Max Bird, vulgaris’acteur : « Comment distinguer un pingouin d’un manchot, et François Cluzet de Dustin Hoffman ? »

Comme disait le philosophe Goldman : « J’irai au bout de mes rêves ». Problème, que fait-on quand on accroche ceux-ci à même pas vingt ans ? On en change ? Parti pour être biologiste et ornithologue, une rencontre avec la harpie féroce, au coeur de cette chère Amazonie, en Guyane, a donné à Max Bird un autre envol, transformant sa passion pour les sciences en véritable socle de partage et de curiosité. Interview avec un vulgaris’acteur qui fait son encyclo-spectacle avec de bonnes informations et vannes.

Bonjour Max Bird, vous viendrez nous faire un coucou en Belgique les 21, 22 et 23 novembre à Woluwe-Saint-Pierre, Mouscron et Welkenraedt. Mais, justement, quel rapport entretenez-vous avec notre pays ?

Je connais la Belgique, d’abord, parce que le milieu du spectacle est infesté de Belges talentueux ! D’ailleurs, je fais des chroniques radio dans l’émission d’Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker. Puis, je planche sur une émission pour France Télé avec Cécile Djunga.

Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que je passe chez vous. Sur ma tournée précédente, j’y ai donné une des meilleurs dates de la tournée. Je sens que sur les trois qui arrivent, nous allons bien nous éclater.

Qu’est-ce qui fait qu’une date est meilleure qu’une autre ?

Il y a plein de circonstances. Je pense que, dans le cas que j’évoquais, des fans belges me réclamaient dans leur pays, via les réseaux sociaux, depuis un moment. Il y avait une attente. Puis, il faut que le public puisse jouer son rôle. Mais il y a des régions où les gens ont moins la culture du théâtre, quand le public est aussi traqueur que la personne qui est sur la scène. Mais quand il rend autant voir plus que ce qu’on lui donne, c’est extra.

Tout a été très vite pour vous, non ? Du moins depuis que vous êtes arrivés sur Youtube.

Cela fait trois ans que je suis sur Youtube. Mais le spectacle tournait avant ça, en 2015, de manière assez confidentiel.

Vous avez donc fait le chemin inverse de pas mal de Youtubeurs qui deviennent, par la suite, des acteurs de théâtre.

Oui, c’est vrai. Et je trouve que cette façon de faire fait sens. J’ai écumé les petites scènes, j’ai fait de la musculation face à un public qui, ne me connaissant pas, était sur la défensive. C’est enrichissant. Je pense que quand on monte sur scène devant un grand public déjà acquis à sa cause, par Youtube ou un autre média, il est plus difficile d’évoluer.

Il y a eu des galères ?

Bien sûr. De l’émission de Ruquier aux baffes que je me suis prises dans le visage mais qui étaient formatrices. C’est un fait, aussi, il y a des spectacles extraordinaires qu’on voit dans une salle complètement vide. Alors, comment, avec un spectacle qui n’est pas à la hauteur de ce qu’on vient de voir, peut-on remplir une salle ? Mais c’est ma qualité : avoir la grosse naïveté de croire que je peux y arriver.

Cette envie de Youtube, elle était tout de même là avant le théâtre ?

J’avais déjà des envies de vidéos, en tout cas. Pour mes premières scènes, j’adaptais d’ailleurs des textes initialement écrits pour la vidéo. Mais, une vidéo, c’est compliqué. Il faut s’y connaître en montage, en lumière, en cadrage, ça peut vite foirer. Monter sur scène, par contre, c’est plus simple, tout passe par soi-même : la voix, le rythme, l’adrénaline. Ça m’a détendu, en fait.

Quel était ce premier sketch ?

Le tout premier ? En 2011-2012, je crois que c’était celui sur l’alcool et les jeunes. J’avais envisagé une sorte de sondage. Sur brouillon, ce n’était pas du tout un sketch. Dans le spectacle, c’est devenu ce moment où j’explique comment la molécule d’alcool rend ivre, complètement malade.

Votre vidéo la plus vue sur Youtube (2,8 millions de vues). Mais, à la base, ce n’était pas ça votre passion.

