Ce week-end s’annonce printanier et c’est tout bénéfice car, comme chaque année, le Bright Brussels, Festival des lumières, prend ses quartiers dans notre capitale.
Me voici donc prête en ce jeudi soir, jour de la Saint-Valentin, armée de mon reflex et de mon trépied sachant que j’avais adoré cet Event l’an dernier.
Je décide de démarrer du Kanal Centre Pompidou, ex-garage Citroen, où Romain Tardy y a planté sont installation « Indoor » intitulée Future Runs Act II (j’en profite pour dire aux lecteurs qu’un plan du parcours y est posé sur des tables).
Il s’agit d’un dispositif lumineux et sonore constitué de 15 modules LED et qui ont été pensés comme des morceaux démantelés d’une architecture, lesquels ayant une double vie.

Je ne m’attarde pas trop sachant que le temps file à l’allure « v prime » et qu’il y a beaucoup de choses à voir. Je traverse donc ensuite le Quai à la Chaux aux arbres éclairés où « fritkot » et autres ambulants y ont pris racine pour ceux qui auraient une petite faim.
J’arrive ensuite tout naturellement au Quai à la Houille où je me pose un moment pour contempler la Cathedral of Light tant celle-ci invite inspire la sérénité.
Tout comme l’idée d’une église, les gens sont attirés hors de l’obscurité pour s’engouffrer dans cette « cathédrale » constituée de milliers de petits globes rendant la lumière hypnotisante.
D’ailleurs, on ne s’y trompe pas ; tout le monde s’arrête pour prendre des photos, que ce soit avec un smartphone ou, comme moi, avec un appareil photo monté sur un trépied.
Comme c’est beau !

Bon, ce n’est pas tout ça mais le temps passe super vite et il y a encore beaucoup de choses à découvrir.
En continuant mon chemin, je suis attirée par un spectacle lumineux en mouvement qui monte et qui descend que j’aperçois au Quai au Bois à Brûler.
Il s’agit d’Abstract, la réalisation du Collectif Coin, qui est un dispositif représentant une matrice de 90 pixels où chaque pixel peut se déplacer sur son axe vertical. Maxime Houet, artiste ayant réalisé cette structure nous invite dans un voyage intérieur d’où il est difficile de décoller.

Je sais que la façade de l’église du Béguinage, Place du Béguinage nous réserve de superbes illuminations avec ses Enluminures Célestes.
Comme c’est sur mon chemin, je me dirige donc vers cet endroit que je sais d’ores et déjà féerique.
Cette année, la thématique s’articule autour du monde qui bouge, de l’univers urbain qui change passant du patrimoine vers la modernité.
J’y reste un moment tant ce spectacle est magnifique !

Je termine ensuite cette soirée par les structures NJÖRD de l’artiste Wilfried Della Rossa Place du Vismet face à l’église Sainte-Catherine également éclairée pour l’occasion.
Il s’agit d’une installation lumineuse où un joli ballet de plumes et de lumière voltigent dans un mystérieux sanctuaire au travers de structures verticales transparentes.
Il est à noter que cette œuvre a été choisie par le jury du festival pour célébrer les 30 ans de la Région de Bruxelles-Capitale.

Encore un endroit qu’il est difficile de quitter.
Ainsi s’achève la première soirée de ce festival lumineux sur la jolie façade de l’Église Sainte-Catherine.

Il n’est pas possible selon moi de tout faire en une soirée si l’on prend la peine de se poser avec son matériel.
Restez-donc connectés pour la suite car un second reportage photo suivra.
Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, il s’agit d’un événement gratuit ouvert à tout public qui se déroule du 14 au 17 février inclus de 18h30 à 23h00
Le parcours s’étend vers le cœur historique de la ville en traversant les quartiers « Béguinage-Lepage, Marchés aux Grains et Dansaert » entre Sainctelette et Sainte-Catherine.
https://visit.brussels/en/sites/bright/m_place/light-connector-ocubo-pt
Bonne visite et à tout bientôt pour la suite.
(Texte et photos ManuGo Photography)
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