Un fil d’équilibre, des ficelles qui donnent vies et la petite reine dans tous ses états aux Fêtes Romanes du Wolubilis
J’avais décidé de ne pas passer par les Fêtes Romanes cette année afin de mettre au repos mon genou mais j’y suis malgré tout allée faire un tour ce samedi. Comme chaque année, ce festival bruxellois familial a eu lieu sur le site de Wolubilis durant les deux jours du dernier week-end de septembre et comme l’an dernier également, la météo était avec nous. Nouveauté pour cette Édition et en avant-goût du festival, des « pré-romanes » se sont déroulées les 20 et 28 septembre.
Au menu de cette année, 25 compagnies belges et internationales nous ont offert plus de 60 spectacles répartis sur une vingtaine de scènes mettant à l’honneur du théâtre de rue, du cirque contemporain, de la danse, des numéros aériens, jongleries, acrobaties, du théâtre d’objets, des marionnettes et de la pyrotechnie.
Comme chaque année, une quarantaine de créateurs étaient présents au travers du Village des Assos, du Village Durable et le public pouvait participer à divers ateliers pour petits et grands.
Par rapport à mon heure d’arrivée, j’ai eu l’occasion de prendre en photo quatre spectacles très sympas.
En arrivant sur le site, j’ai assisté à la fin du numéro circassien de Monica Jorik d’Elia alias Jorik C’è luttant constamment entre stabilité et déséquilibre sur un monocycle et pratiquant du Slack Rope (funambulisme) dont le défi principal était « Keep going, you can make it ! » et ça l’a fait. Pour en savoir plus, consultez la page FB.
À peine le spectacle terminé, je repère un autre spectacle qui se prépare un peu plus haut sur la Place du Temps Libre et me dirige directement vers celui-ci. Une jolie brésilienne très dynamique du nom de Jessica Arpin nous y attend avec son vélo jaune pour une représentation acrobatique de 50 minutes intitulée Kalabaziqui conte l’histoire d’une jeune femme étrangère amoureuse de son pays d’accueil qu’elle n’a pas du tout envie de quitter. Une solution se présente à elle : se marier …. Mais pas avec n’importe qui.
Jessica nous emmène dans son univers en faisant participer le public tant pour son enterrement de vie de jeune fille que pour les deux prétendants qu’elle choisit minutieusement et qu’elle va mettre en compétition. On passe un moment délicieux où on ne s’ennuie pas une seule seconde ! La preuve en images ci-dessous. Plus d’infos ici.
L’après-midi suit son cours et je me dirige un peu plus loin où je suis surprise par une grande structure métallique implantée en plein milieu du parc qui se situe tout autour de l’Athénée. À travers un mouvement de balancier, un duo d’équilibristes de la Cie Migration traverse le paysage debout, assis, couchés avec une fluidité et une synchronisation parfaites. La Migration est dédiée au spectacle vivant et à la création de structure cinétique, alliant cirque et travail plastique. Elle cherche à porter au paysage une attention particulière, différente et nous sommes instantanément conquis. Pour en savoir davantage, cliquez ici
Avant de quitter les Fêtes Romanes, je fais un arrêt sur un spectacle de marionnettes où Golondrino nous raconte, au travers des petites histoires félines, le hasard, les choses simples qui marchent avec des systèmes compliqués et des systèmes simples qui compliquent les choses.
Il plonge instantanément petits et grands dans son histoire où on se retrouve fascinés par la dextérité dont il fait preuve en articulant ce petit chat en bois et ce petit ver de terre sous des bruitages qui apportent un petit plus. Pendant 30 minutes, on prend beaucoup de plaisir à l’observer.
Voilà qui achève mon passage aux Fêtes Romanes cette année. C’est toujours un réel plaisir d’y faire un saut. Rendez-vous en 2019 pour de nouvelles aventures.