La semaine ciné de Julien: des zombies, Batman (ou presque), des hamburgers, une ville fantôme, des ados américains, et même des fessées… !

Le calme avant la tempête… Voilà comme on pourrait qualifier cette dernière semaine ciné, avant les sept sorties du mercredi 15 et les huit du mercredi 22 février ! Et puis, c’est vrai, au niveau de la qualité, il n’y a pas vraiment eu de grosses sorties si ce n’est « American Honey », Le Fondateur », « Seuls », « Lego Batman: le Film ». A moins que « 50 Nuances Plus Sombres » soit considéré comme tel, mais pas dans le même sens du terme alors… Sinon, cette semaine ciné a vu la chance filer aux cinéphiles belges et fans de la saga « Resident Evil » de voir en Belgique le « Chapitre Final », étant donné que sa sortie est tout simplement annulée. Mais comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai pu voir pour vous (et pour moi) la dernière aventure d’Alice, non pas aux Pays des Merveilles, mais à Givet !

Qu’est-ce qu’on attend alors pour savoir ce qu’il faut retenir de ces sorties ciné ? Let’s go pour une nouvelle semaine ciné de Julien !

SEMAINE 06 (08/02 au 14/02): 6 films vus

Même pas mal !

50-nuances-plus-sombres-affiche-definitive-01CINQUANTE NUANCES PLUS SOMBRES

Vu au cinéma ACINAPOLIS à Namur

Sortie du film: le 08 février 2017

Réalisateur(s): James Foley

Acteur(s): Dakota Johnson, Jamie Dornan, Bella Heathcote, Kim Basinger

Genre(s): Romance, érotique
Durée: 1h58

Résumé:
C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia.
Cette dernière exige un nouveau contrat avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune.

Signe(s) particulier(s): 

– second épisode adapté de la trilogie de bouquins signés E. L. James, après « Cinquante Nuances de Grey » (2015), et avant « Cinquante Nuances plus Claires » (2019);

– le film est scénarisé par Nial Leonard, le mari de l’auteure des bouquins.

Le(s) +

La bande-originale concoctée affiche la crème de la crème de ce qui cartonne actuellement en radio (surtout aux USA), avec notamment Taylor Swift, Nick Jonas, Kygo, Nicki Minaj, Zayn, Tove Lo, John Legend, Sia, The Avener, etc. Les décors sont toujours aussi chics, les seins d’Anastasia toujours aussi mignons et les fesses de Christian toujours aussi joufflues…

Le(s) –

Voilà un sacré ramassis de clichés, parsemé de placements de produits. Et puis, que dire du scénario de cette suite ? Vide ! Anastasia revient aussi vite qu’elle est partie, tandis qu’elle est faussement menacée par une ex de Christian, mais aussi par son patron (le vilain) et l’ancienne maîtresse SM (la vilaine) de Chri-Chri, tous deux jaloux. Et puis, c’est à peu près tout, sauf que le dominateur Grey a risqué de mourir dans un accident d’hélicoptère, et a enfin demandé la main de sa chère (et trop) tendre.

On ne va pas tourner autour du pot: alors que le bouquin se veut sulfureux et exotique, « Cinquante Nuances Plus Sombres » est une romance platonique sans légèreté, à laquelle on ne croit pas une seule seconde, conçue pour être vue par le plus large des publics. On s’ennuie devant tant de mièvreries et d’incohérences, malgré les quelques touches de piments auxquelles sont confrontés nos amoureux.

Note: 7/20

Tout est encore plus super génial !

lego_batman_le_filmLEGO BATMAN: LE FILM

Vu au cinéma ACINAPOLIS à Namur

Sortie du film: le 08 février 2017

Réalisateur(s): Chris McKay

Acteur(s): Philippe Valmont, Rayane Bensetti, Stéphane Bern

Genre(s): Animation
Durée: 1h45

Résumé: Il en rêvait depuis « La Grande Aventure Lego » : Batman est enfin le héros de son propre film ! Mais la situation a bien changé à Gotham – et s’il veut sauver la ville des griffes du Joker, il lui faudra arrêter de jouer au justicier masqué et découvrir le travail d’équipe ! Peut-être pourra-t-il alors se décoincer un peu…

Signe(s) particulier(s): 

– après le carton critique et commercial de « La Grande Aventure Lego » de Phil Lord et Chris Miller (2014), il était inconcevable que l’univers adapté de ces jeux, auxquels on a tous joué, s’arrête là ! Et ce n’est pas prêt de s’arrêter puisque « Lego Ninjago: le Film » (de Charlie Bean) sortira en septembre prochain, tandis que la suite de « La Grande Aventure Lego » (de Mike Mitchell) débarquera sur nos écrans en 2018;

– c’est le superviseur des effets visuels et le chef-monteur du premier film qui signe cette fois-ci cet épisode, qui est pour l’occasion son premier long-métrage.