Du tout, à l’origine, faire du théâtre, ce n’était pas un rêve de gosse. Ma passion s’orientait vers la biologie; l’ornithologie. D’ailleurs, quand on y pense, c’est un rêve peu original que de vouloir être acteur.

Le problème, avec cette grande passion, c’est que j’ai très vite réalisé mon rêve, en Amazonie. Mon père étant militaire, nous sommes partis en Guyane. Vous imaginez la forêt, les longues balades. Pendants quatre ans, dont une année sabbatique, je n’ai fait que ça, en toute liberté. Bon, il fallait la santé mais, tous les matins, je partais sur le terrain, observer la nature. Le tout, sans les problèmes d’adultes.

Il n’y avait rien à faire, retourner en Guyane, après dix ans d’études avec des responsabilités d’adultes et professionnelles, ça aurait irrémédiablement joué en faveur du « c’était mieux avant » ! Alors, je me suis demandé ce qui pouvait être aussi fou que de devenir ornithologue. J’aime me dire que dans ce qui fait le sel et le poivre de l’existence, il y a cette quête du rêve, même si c’est absurde, cette propension de le pourchasser. Pas d’y arriver nécessairement mais d’essayer. Le philosophe Jean-Jacques Goldman le dit : « Y’a que les routes qui sont belles, et peu importe où elles nous mènent Ohohoh ». Le plus beau à poursuivre, c’est la quête.

Mais, j’imagine qu’il y a bien eu un moment précis où vous vous êtes dit, en Amazonie, que le but était atteint, non ?

Oui, j’avais un rêve concret. Pouvoir observer un oiseau rare, que j’ai dessiné pendant quatre ans. Le but, c’était de le prendre un photo un jour.

Cet oiseau, lequel était-ce?

La harpie féroce, un aigle géant, un super-prédateur de près d’un mètre, somptueux. Il se nourrit de paresseux et de singes, qu’il attrape avec ses serres énormes. Je l’ai cherché pendant cinq ans. Quand je l’ai finalement trouvé, j’ai senti que c’était la fin de quelque chose. D’où mon besoin de trouver un rêve de secours.

Vous alliez à l’école tout de même ?

Évidemment, à la base, j’étais inscrit au lycée en Guyane pour ma 2e et ma 1re. Je suis resté en Guyane un peu plus longtemps au final et… j’ai séché les cours copieusement. Parce que c’était maladif. La matinée était le meilleur moment pour faire des belles photos. C’est à cette période que règne la meilleure ambiance. Ce qui voulait dire qu’il n’y avait que le dimanche matin où j’avais toute latitude pour partir randonner. Le problème, en Guyane, c’est la météo. Il y a 98% d’humidité en l’air. Du coup, pour multiplier les chances, je me suis mis à sécher les cours, principalement le matin.

Vous marchez toujours en forêt ?

Oui, j’y reviens. Je suis retourné en Amazonie en 2017, j’y ai fait beaucoup de photos et… je suis retombé sur la harpie féroce. Comme si le mythe avait été brisé, n’était plus inaccessible.

Le pire, c’est que j’avais organisé un concours avec mes abonnés. Une sorte de Lotto, de pari. Ainsi, nous avions listé une série d’oiseaux. Et nous leur avions mis des points en fonction de leur rareté. La harpie féroce était, forcément, à la première place du classement. Et… en un mois, je l’avais vu. Mes abonnés étaient fous. Au point de penser que je leur avais fait une blague.

J’imagine que le grand incendie de cet été, en Amazonie, vous a profondément attristé.

Cet incendie, c’est une sorte d’accélérateur. Il ne faut pas se leurrer, l’Amazonie, ça ne va pas durer. Cet été, il y a autant d’hectares de forêt qui ont cramé que ce qui était prévu par la politique de déforestation de Bolsonaro. Mais ce n’est rien à côté de la vitesse à laquelle le système galope pour massacrer les biotopes du monde entier.

Au moins, ça a permis d’éveiller le monde à ce que nous risquons de perdre. Il ne faut pas trop se laisser rassurer par les paroles d’un Macron qui entend faire de la Guyane un gruyère pour mieux exploiter ses ressources. En vrai, c’est une inestimable bibliothèque qui est en train de brûler.

