La semaine ciné de Julien: Oscar, es-tu là ? Compte-rendu des sorties de cette fin janvier (avec un city-trip jusqu’à la capitale à la clef) !

Oscar, es-tu là? En effet, cette semaine fut placée sous le signe de deux films « oscarisables »: « La La Land » (de D. Chazelle) et « Manchester By the Sea » (de K. Lonergan). C’était aussi l’occasion pour moi de courir à Bruxelles pour me faire un avis sur « Brimstone » (de M. Koolhoven), en séance de rattrapage, et « Un Jour Dans la Vie de Billy Lynn » (de A. Lee), tous deux non distribués en Wallonie. Et, enfin, il y a eu aussi « Angle Mort » et « Un Sac de Billes, pour clôturer cette semaine bien chargée. Et si on faisait maintenant le tour de ce qu’il faut en retenir ? Let’s go pour une nouvelle semaine ciné de Julien !

SEMAINE 04 (25/01 au 31/01): 6 films vus

Deux frères unis contre l’adversité

285393UN SAC DE BILLES

Vu au cinéma ACINAPOLIS à Namur

Sortie du film: le 25 janvier 2017

Réalisateur(s): Christian Duguay

Acteur(s): Dorian Le Clech, Batyste Fleurial, Patrick Bruel, Elza Zylberstein, Bernard Campan, Christian Clavier, Kev Adams

Genre(s): Drame
Durée: 1h50

Résumé: Dans la France occupée, Maurice et Joseph, deux jeunes frères juifs livrés à eux-mêmes, font preuve d’une incroyable dose de malice, de courage et d’ingéniosité pour échapper à l’invasion ennemie et tenter de réunir leur famille à nouveau.

Signe(s) particulier(s): 

– seconde adaptation (après celle de Jacques Doillon en 1975) du livre autobiographique éponyme écrit par Joseph Joffo. Paru en 1973, il raconte son enfance (avec son frère) en tant que juif sous l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, et forcé à fuir pour vivre.

Le(s) +

Cette adaptation vaut surtout pour l’interprétation que le jeune public pourrait en faire, et le travail qu’il pourrait en extraire afin d’en apprendre davantage sur l’une des plus affreuses périodes de l’Histoire, et qui plus est à travers les yeux de deux jeunes frères juifs. « Un Sac de Billes » développe aussi des valeurs familiales universelles (l’unité familiale, la solidarité) face aux situations extrêmes (ici la fuite pour échapper au pire). C’est une histoire de survie, d’amour fraternel et paternel, et de courage, mais qui n’est jamais dangereuse pour les deux personnages principaux, formidablement interprétés par Dorian Le Clech et Batyste Fleurial. Bruel est également plutôt bon dans son rôle (en retenue), tout comme Bernard Campan, cassant encore un peu son image d' »Inconnu ». Malgré quelques coups sur la tête et quelques balles meurtrières, ce récit se veut relativement tendre, et accessible aux enfants à partir de 12 ans. Doté d’un budget très honnête, les décors d’époque sont bien reconstitués. Et puis, il est toujours nécessaire de réaliser des piqûres de rappel afin de nous faire comprendre que nous vivons dans un tout autre monde de nos jours, et que nous avons de la chance (de par chez nous, et voisins)…
Le(s) – 

Le thème est malheureusement surexploité ces derniers mois (« Le Voyage de Fanny », « La Voleuse de Livres », « Belle et Sébastien », « Suite Française »), et ce film ne s’en démarque pas, bien au contraire. Ainsi, pour attirer le plus de public possible, on retrouve au casting les caméos de Christian Clavier et Kev Adams, outre la présence de Patrick Bruel et Elza Zylberstein. On tombe ainsi dans le piège de ce film qui n’aurait pas dû avoir besoin d’eux pour attirer son public si le but primordial était seulement de rendre compte de cette histoire. Mais bon, il faut rentabiliser… On assiste donc à un produit « made in TF1 » bien enveloppé, mais trop propre.

