Être un journaliste spécialisé en art lyrique, c’est sympathique mais ça peut vite devenir monotone. Alors lorsque son rédacteur en chef l’envoie en Argentine pour couvrir l’inauguration d’un nouvel opéra, Victor est plus que ravi. Pensez donc, voyager en première classe à bord d’un rutilant paquebot et découvrir le Nouveau Monde, il y a de quoi faire bien des envieux.
Seulement voilà, ce qui devait être un séjour agréable et riche en découvertes pour le jeune reporter français se transforme en aventure épique lorsqu’il débarque dans une partie du monde certes paradisiaque mais également en proie à la révolution (Zapata et Pacho Villa ne sont pas loin). Lors de ses tribulations, Victor, contraint de séjourner durant deux mois dans une tribu indienne, fait la découverte d’une mixture étonnante concoctée à partir de cacao, de sucre de canne et de farine de banane. Une boisson aux multiples bienfaits dont il ramène la recette dans ses bagages.
Une fois rentré en France, Victor, le journaliste, se transforme en alchimiste et parvient au bout de nombreux essais à reproduire à l’identique la boisson qui lui a tant fait de bien lors de son escapade sud-américaine. Grandement étonné par l’intérêt porté par son entourage à cette boisson chocolatée, Victor décide sur un coup de tête de la commercialiser.
Le célèbre Banania est né.
« Le goût est un délice réparateur, rappelle celui du chocolat en moins amer auquel s’ajoutent d’autres saveurs que je ne parviens pas à reconnaître. C’est aussi onctueux que sucré. A la fois sauvage et domestiqué »

Quand on est journaliste et que l’on apprend que l’un de ses aïeux a eu une vie à ce point particulière, qu’elle a été cachée à toute la famille pendant des années, on a forcément la curiosité qui s’éveille. Il n’en fallait en tout cas pas beaucoup plus pour que Thierry Montoriol, également écrivain, décide de raconter l‘histoire de cet arrière-grand-père maternel hors du commun en se basant principalement sur ses carnets de reportage.
Cela nous donne un récit exotique (du moins dans sa première partie) plein de rebondissements et d’humour (ah, cette scène du repas chez les Indiens digne d’Indiana Jones).
Un roman dans lequel on retrouve avec plaisir la jolie plume de Montoriol qui avait déjà fait beaucoup parler de lui avec son précédent roman « Le baiser de la tortue » paru lui aussi chez Gaïa. Un bon conseil, les premiers frimas sont là, n’hésitez pas à accompagner la lecture du Roi Chocolat d’un bol de cacao chaud. L’immersion sera totale.
Titre : Le Roi Chocolat
Auteur : Thierry Montoriol
Genre : Roman
Editeur : http://www.gaia-editions.com/nos-dernieres-parutions
Nbr de pages : 432
Date de sortie : 22/08/2018
Prix : 22€
Bonjour,
Je suis courbevoisienne, je m’appelle Martine Voisin et j’habite sur l’ancienne usine Banania.
La mairie de Courbevoie a décidé de mettre en valeur le patrimoine industrielle de la ville et je fais partie de l’équipe mise en place à ce propos. Je suis à la recherche d’une photo de cette usine pour réaliser un totem extérieur qui indiquera l’emplacement de cette usine au produit emblématique. Pourriez-vous contactez le petit-fils du fondateur Thierry Montoriol dont je ne connais pas les coordonnées pour savoir s’il serait en possession de photos concernant cette usine dans l’attente de votre réponse dont je vous remercie, je vous prie d’agréer mes salutations distinguées. Martine Voisin (0680951923 _ mvoisin1@orange.fr)
Bonjour, malheureusement je n’ai pas les coordonnées de Mr Montoriol, néanmoins je constate qu’il possède un compte Facebook. Peut-être pourriez-vous le contacter via ce réseau social. Bien à vous.