Il y a un an, vous lanciez avec différentes personnalités, des Youtubeurs notamment, le mouvement On est prêt. Où en est-on ? Quel bilan en faites-vous ?

Nous allons d’ailleurs relancer une opération du même genre. Un an après, la prise de conscience n’a pu que s’élargir, d’autant plus qu’il y a eu une convergence de moments comme la démission de Nicolas Hulot mais aussi l’Affaire du siècle qui entend attaquer l’État en justice pour son impuissance climatique. Puis, les statistiques de Google le montrent : il y a eu un bond de 100 voire 130% dans les recherches portant sur le Zéro Déchet, le réchauffement climatique. Nettement plus que pour la PMA (Procréation médicalement assistée) ou le port du voile qui sont les sujets qu’on nous balance à longueur de journée dans les médias mais qui sont en réalité bien moins décisifs.

Je pense qu’il faut parvenir à mettre les gens ensemble, pour couper court aux ragots, à ce qu’essaient de nous vendre les marchants de doute. Car, oui, bien sûr qu’ils veulent que le système continue, ils ont un gros intérêt à maintenir. Et on ne peut presque pas leur en vouloir.

Dans votre spectacle, êtes-vous aussi engagé ?

Non, ce n’est pas le but. D’ailleurs, je ne me considère pas comme un militant. L’écologie, ce n’est pas du militantisme, c’est éviter que l’homme se tue tout seul comme un con ! Juste du bon sens.

Mais, pour la prochaine bouture, cet aspect-là sera plus appuyé. Cela dit, je profite déjà de la fin de ce spectacle-ci pour, de ma voix, éteindre les doutes qu’on peut avoir quant au changement climatique. Il y a moins d’hirondelles, moins d’insectes écrasés sur les pare-brises… entre beaucoup d’autres signaux.

Que trouve-t-on dans votre spectacle, alors ?

C’est comme si, dans le fond, C’est pas Sorcier, avait croisé, dans la forme, Jim Carrey. Je me sers de sujets qu’on pourrait voir dans des documentaires, beaucoup plus que dans un one-man-show. C’est l’occasion de parler de biologie moléculaire, de sélection naturelle mais aussi du mythe d’Oedipe, de comment distinguer un pingouin d’un manchot. Et François Cluzet de Dustin Hoffman ?

En fait, ce spectacle, même si on m’enlevait toutes mes vannes, je pense qu’il serait captivant. Parce que ça me captive. J’adore ça, m’informer, faire des recherches. C’est cet engouement que je cherche à communiquer.

D’autant plus que, j’ai l’impression, les gens s’informent de moins en moins.

Pourtant ils n’ont jamais eu autant de matière pour s’informer, de manière directe. Mais oui, il y a énormément de ragots, de contre-vérités. Et ce qui est vrai est parfois noyé dans la masse. C’est moins le message de mon spectacle que celui de ma chaîne : il faut recouper les sources. Parce qu’en face de nous, il y en aura toujours qui chercheront la facilité. Qui, d’un ton professoral, vous diront que c’est comme ça. Ça donne aux éditorialistes et aux orateurs un contrôle regrettable.

Vous tombez dans des pièges, parfois, tout de même ?

Évidemment, même si je fais tout pour que ça n’arrive pas. Il m’arrive de me reposer sur des sources qui s’avèrent au final pas fiables ou, plus souvent, obsolètes. Dans le domaine des dinosaures, la vérité d’un jour n’est pas celle d’un autre. Il y a tellement de découvertes qui sont mises à jour et risquent de contrebalancer ce qu’on croit savoir.

Certaines de mes vidéos sont obsolètes. Ainsi, j’avais fait une vidéo sur le craquement de doigts. J’y expliquais que le bruit était en fait lié à la formation de la bulle gazeuse dans le liquide synovial et non son éclatement comme le disaient certains. Problème, il y a quelques mois, des scientifiques ont établi que c’était bien dû à l’éclatement.

Mais, dans ce spectacle, ce qui est bien, c’est que le spectateur n’a pas le choix, il ne peut pas zapper. Là où beaucoup ne se contentent plus que des titres d’articles de journaux pour les partager… alors que le corps de texte en dit parfois l’inverse.