Note: 12/20

Non, ce n’est pas ce Manchester-là…

manchester_by_the_seaMANCHESTER BY THE SEA

Vu au cinéma CAMEO à Namur

Sortie du film: le 25 janvier 2017

Réalisateur(s): Kenneth Lonergan

Acteur(s): Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler…

Genre(s): Drame
Durée: 2h18

Résumé: L’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.

Signe(s) particulier(s): 

– c’est initialement Matt Damon qui devait réaliser le film et y incarner le rôle principal;
– Casey Affleck a été récompensé pour son rôle dans ce film, notamment du Golden Globe du meilleur acteur dans un drame (et peut-être de l’Oscar du meilleur acteur fin février);
– le scénario faisait partie de la « Black List » 2014 des meilleurs scénarios n’ayant pas encore été concrétisés;
– le titre du film renvoie directement à la ville de Manchester-by-the-sea situé sur la rive nord du Massachusetts.

Le(s) +

Une histoire épurée, qui est du genre à laisser monter l’émotion en crescendo, mais à ne jamais verser dans le pathos. Ce film est l’exemple-type parfait que l’on peut traiter le deuil familial avec subtilité, et retenue. La mise en scène joue sur des flash-backs au fur et à mesure que l’on avance dans la narration, apportant ainsi les réponses à nos questions, et sur la personnalité faussement introvertie du personnage interprété par Casey Affleck, Lee. Ce dernier est d’ailleurs fascinant dans le rôle de ce tonton s’occupant de son neveu après le décès de son père. Il y est troublant, juste. On ressent dans son personnage une montagne de sensibilité, mais bien ancrée au fin fond de lui-même par pudicité, mais aussi afin de garder les pieds sur Terre, et de continuer à vivre malgré les terribles épreuves de la vie… Michelle Williams (Randi, l’ex de Lee) et le jeune Lucas Hedges (Patrick, son neveu) sont également très épatants et complètent le portrait du personnage principal. Et puis, que dire des décors hivernaux de cette petite ville de pêcheurs, qui donne cette sensation au spectateur de voyager dans une bulle de légèreté, qui fait office d’équilibre face au poids des propos. « Manchester By the Sea » est un ailleurs, un bol d’air frais dans le paysage du mélodrame, qui d’ailleurs ne vous épargnera sans doute pas l’utilisation d’un kleenex
Le(s) – 

Quelques longueurs et dialogues tapissent ce récit qui joue énormément de la puissance émotionnelle intériorisée de ses propos et du pouvoir de l’empathie. À déconseiller donc aux amateurs de rythme et aux « durs à cuire » (quoique). Pour les intéressés, autant vous dire qu’on en ressort le cœur serré…

Note: 15/20

L’envers du décors et les fantômes du passé…

anglemort-poster-hrANGLE MORT – DODE HOEK

Vu au cinéma CAMEO à Namur

Sortie du film: le 25 janvier 2017

Réalisateur(s): Nabil Ben Yadir

Acteur(s): Jan Decleir, Peter Van den Begin, Ruth Becquart, Soufiane Chilah

Genre(s): Thriller
Durée: 1h40

Résumé: Un flic raciste en fin de carrière, soutenant les thèses du parti d’extrême droite, envisage de se lancer en politique à Anvers. Avant cela, sa dernière enquête, qui l’entraîne à Charleroi, l’amène à remettre en questions ses plus profondes certitudes.

À lire aussi | Angle mort: est-ce ainsi que les hommes… plient?

Signe(s) particulier(s): 

– troisième réalisation du belge Nabil Ben Yadir après « Les Barons » (2009) et « La Marche » (2013);
– ce film belge est réalisé en néerlandais (avec quelques passages en français), bien qu’il existe plusieurs copies doublées entièrement en français, suite à la volonté du réalisateur de permettre à son film d’être vu par tous.

