Après 3 mois d’inactivité photographique pour raison de santé, je m’y suis remise avec un Festival qui me tient à cœur et que j’ai eu la chance de faire l’an dernier, à savoir le Ronquières Festival. Pour cette 8e édition, tous les records d’affluence ont été battus puisque ce ne sont pas moins de 48.000 festivaliers qui ont choisi de passer leur week-end sur les plaines de Ronquières. Les organisateurs avaient estimé la présence de 45.000 personnes, mais finalement, il y en a eu 3000 de plus. On est loin des 12.000 mélomanes présents en 2012. D’ailleurs, il se murmure qu’à l’avenir un 3e jour et/ou une 3e scène pourraient voir le jour.
Pour cette première journée, on avait annoncé une météo clémente pour ce samedi. En effet, il ne fait pas caniculaire, plutôt un peu nuageux et la température est idéale. J’arrive sur le site à l’ouverture, de sorte à ne pas rater le 1er artiste.
À cette heure-ci, le public est encore timide, mais aux entrées, la file est tout de même longue. Une fois entrée sur le site, je commence par aller saluer les collègues au point « Presse ». Quel plaisir de les revoir.
Il est 12h30 et il est déjà l’heure de rejoindre la scène « Bâbord » LE LOUP, grande gagnante du concours Tremplin du Ronquières Festival. Elle est accompagnée par Jérémie de Grom aux pads et Morgan Denys aux guitares.

Ils nous livrent un set tout en douceur, mais qui ne manque pas d’intensité.
Le concept à Ronquières est extrêmement bien fait. Il n’y a jamais moyen de louper un artiste, car il y a toujours 10 minutes de battement entre chaque concert les 2 scènes ne sont pas loin l’une de l’autre permettant d’alterner chaque artiste. Nous, photographes, apprécions particulièrement le fait de ne pas devoir faire de choix artistique pour nos reportages photo.
C’est donc à l’aise que je me dirige vers la scène « Tribord » pour le second concert. C’est en effet au tour de GLAUQUE de fouler la scène.

Ce band, initialement proposé en duo, pratique un rap alternant propos emprunts de colère et d’amour. Il s’en dégage une certaine fragilité. Ce n’est pas trop ma tasse de thé, mais il faut avouer qu’ils le font plutôt bien.
Retour ensuite à « Bâbord ». Je n’avais pas encore eu l’occasion de voir ce duo féminin nommé Juicy, mais j’en avais entendu de bonnes critiques et en effet, les filles sont originales et énergiques. Après seulement 2 EP, les demoiselles peuvent être fières d’avoir à leur compteur 104 concerts donnés entre autres en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Brésil, et bien évidemment en Belgique.

C’est pétillant et on se laisse facilement emporter dans l’univers R’n’b de ces deux performeuses. Affaire à suivre en tout cas !
La journée bat son plein et les concerts s’enchainent. Une toute jeune et jolie jeune femme prend possession de la scène « Tribord ». Il s’agit de Claire Laffut. Souriante à souhait, on dirait un petit bonbon acidulé. C’est extrêmement agréable de photographier cette artiste photogénique belge de 23 ans qui a sorti son premier EP. Pour la petite anecdote, soulignons également qu’elle a intégré la team des égéries Chanel.

Dans un univers pop teinté d’influences soul, de jazz, de reggae et même un peu de bossa-nova, la jeune demoiselle a l’air plutôt à l’aise sur scène.
À présent tous à « Bâbord » pour Last Train. Alors là, on prend une claque ! Ces jeunes ont tout des grands ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça déménage « grave ».
J’en avais entendu parler, mais je ne m’attendais pas à tant d’énergie au travers de leur univers rock hypnotique. C’est assez écorché, mais plutôt bien maitrisé. Les tournées se multiplient apparemment. Notons qu’ils seront notamment au Zik-Zak le 14 novembre prochain.

Avant de rejoindre l’artiste suivante sur la scène « Tribord », je pars me restaurer sur la plaine et en profite pour faire quelques photos, car l’heure avance tout doucement.
Je redescends ensuite, car Cœur de Pirate va monter sur scène. J’ai déjà eu l’occasion de la voir plusieurs fois en festival. Décor sur fond de drapé disco, tout de blanc vêtue, Béatrice Martin, de son vrai nom n’est plus novice. En 10 ans, elle a vendu 1.000.000 d’albums et a donné de nombreux concerts dans plus de 10 pays. C’est dire si cette artiste est une habituée de la scène.

Elle alterne entre titres connus et morceaux issus de son 4e album pour le plus grand plaisir du public nombreux qui s’est déplacé pour la voir.
Il est 17h40 et Typh Barrow, grande habituée également des festivals fait son entrée. Cela fait aussi plusieurs années que je la vois en festival.
La belle en a fait du chemin depuis son showcase au Médiamarkt de Woluwé où je l’avais découverte il y a plusieurs années.

Performeuse perfectionniste, Typh a fait salle comble en 2018 et a reçu de nombreuses récompenses ainsi qu’un disque d’or. Elle peut se vanter d’avoir été n°1 des ventes. Cette artiste soul belge ne laisse jamais indifférent lors de ses passages. Très appréciée du public belge, elle a su, encore une fois, nous faire part de cette générosité qui la caractérise.
Après Typh Barrow, c’est au tour de Boulevard des Airs de monter sur la scène « Tribord ». Encore un jeune groupe dont j’ai entendu parler, mais je n’avais encore jamais vu.

Ils sont pour l’instant en studio, mais ils ont dévoilé un titre de leur nouvel album « Je me dis que toi aussi ». Souhaitons leur bonne chance pour la suite.
Nous voilà arrivés au moment que je préfère, car si vous avez déjà lu mes rubriques, vous savez à quel point je suis fan de Mustii. À 19h50, il arrive, comme à chaque fois, dans un costume de scène qui ne laisse pas indifférent.

En grande forme, on sent le bonheur qu’il a d’être sur scène et d’approcher son public qu’il aime tant. La plaine est bondée. Pas de doute ses fans sont au rendez-vous.
Thomas virevolte comme à son habitude pendant une heure de show et finira par laisser monter les photographes sur scène à la fin de son set. On ne se lasse jamais de cet artiste multifacettes extrêmement complet.

Sa voix, sa présence scénique, son charisme font de lui le « chouchou » de beaucoup de fans qui le suivent partout à travers ses concerts. Nous avons le droit, et quel bonheur, de « shooter » tout le concert.

Thomas ne reste jamais sur scène pendant tout le concert, car il se veut très proche de son public. Tantôt saisissant le GSM d’un fan, tantôt emmené dans la foule par le public qui le surélève et le ramène ou encore montant sur la structure métallique de la scène, ça aussi, c’est Mustii.

Encore un top concert et vivement celui qui sera donné le 28 septembre prochain dans l’enceinte de l’Abbaye de Villers. Ça nous promet de beaux moments.
Voilà qui referme cette première journée en ce me concerne. Mes douleurs ne me permettront pas de rester pour les derniers concerts et surtout, je veux me ménager pour le lendemain, car une autre belle affiche nous attend.
(Texte et photos ManuGo Photography)
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