C’est du spectacle vivant, je pense que ça peut ramener les jeunes au théâtre, mais aussi en librairie quand un Youtubeur sort un livre. Le contenu est moins accrocheur et tordu, je crois, que les torsions des titres sensationnalistes. Y compris dans les magazines scientifiques qui n’évitent pas cet écueil. Toutes les deux semaines, on nous annonce la découverte d’une planète jumelle de la Terre. C’est archifaux et c’est néfaste, ça nourrit l’imaginaire des gens et ça leur laisse penser qu’ils peuvent continuer de pourrir cette Terre, il y aura bien une solution. Comme si nous avions un véhicule pour atteindre l’autre bout de l’espace.

Au fond, quelle est l’idée reçue la plus énorme que vous ayez démontée ?

Que le progrès va nous sauver ? Pas si l’incite à vendre les ressources qu’on devrait protéger. Ou alors, si on croit au progrès, il faut protéger la terre. L’Homme fait partie de l’élément terre, il est hyper-reliés aux autres vivants. Et quand il modifie le taux de CO2 ou celui de l’acidité de l’eau, ça risque de mal finir. C’est comme ça qu’une extinction de masse se produit, quand les choses vont trop vite et que les vivants n’ont pas le temps de s’y adapter. Quand on dit qu’un astéroïde a mené à l’extinction des dinosaures, ça ne s’est pas passé en une nuit. Mais la composante de l’air a été modifié par ce choc. Ainsi, sont restées les seuls espèces qui ont pu s’adapter. C’est sûr, si on continue dans cette voie, ce qu’il va se passer sera comme si on se prenait un astéroïde dans la figure.

Mais la science peut-elle tout expliquer ?

Non, pas à l’heure actuelle. D’ailleurs, elle se goure sur un paquet de choses. Pour le moment, on garde Dieu pour toutes les zones d’ombre. Un jour, sans doute, si on le lui en laisse le temps, la science expliquera tout. Dans un premier temps, ça semblera mystique ou magique. Mais la science est magique !

Certains vous comparent à Jim Carrey, au niveau de votre expressivité, alors que vous n’avez vraiment connu et regardé cet acteur qu’à force de comparaisons d’observateurs.

En fait, j’ai puisé mes inspirations dans les cartoons, les personnages de Disney. Et il se trouve que ce sont aussi les références de Jim Carrey. À l’époque, je n’avais pas vu The Mask ni Ace Ventura. Je me suis fait depuis une culture Jim Carrey, c’est un immense acteur. Pas que dans le registre de la comédie.

Et un peu de Christian Clavier dans la voix ?

Ah tiens, oui, peut-être. En fait, je crois que mon ton naturel est proche de celui d’Emmanuel Curtil, le doubleur de Jim Carrey et de pas mal de dessins animés. De quoi renforcer encore la comparaison.

Dans votre spectacle, improvisez-vous ?

Au début, pas du tout, je verrouillais et updatais à chaque fois. Jusqu’à ce qu’une sorte de balais-couille s’installe. L’improvisation, c’est bénéfique, ça permet de rebondir sur l’accident. Même si, du coup, on termine moins à l’heure.

Passe-t-on facilement de Youtube à la scène, et vice-versa ?

Notons que le spectacle, ce ne sont pas les idées reçues. Le spectacle était créé bien avant. Mais je pense avoir un bon transfert, c’est le même ton, ça reste de la vulgarisation scientifique. Ceux qui me suivent pour mes vidéos comprennent, je crois, ce à quoi ils peuvent s’attendre sur scène.

Et dans l’écriture ?

Je pense que j’ai les mêmes mécanismes dans mes vidéos que sur scène. Peut-être parce que j’ai un côté plus théâtral que la moyenne. Je me prends énormément la tête. Pour mes vidéos, le texte doit être verrouillé comme je ne tourne pas d’une traite, en une prise.

Vous parliez tout à l’heure des difficultés de montage et les impératifs qui régissent les vidéos pour qu’elles soient exploitables. Vous avez dû vous accrocher, donc ?

