Le festival Anima de Bruxelles débute ce soir à Flagey. Des dizaines de projections auront lieu d’ici à la soirée de clôture qui se déroule le dimanche 10 mars 2019. Si les séances C’est du Belge et Best of Shorts ne sont plus à présenter, voici la critique complète d’Another Day of Life.
NB: En plus d’être diffusé lors de la cérémonie d’ouverture, Another Day of Life sera également diffusé le vendredi 8 mars à 19h30. Pour réserver, c’est ici!
Soirée d’ouverture : Another Day of Life
Le film d’ouverture d’Anima 2019 est le long-métrage poignant de Raúl de la Fuente et Damian Nenow, qui sera d’ailleurs présent avec l’équipe belge du film au Studio 4 de Flagey pour la présentation du film. L’histoire proposée est celle d’un journaliste polonais du du nom de Kapuscinski se rendant en Angola lors de sa prise d’indépendance en 1975.
Synopsis d’Another Day of Life
Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste. C’est un fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au cœur du conflit. Il assiste une fois de plus à la dure réalité de la guerre et se découvre un sentiment d’impuissance. L’Angola le changera à jamais : parti journaliste de Pologne, il en revient écrivain.
La critique complète d’Another Day of Life
Mêlant images historiques et sons d’époques, ce projet ambitieux se situe entre le film d’animation et le documentaire historique. L’histoire et les témoignages filmés sont authentiques. Les dessins sont magistraux. L’histoire est troublante. L’ambiance est haletante. Les personnages sont captivants. Le dénouement est troublant.

Du départ des colonialistes portugais à l’implication de l’Afrique du Sud dans le conflit en passant par les récits de combattants rencontrés par Kapuscinski, de nombreux aspects de ce conflit sont traités de manière brutale et sans concessions. On a l’impression de se retrouver derrière les lignes ennemies en compagnie du héros à de nombreuses reprises.
Ce long métrage, fruit d’une collaboration entre la Pologne, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne et la Hongrie, risque de marquer fortement les esprits tant par sa forme que par son contenu. Ne partez pas trop vite et attendez la fin du générique avant de quitter la salle.

Un petit bijou à ne pas manquer qui risque de choquer les âmes sensibles. Un seul petit regret, on aurait aimé en savoir encore plus sur les dessous de cette période de l’histoire mouvementée d’Angola. Tous les secrets Kapuscinski ne sont sûrement pas révélés dans l’histoire mais l’on se rend quand même bien compte des conditions rudes dans lesquelles il a du accomplir son métier.
Note: Ma note (4 étoiles sur 5) – Vu en salle à Flagey en projection presse.
Copyright Kanaki Films

My god ça semble enormissime! Je crois pas l’avoir vu à l’affiche… je vais scruter. Merci pour la découverte!