Le(s) +

On retrouve dans ce spin-off la même hilarité de mise en scène que dans « La Grande Aventure Lego »: c’est une pile électrique qui ne s’arrête jamais durant cent minutes ! Visuellement épatant, on se demande comment s’est possible d’obtenir une telle fluidité d’images en respectant le graphisme des personnages et pièces des jouets Lego ! Bluffant ! De plus, on est ébloui par l’explosion de couleurs et de détails de chaque scène. C’est sûr: l’équipe qui travaille derrière ce film est juste exceptionnelle et passionnée. Et elle s’est aussi amusée, tant ce « Lego Batman: le Film » respire le bon esprit, et brille par ses nombreux clins d’œil, jamais lourds, et toujours bien pensés ! Ainsi, ce film d’animation égratigne (à sa juste valeur) l’univers DC Comics autour du personnage de Batman (et donc des films qui en ont été dérivé), regorge de personnages fictifs très connus venant d’autres films, ou simplement d’allusions, pour un bon petit moment ciné. Avec son histoire pleine de bravoure et dans laquelle son personnage principal se remet en question concernant la notion de « travail d’équipe », « Lego Batman: le Film » joue successivement entre premier et second degré, de sorte à pouvoir parler à toute la famille. Au final, chacun y trouvera son compte !

Le(s) –

Il faut du temps pour rentrer dans l’histoire, malgré l’indéniable qualité de l’animation. L’humour met également du temps à marquer le coup, et se révèle vraiment efficace lorsque le film joue du catalogue dans lequel il puisse ses références. D’un point de vue scénaristique, l’histoire tourne trop en rond et aurait donc pu être raccourcie pour en arriver au même résultat. Sans parler du vocabulaire employé par les personnages, qui laisse parfois à désirer, surtout pour le jeune public…

Note: 14/20

L’Amérique, l’Amérique…

ob_99c5ae_ectac-cinema-affiche-du-film-americanAMERICAN HONEY

Vu au cinéma CAMEO à Namur

Sortie du film: le 08 février 2017

Réalisateur(s): Andrea Arnold

Acteur(s):  Sasha Lane, Shia LaBeouf, Riley Keough

Genre(s): Drame
Durée: 2h43

Résumé:
Star, une adolescente
, quitte sa famille dysfonctionelle et rejoint une équipe de vente d’abonnements de magazines, qui parcourt le midwest américain en faisant du porte-à-porte. Aussitôt à sa place parmi cette bande de jeunes, dont fait partie Jake, elle adopte rapidement leur style de vie, rythmé par des soirées arrosées, des petits méfaits et des histoires d’amour…

Signe(s) particulier(s): 

– Prix du Jury lors du 69ème Festival de Cannes;

– premier long-métrage de la réalisatrice aux USA.

Le(s) +

Andrea Arnold a fait confiance à son casting non-professionnel (excepté Shia LaBeouf) pour porter son nouveau film inspiré de la vraie vie de ces groupes de vendeurs de magasines itinérants. Force est de constater qu’elle en a eu raison, tant ses acteurs apportent authenticité et fraîcheur au film, permettant aussi à leur rôle d’évoluer progressivement devant la caméra de la réalisatrice. D’ailleurs, Sasha Lane (interprétant Star) y est éblouissante de naturel.

C’est surtout l’occasion de découvrir des paysages du midwest américain, et donc les conditions économiques et financières des villes se succédant sur la route de cette bande de jeunes, n’ayant pas de foyer fixe, et se contentant ainsi de ce boulot, pas très sérieux… Arnold y dresse un léger portrait de la jeunesse américaine, à la dérive, en quête de libéralisme, tentant comme elle peut de fuir une réalité, à l’heure où la question du rêve ne lui a jamais été posée.