Il y a eu plusieurs tentatives de montages. Je dois être revenu à la charge sept fois. Je m’entraînais, j’imaginais des programmes pour m’aider… et finalement monter des choses pitoyables. J’ai tâtonné énormément, j’y ai passé des heures. J’ai dû apprendre quand couper, le rythme, les incrustations, etc. Mais j’y suis arrivé.

Vous faites toujours tout vous-même, aujourd’hui ?

Mon horaire s’est bien rempli, je travaille désormais avec un monteur. Nous travaillons en étroite collaboration.

N’y a-t-il pas un risque de devenir esclave de Youtube ?

Au début, je m’imposais une cadence. Je trouvais très grave de ne pas respecter un rendez-vous . Je m’obligeais à balancer des vidéos qui auraient mérité plus de travail. Ce n’est pas comme une chronique radio, au final. Et si on prend son temps avant de revenir, j’ai constaté que les gens étaient toujours là. Ça aide à ne pas devenir esclave.

Néanmoins, je lisais, sous la vidéo d’une de vos interviews, les commentaires de pas mal de personnes heureux de voir une rencontre avec un Youtubeur bien amenée, au-delà des clichés et d’un certain mépris. Vous le ressentez ?

C’est clair, il y a un certains mépris pour ces gens qui font de la vidéo dans leurs chambres. Pourtant, ils sont auteurs et monteurs, sont devant et derrière la caméra. Franchement, être Youtubeur, c’est je crois un des boulots les plus harassants au monde. C’est agréable, de temps en temps, de se retrouver en face de journalistes qui vous considèrent comme de vrais entrepreneurs. Ce qu’on est.

Vous avez sorti un livre, aussi.

Oui, Max Bird dézingue les idées reçues, il y a deux ans. Un best of de mon travail sur Youtube. Mon éditeur voulait que j’en fasse un deuxième très vite. Mais je ne voulais pas continuer sur le même thème. Du coup, je viens de sortir Mythes et légendes cultes revisités avec amour par Max Bird aux Éditions First. Il y a des histoires celtes, japonaises, indiennes, bref les plus gros tubes qu’on puisse trouver en terme de mythes et légendes.

Et d’autres projets ?

Il y a des projets télé encore embryonnaires. Je ne peux donc rien vous en dire. Récemment, aussi, j’ai donné une conférence-spectacle autour de mes photos d’oiseaux. Pour le coup, rien n’était écrit, tout était improvisé. Je crois que ça parle au public et j’ai envie de récidiver.

Beaucoup de Youtubeurs arrivent en BD, aussi.

C’est vrai et ça a l’air de marcher fort. Pour moi, la BD est un art majeur, très. Ça ne s’improvise pas, je ne sais pas si je saurais m’y tenir.

Au final, les oiseaux, que nous apprennent-ils ?

Je ne sais pas s’ils ont tellement de rapport avec les humains. Ils sont plus proches des dinosaures et c’est sans doute pour ça qu’ils me fascinent tellement. Ils ont développé une intelligence folle. Les migrations, leur manière de faire tomber des graines sur les passages piétons car ils ont compris que le passage des voitures allait les écraser et qu’ils pourraient ensuite les récupérer. Je suis convaincu que, avec quelques millions d’années de plus, ils auraient construit des villes et créé des réseaux de communication aussi complexes, voir plus, que ce dont nous sommes capables.

Max Bird, pourquoi ce nom ?

Au départ, c’était un clin d’oeil à la Belgique, finalement. Ne voulant pas utiliser mon vrai nom, j’avais opté, au début, pour Maxime Loiseau, l’un des deux frères qu’on voit dans Tintin. Un nom très beau. Mais, mon producteur, Gérald Dahan, voulait un nom plus anglophone. Il m’a proposé Bird. C’était bien, plus court, puis surtout, ça fait moins cher quand il s’agit de payer les lettres de l’Olympia. (Rires)

© Hergé

Merci beaucoup et au plaisir de vous croiser les 21 (au W:hall de Woluwe-Saint-Pierre) 22 (au centre culturel Marius Staquet de Mouscron) et 23 (centre culturel de Welkenraedt) novembre par chez nous.

Infos et tickets : www.next-step.be/artist/96-max-bird

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.