Je suis un véritable show mais je ne passe pas à la télé. Je suis partout, surtout dans votre poche. Je suis aussi addictif que Netflix même si on ne me regarde pas. En quelques épisodes, vos oreilles ne pourront plus se passer de moi. Je m’appelle Distorsion, je suis un podcast et je vous serai bientôt indispensable.
Si comme moi les podcasts vous ont rendu accro il y a bien longtemps déjà, alors je pense que Distorsion ne devrait pas vous être inconnu. Si, par contre, vous êtes néophyte ou qu’Apple Podcast, Google Play ou même Soundcloud ne vous dit pas grand-chose alors vous feriez mieux de lire ces quelques lignes, vous risqueriez de découvrir votre prochaine addiction.
Distorsion, quésaco ?
Vous êtes sur le point d’écouter Distorsion, un podcast sur des histoires étranges de l’ère numérique. Voilà déjà cinquante épisodes que cette simple phrase fait naître chez bon nombre de Distordus des frissons d’exaltation, présageant toujours de nouveaux mystères à découvrir, décoder et parfois percer. Les mystères, qui n’aime pas ça ? Disparitions mystérieuses, catfish, meurtres irrésolus, creepypastas, complots d’états… Des énigmes, il y en a partout et à l’ère de Reddit, YouTube et autres Twitter, les internautes se muent en véritables enquêteurs à faire pâlir les agents de la CIA. Internet regorge d’affaires irrésolues, à chaque épisode, Distorsion nous en présente une et ce depuis quatre saisons.
Derrière le micro, il y a Émile et Sébastien, deux grands passionnés de technologie et de culture internet. Tous deux évoluent dans le domaine de la communication et du marketing numérique et se plaisent à errer dans les bas-fonds d’internet à la recherche de croustillantes histoires à raconter ! C’est autour d’une bonne bière que nos deux hôtes se rassemblent pour nous conter des histoires toutes plus fascinantes les unes que les autres, avec humour et professionnalisme. Entre truecrime, creepypastas, théories du complot, c’est toujours un plaisir immense de s’immerger dans un épisode de Distorsion. En témoigne la communauté active et grandissante qui s’est forgée autour de l’émission sur les réseaux sociaux, où des distordus échangent, chaque jour, articles et opinions sur les histoires étranges qui rythment nos actualités.
De truecrime en creepypasta, de complot en catfish
En cinquante épisodes, Emile et Sébastien ont déjà investigué de nombreux sujets, tous plus fascinants les uns que les autres. C’est en mars 2017 que l’aventure a commencé avec un premier épisode sur le cas interpellant de Marina Joyce, cette YouTubeuse britannique qui, en 2016, a adopté un comportement on ne peut plus étrange tout en présentant des marques d’abus physiques. Un épisode et la machine était lancée, embrayant ensuite sur une affaire qui hante encore de nombreux esprits, celle de la disparition d’Elisa Lam, cette blogueuse canadienne dont on a perdu la trace à Los Angeles et qui fut retrouvée dans le réservoir d’eau situé sur le toit du Cecil Hotel.
C’est ensuite à une creepypasta incontournable que nos deux enquêteurs préférés se sont attaqués, celle du fameux Slender Man. Cette créature mythique, née dans les méandres des forums de discussion, le premier grand mythe créé sur le net si l’on en croit la BBC. Rappelez-vous, en 2014 deux fillettes originaires du Wisconsin avaient violemment poignardé leur amie, prétendant avoir agi selon la volonté du Slender Man, cet homme sans visage aux bras démesurément longs.
C’est avec l’histoire bien sordide de Luka Magnotta, sobrement surnommé « le dépeceur de Montréal », que se terminera la première saison de Distorsion avec un panel d’enquêtes fascinantes allant dans tous les sens pourvu que le numérique y ait sa place. Emile et Sébastien pensait faire cette émission pour cinquante personne mais le succès est au rendez-vous pour ce podcast d’une rare qualité. Dès lors, les enquêtes se poursuivent pour trois autres saisons, avec une quatrième lancée en grande pompe en octobre dernier avec la tragique histoire de la famille Shafia. Une quatrième saison qui semble déjà d’un calibre encore plus lourd et qui nous a livré quelques derniers épisodes aussi délirants que captivants ; l’affaire de la tarte au citron vert qui cacherait un bien joli complot gouvernemental, le mythe de Candle Cove cette intrigante émission qui faisait cauchemarder les enfants ou encore l’incroyable cas de Shelly Cartier, cette jeune femme ayant réussi à piéger Chris Andersen, une star de la NBA ainsi qu’une jeune aspirante mannequin de 16 ans. Tout cela est ponctué de belles collaborations avec Victoria Charlton, Generation Why, le Bureau des Mystères et même Simon Predj, géniteur du merveilleux podcast Ars Moriendi. Bref, chaque épisode n’est que pure délectation à l’écoute de ses enquêtes toujours parfaitement documentées, doublées d’opinions souvent éclairés de la part des deux animateurs.
Le fait est qu’au bout de cinquante épisodes – le dernier enregistré en live pour fêter ça – le public ne se lasse toujours pas et en redemande. Un bon podcast, ça s’écoute comme on regarde une série bien addictive. Alors allez-y, à la manière d’une saison de Game of Thrones ou Black Mirror, vous avez cinquante épisodes pour devenir accro, mais ça arrivera bien plus vite, je peux vous l’assurer ! Puisque la qualité est au rendez-vous et que les mystères numériques sont presque intarissables, je suppose que l’on peut espérer encore de nombreuses saisons et surtout souhaiter une longue vie à Distorsion et beaucoup d’inspiration à Emile et Sébastien. Oui Monsieur !
Distorsion, un podcast d’Émile Gauthier et Sébastien Lévesque
À écouter sur Apple Podcast, Google Play, Soundcloud,…
Vous voulez soutenir Seb et Emile ? Offrez-leur une tournée de bière, vous ne serez pas déçus !
Je suis plus que vendue Distorsion, y’a pas un épisode que j’écoute pas aussitôt sorti, le groupe de discussion Facebook est tout simplement incroyable, on partage, on échange, analyse… et jamais de bizbille! Émile et Sébastien sont super présents dans le groupe aussi et dernièrement je me suis fait le plaisir d’aller à leurs meetup. C’était génial de tous se rencontrer en personne, on se sens comme en famille. La famille Distordues!