Le(s) –

Alors que film installe une certaine tension entre la leader du groupe et la venue de Star, il n’en sera finalement rien. Beaucoup trop long pour ce qu’il raconte, « American Honey » tourne en rond. On n’a pas l’impression que la réalisatrice ait voulu faire passer un réel message à travers cette histoire, tant celle-ci manque d’impact, où même d’une scène clef…

Note: 12/20

La face-cachée du mythe McDonald’s…

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Vu au cinéma CAMEO à Namur

Sortie du film: le 08 février 2017

Réalisateur(s): John Lee Hancock

Acteur(s):  Michael Keaton, Nick Offerman, John Carroll Lynch, Laura Dern

Genre(s): Biopic
Durée: 1h55

Résumé:
Dans les années 50, Ray Kroc rencontre les frères McDonald
qui tiennent un restaurant de burgers en Californie. Bluffé par leur concept, Ray leur propose de franchiser la marque et va s’en emparer pour bâtir l’empire que l’on connaît aujourd’hui: McDonald’s.

Signe(s) particulier(s): 

– biopic centré sur Ray Kroc, ou plutôt sur les années où cet homme d’affaires a racheté la chaîne de restaurants McDonald’s aux frères Richard et Maurice McDonald’s.

Le(s) +

Michael Keaton incarne ici un personnage du genre qu’on aime ne pas idolâtrer, ou en tout cas pas pour ses qualités en tant qu’homme. À vrai dire, Ray Kroc était quelqu’un de très malin, buté et de déterminé (par l’appât du gain), mais qui n’a pas hésité à piétiner, à manquer de respect, pour en arriver à ses fins. Ici en l’occurrence, ce sont les frères McDonald’s qui se sont vu piquer leur nom et leur concept de base par l’ambition démesurée d’un type avec de la ressource, souhaitant franchiser leur idée, mais en l’améliorant. C’est très intéressant de suivre l’histoire de la naissance du McDonald’s tel qu’on le connaît aujourd’hui, et de découvrir l’histoire de cet anti-héros, parfaite métaphore de la mutation économique qu’ont subi les États-Unis. « Le Fondateur » dresse ainsi le début d’une société de capitalisme, dont Kroc était l’un des fervents admirateurs, et initiateurs. C’est satirique, piquant, et pas du tout juste d’un point de vue éthique, mais c’est comme ça que ça s’est passé du point de vue Ray Kroc !

Le(s) –

À moins de s’y connaître en économie d’entreprise, il n’est pas aisé de comprendre comment Ray Kroc a mis en place sa stratégie pour augmenter significativement ses gains et écarter les frères de son (leur) business, sachant en plus que le film enrobe ces explications et manque de recul envers le spectateur. Il est surtout très dommage que le film ne se centre pas davantage sur les frères McDonald’s, victimes de leur propre décision que d’accepter de travailler avec Kroc. Au contraire, « Le Fondateur » n’a d’yeux que pour Kroc, et loupe ainsi une confrontation qui aurait pourtant dû être inévitable. Au final, on a plutôt l’impression que ce parcours ne fut pas celui du combattant, mais celui du plus offrant… Trop évident et sage, ce biopic manque un peu d’honnêteté.

Note: 13/20

Est-ce qu’il y a quelqu’un ?

seulsSEULS

Vu au cinéma ACINAPOLIS à Namur

Sortie du film: le 08 février 2017

Réalisateur(s): David Moreau

Acteur(s):  Sofia Lesaffre, Stéphane Bak, Jean-Stan du Pac

Genre(s): Fantastique
Durée: 1h30

Résumé:
Leïla, 16 ans, se réveille
en retard comme tous les matins. Sauf qu’aujourd’hui, il n’y a personne pour la presser. Où sont ses parents? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l’unique survivante d’une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls?

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Signe(s) particulier(s): 

– adaptation d’une bande-dessinée de F. Vehlmann et B. Gazzotti, parue depuis 2006. Le film est l’adaptation des cinq premiers tomes.

Le(s) +

Production franco-belge très ambitieuse, « Seuls » nous emmène à la rencontre de cinq adolescents confrontés à leurs pires craintes, dans un monde vidé de tout humain (ou presque). Le réalisateur adapte ainsi cette bande dessinée au caractère visuel très particulier, très coloré (noir, bleu, mauve, blanc), et cela à travers un survival (le meilleur exemple est « Le Labyrinthe ») où la mise en scène, sous-tension, permet à la notion de « cauchemar » et de « fantastique » de se mélanger à la réalité de ses personnages. De plus, la présence d’une certaine brume entourant la ville, et se répandant de plus en plus, appuie le sentiment d’isolation et d’anxiété des personnages, et tient un rôle primordial dans « le pourquoi du comment ».

