Les bUNNY bLACK bONES sont de retour avec un nouvel album « Androgynous Virtual Star », et le moins qu’on puisse dire c’est que ce deuxième opus envoie du lourd ! Entre hard rock et glam rock de qualité, les Liégeois nous assènent dans la tronches douze nouvelles compos hyper efficaces et se fendent d’une cover des Osmond Brothers pas piquée des hannetons. Rien que du bonheur !
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Surfant sur le revival 70’s qui pointe le bout de son nez depuis quelques années, bUNNY bLACK bONES fait mieux que nous replonger dans l’époque bénie de groupes comme Slade, The Sweet, T Rex, Suzi Quatro et autres Osmond Brothers, le groupe se forge un style et une réelle personnalité à force de concerts survitaminés sur les scènes belges.
JP Devox (guitares) Marc Ilari (batterie) Laurent Liégeois (voix) et Raphael Martin (basse) connaissent la musique en matière de rock efficace et d’ « Androgyny », la plage qui ouvre l’album, à « Natural Born Rocker » qui le clôture, on retrouve tous les éléments qui faisaient le charme du glam rock original développé au Royaume-Uni dans les années 1971-1975 avant de s’étendre jusqu’aux années 1980 : des titres facilement mémorables, des riffs ravageurs et une voix typée (3lip Star !) juste comme il faut.

De plus; l’album bénéficie d’une production réellement digne de ce nom et d’un son encore un cran au dessus de leur premier album que j’avais déjà encensé dans ces colonnes. Mention spéciale à « Androgyny » dont le riff vous happe immédiatement et dont la rythmique rappelle un peu ce que faisait un certain Gary Glitter, à l’étonnant et envoûtant « Don’t Ever Tell Me » et sa progression qui va crescendo, au très Slade « Hang Up Your Gloves » et à « Natural 3orn Rocker » que n’auraient pas renié les New York Dolls. Il y a pire en matière de références, non?

En résumé, Androgynous Virtual Star est un putain d’album d’aujourd’hui truffé de références à peine cachées au glam rock 70’s et qui mérite toute votre attention.
Maintenant si vous passez à côté vous n’aurez plus d’excuses, je vous aurai prévenu !
Jean-Pierre Vanderlinden