Le(s) +

Après « Faut Pas Lui Dire » (de S. Cicurel, critiques à lire ici et ici), le cinéma belge poursuit sa mue dans le cinéma de genre avec ce polar (très) politique, qui nous change de la morosité de notre cinéma comme à l’accoutumée. « Angle Mort » s’intéresse a ces personnalités très populaires aux grandes ambitions, souhaitant prendre en main ce qui ne va pas au sein de leur pays (ce que d’autres ne font pas). Ici, il s’agit d’un ex-commissaire (quelque peu raciste) qui, lors de sa dernière mission avec son escadron de police, va voir sa vie politique (avant même qu’elle ne commence) bouleversée par un fantôme du passé…

Autant dire que ça promet pour ce réalisateur ! Son film est efficace d’un bout à l’autre, et doté d’une mise en scène anxiogène, sombre, et d’un mixage sonore adéquat à cette descente aux enfers de Jan Verbeeck. Bien qu’étant une fiction, cette histoire est bien ancrée dans son temps, et portée par d’excellents acteurs, tels que Peter Van Den Begin et Soufiane Chilah. On a définitivement trouvé la relève des Dardennes… Percutant !

Le(s) – 

À trop vouloir en faire, le réalisateur se perd dans des excès de style maladroits, tels qu’un carambolage duquel le personnage principal sort indemne malgré la brutalité de l’accident, où encore une explosion surdimensionnée. Il manque aussi des réponses à des questions concernant « le fantôme du passé » en question, et ses intentions.

Note: 12/20

Le vampirisme héroïque américain fait son show

un_jour_dans_la_vie_de_billy_lynnUN JOUR DANS LA VIE DE BILLY LYNN

Vu au cinéma UGC de BROUCKERE à BRUXELLES

Sortie du film: le 25 janvier 2017

Réalisateur(s): Ang Lee

Acteur(s): Joe Alwyn, Kristen Stewart, Garrett Hedlund

Genre(s): Drame, guerre
Durée: 1h53

Résumé: En 2005, Billy Lynn, un jeune Texan de 19 ans, fait partie d’un régiment d’infanterie en Irak victime d’une violente attaque. Ayant survécu à l’altercation, il est érigé en héros, ainsi que plusieurs de ses camarades. Et c’est avec ce statut qu’ils sont rapatriés aux Etats-Unis par l’administration Bush, qui désire les voir parader au pays… avant de retourner au front.

Signe(s) particulier(s): 

– nouveau film du réalisateur taïwanais Ang Lee, après les primés « Tigre et Dragon » (2000), « Le Secret de Brokeback Mountain » (2005) ou encore « L’Odyssé de Pi » (2012);
– adaptation du roman du même nom écrit par Ben Fountain publié en 2012, relatant le retour au pays d’un soldat et de son régiment d’infanterie revenus d’Irak, alors forcés à parader dans les plus grands stades pour héroïsme, bien que Billy et ses amis n’aient pas la tête à ça…;
– pas étonnant que le film ait été un véritable naufrage aux USA, vu la vision du pays qui lui est adressée;
– ce film signe de véritables prouesses techniques visuelles, puisqu’il fut tourné en 4K (quarante fois le nombre de pixels de votre téléviseur), en 3D, et en HFR, mais en 120 images par seconde (24 habituellement) !

Le(s) +

2005, durant une journée, on suit ce soldat tout juste rentré au pays (après avoir combattu à mains nues avec l’ennemi, et vu l’un de ses supérieurs mourir devant ses yeux), alors dirigé par l’administration Bush pour parader, avant de retourner au front… Le nouveau Ang Lee présente un angle de vue inédit plus que pertinent, c’est-à-dire celui de ces soldats servant leur pays, mais considérés comme des héros-pantins afin de permettre au pays d’assouvir sa puissance devant les yeux du monde, et son côté faussement patriotique. Car à travers cette parade, les États-Unis se sont fait du beurre dans le dos de leurs soldats, alors terrassés par les horreurs qu’ils ont vécues sur le terrain. Ce drame marque ainsi un contraste intéressant et interpellant entre ceux qui dirigent de tout en haut, ceux qui observent, et ceux qui exécutent. Clairement, ces derniers savent comment cela se passe, et reviennent métamorphosés, au contraire des autres, qui pensent comprendre, et qui eux profitent, à l’image d’un producteur de films discutant déjà des droits pour un film racontant leur histoire…