Force est de constater que « Seuls » tient la route durant toute sa première partie, sombre, durant laquelle les personnages essaient de comprendre ce qui leur arrive, ainsi que lors du pré-final, où on le découvre. Et pour l’occasion, le film se révèle être bien plus profond qu’attendu, surtout pour une œuvre destinée à un public cible, catégorisée pour comme « jeunesse » (outre les fans de la bande dessinée). Cette touche donne définitivement un plus à ce film par rapport aux autres adaptations cinématographiques façon teen-movie.

Le(s) –

« Seuls » reste un film fort introductif, qui laisse sur notre faim et notre… fin, et qui rappelle l’esprit d’un certain « Hunger Games » par son final. De plus, on ne comprend pas très bien où veut en venir le « véritable » méchant de l’histoire, à ce stade. Enfin, malgré le jeu très convaincant de Sofia Lesaffre et le développement de son personnage, les autres ne peuvent pas en dire autant. En effet, le reste du casting accuse quelques maladresses, tandis que les personnages n’ont droit qu’à un portrait peu fouillé, qui manque de consistance. Dès lors, l’empathie n’est pas au rendez-vous, excepté pour Leïla (Sofia Lesaffre), garçon manqué, hanté par le coma dans lequel est (était) son frère aîné.

Voilà une adaptation audacieuse, mais qui se conclut pourtant de manière peu réconfortante, et qui, espérons-le, ne suivra pas un chemin banalisé s’il connaît une suite.

Note: 13/20

Alice vs Zombies: 6-0

032101RESIDENT EVIL: CHAPITRE FINAL

Vu au cinéma LE MANÈGE à Givet

Sortie du film: le 08 février 2017 (sortie finalement annulée en Belgique)

Réalisateur(s): Paul W.S. Anderson

Acteur(s):  Milla Jovovich, Ali Larter, Iain Glen

Genre(s): Action, horreur
Durée: 1h47

Résumé:
Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City.
C’est là qu’Umbrella Corporation a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse, et là qu’Alice va (avec un allié imprévu) tenter d’éradiquer le virus T., ayant mené à l’apocalypse…

Signe(s) particulier(s): 

– sixième et « dernier » épisode de la saga commencée en 2002, et adaptée du jeu vidéo à succès;

– le réalisateur et l’actrice principale Milla Jovovich sont mariés depuis 2009, tandis que leur première fille Ever incarne la « Reine Rouge » dans ce dernier épisode;

– c’est la sixième fois que Milla incarne Alice;

– quand il n’a pas réalisé un film de la saga, Paul W.S Anderson l’a soit produit, soit scénarisé;

– ce dernier épisode devait sortir beaucoup plus tôt, mais a pris du retard suite à la seconde couche de Milla Jovovich, ayant accouchée en 2015.

Le(s) +

Dans la lignée des précédents épisodes, on retrouve ici tout ce qui a fait le succès des différents films, nanars horrifiques assumés, sans queue ni tête, et au visuel parfois indigeste. Action, bastions, cascades, expositions, monstres en tous genres, morts-vivants et personnages emblématiques de la saga se retrouvent ici pour ce final, où Anderson n’a (et n’aura eu) de cesse d’iconiser son épouse. L’atmosphère est toujours aussi « zombiesque », et les décors apocalyptiques sont ici particulièrement réussis, surtout pour un budget sous les cinquante millions de dollars. Voilà qui clôt donc la saga, malgré une fin ouverte. Du divertissement horrifique série B, pour une saga en mode plaisir coupable.

Le(s) –

Ne cherchez pas de liens avec le précédent épisode, car il n’y en n’a pas (ou peu) ! Il n’y a d’ailleurs pas non plus de logique dans ces films, puisque des personnages censés être morts dans les précédents reviennent ici à la vie, en un claquement de doigts !

Alors qu’il tenait à réaliser ce dernier épisode, Anderson en signe aussi le scénario, tandis qu’il produit aussi le film ! Autant dire qu’il s’est investi à deux cents pour cent pour pondre un final dantesque, réservant son lot de surprises. Malheureusement, il a surtout un peu trop fumé au vu de la tournure des aventures d’Alice, à grand coup de clones à tout-va ! Bref, c’est beaucoup trop facile, et on n’est pas dupe ! Ceci dit, de la part de l’univers des films « Resident Evil », est-ce une surprise ?

Note: 12/20

Voilà voilà ! Sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle semaine ciné de Julien, afin de vous parler notamment de « A Cure For Life » (G. Verbinski), « Silence » (M. Scorsese), « Alibi.com » (P. Lacheau), « Rings » (F. Javier Gutiérrez), « L’Empereur » (L. Jacquet)…

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