Au croisement du cirque et des arts visuels, Portmanteau a proposé un chassé-croisé « équilibrisque » au Festival Up !
Est-il besoin de présenter l’Espace Catastrophe, le Centre International de Création des Arts du Cirque, projet culturel pluriel et multifacettes entièrement dédié aux pratiques circassiennes contemporaines. Dans ce contexte, du 12 au 25 mars inclus, « Le Festival Up !, Biennale Internationale du Cirque » a pris ses quartiers dans 13 lieux de spectacles à Bruxelles dont, entre autres, Le 140 – Wolubilis – le Théâtre Marni – l’Espace Catastrophe etc. Une multitude d’artistes internationaux s’y sont produits et nous ont offert 30 spectacles dont 8 Créations « UP! » et 10 Premières belges, un régal pour les yeux …
Le Festival Up ! met le cirque contemporain à l’honneur. Celui-ci rassemble diverses disciplines s’inspirant du Théâtre, du Cinéma Burlesque, de la danse, des Arts Plastiques etc. Les artistes y expérimentent différents langages, de nouvelles gestuelles au travers de techniques acrobatiques parfois risquées.
Ce 23 mars, j’ai voulu découvrir PORTMANTEAU au Théâtre Marni à Ixelles et je n’ai pas été déçue (je salue au passage l’excellent accueil du Théâtre qui nous ont installées mon amie et moi-même dans la salle, un peu avant l’arrivée des spectateurs). Encore merci à eux.
PORTMANTEAU a été créé par Luis Sartori do Vale, né en 1982 et Mira Ravald. Luis nous vient de Belo Horizonte au Brésil et vit actuellement à Helsinki en Finlande.
Dans l’univers de PORTMANTEAU, Mira Ravald, équilibriste, se promène sur un fil d’acier tendu entre les balles du jongleur Luis à travers un chassé-croisé de leurs corps qui se glissent sous d’intrigantes images projetées sur grand écran par d’anciens projecteurs. On se retrouve au croisement du cirque et des arts visuels et c’est juste magnifique pour les yeux. Pour ce faire, ils sont assistés par Jere Mönkkönen mais tous trois déplacent tour à tour les projecteurs au fur et à mesure de l’avancement du spectacle.
Ce joli ballet parfaitement orchestré ne serait pas pareil sans la contrebasse de Antonio Alemanno qui ajoute cette tension et ce suspense auprès des spectateurs fascinés par la beauté de cette performance durant laquelle on sent une grande complicité entre Luis et Mira.
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