. Il est entouré de Diego Higueras (guitare), Jacob Miller (guitare basse), Nicolas Scalliet (Batterie au Zik-Zak, avant de céder sa place à Louis Jassogne à Lessines) et en guest Aristide d’Agostino (Zik-Zak) .

Thomas, c’est un passionné avant tout. La scène, c’est son truc, il s’éclate et ça se voit: il sourit tout le temps tant il est heureux d’être là, et il communie avec le public. Cet échange, pour lui, est très important.
Toute cette passion, on la ressent quand les premières riffs de la guitare slide (lap steel guitar), branchée sur un ampli à lampes, nous emmène façon Jack Kerouac, on the road. « Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route. »



Ça, c’est du pur live, on joue, on s’éclate, on est libre, blues Mississippi, mais aussi quand il décroche sa guitare et nous balance son Roots Rock. Il le fait vachement bien.
En fait, si vous avez envie de vous mettre à l’écoute du blues et bien allez le voir. Après, vous serez sauvé: le blues, c’est comme une religion.
Ci-dessous, un extrait de son album album BLOODSTONE qui sort le 13/12: Into the water.
Ainsi que la setlist que j’ai trouvée 🙂 :
Thomas Frank Hopper sera au Botanique, le 13 décembre, en première partie de Eiffel. Enfin, je vous invite à visionner l’interview réalisée par Prism Studio Pro pour en savoir un plus sur cette belle personne.
Changement de lieu. Après le passage, en première partie, du fameux Thomas dont je vous parlais à l’instant, je me suis retrouvé, cette fois, à Lessines, pour un concert de l’incontournable Fred & The Healers. Fred, c’est une personnalité. À 19 ans, il était déjà connu comme un de nos grands espoirs dans le monde Blues Belge « une fois ». Vingt-six années de carrière plus tard, je confirme: c’était bien plus un espoir et il est bien contaminé au Blues bien Rock. Pour le coup, nous y sommes tous passés mais, heureusement, beaucoup d’entre nous étaient déjà vaccinés, biberonnés depuis des années à ce virus à propager.
Fred Lani, en 3 accords, avec son band, prend très vite les cordes en main et c’est parti pour un voyage Rock&Roll mais au son blues, évidemment. Le barbu ne sait pas faire autrement, c’est en lui et il fait ça depuis toujours.
Fred, c’est un performer, il aime raconter des petites histoires, on rigole bien et, pour l’occasion, on a pu bouger dans notre bulle comme des gamins. »Thank You« .
De quoi donner deux heures de prestation incroyables, avec un son fantastique. On pousse un peu le volume et on y est. Je vous invite à voir sa page Fred Lani, sa discographie et ses nombreux passages sur la planète blues sont impressionnants.
Fred Lani est accompagné de Nico Sand (batterie), de Cédric Cornez (Basse) et de Bertrand Lani (Guitare Rythmique) avec, en guest, Charly Cornez





Les photos, au complet, sont sur ma page Facebook Axel Tihon Photography. Rendez-vous pour une prochaine date au ZikZak avec Plain Jane
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