Le jeune Joe Alwyn crève littéralement l’écran dans la peau de Billy Lynn, soldat écorché entre son devoir et la volonté de sa sœur (Kristen Stewart) qu’il reste au pays. Mais Billy est surtout paumé et complètement dépassé par son vécu sur le terrain, souffrant alors d’un traumatisme marqué, comme ses camarades d’infanterie, sa véritable famille…

À travers différentes scènes symboliques (un banquet, la rencontre avec une pom-pom girl, un appel téléphonique, la rencontre avec un producteur dupeur, etc.) et plus précisément celle du show aux pas et aux sons de la musique des Destiny’s Child, Billy et ses amis nous livrent, à travers leurs regards, leurs traumas, et l’absurdité d’une telle situation… Mais sincèrement, ils n’ont pas honte ces Américains ?

Le(s) – 

Si vous vous attendez à un film de guerre, alors passez votre chemin, car cette histoire ne présente qu’une seule scène au combat, sous forme de flash-back, à travers laquelle on revit le moment où la vie de Billy a changé à tout jamais.

Dommage que l’idée principale soit lâchée dans un océan de dialogues pas forcément nécessaires. Dès lors, le film accuse de nombreuses longueurs qui pèsent lourd. Si le fond y est, la manière aurait pu être beaucoup mieux amenée, permettant ainsi au film d’atteindre pleinement ses objectifs. Ici, on reste un brin en retrait, si ce n’est lors du show et ses artifices. Et puis, à quoi bon réaliser un film aux prouesses techniques s’il nous est impossible de les vivre au cinéma (6 cinémas dans le monde sont capables de diffuser un film en 120 i/s)) ? Il y a donc là un problème de forme, très frustrant. « Un Jour Dans la Vie de Billy Lynn » est clairement un film en avance sur son temps à ce niveau. Ceci dit, je ne suis pas certain que ces prouesses auraient servi à ce film plus qu’à un autre, dans l’optique où les trois-quarts de celui-ci soient consacrés à des dialogues…

Note: 13/20

Le calvaire d’une femme

brimstoneBRIMSTONE

Vu au cinéma UGC de BROUCKERE à BRUXELLES

Sortie du film: le 18 janvier 2017

Réalisateur(s): Martin Koolhoven

Acteur(s): Dakota Fanning, Guy Pearce, Kit Harington

Genre(s): Thriller
Durée: 2h28

Résumé: Fin XIXème, dans les grandes plaines de l’Ouest américain, Liz, jeune femme muette d’une vingtaine d’année mène une existence paisible auprès de son mari et ses deux enfants. L’arrivée d’un sombre révérend dans la paroisse va bouleverser cette vie tranquille. Liz devra fuir face à cet être impitoyable qui la pourchasse depuis l’enfance…

Signe(s) particulier(s): 

– ce thriller faisant ses armes dans le western est écrit et réalisé par le Hollandais Martin Koolhoven;
– il a été sélectionné à la dernière Mostra de Venise mais n’est diffusé que dans quelques salles en Belgique… d’où la séance bruxelloise.

Le(s) +

Rien que le résumé met l’eau à la bouche… Mais qu’à donc fait cette femme pour mériter cela ? Et pourquoi un pasteur en veut-il autant envers une femme ? Réponses dans ce film, qui vous scotchera sur votre siège, et vous le fera mordre à plus d’une fois !

« Brimstone » présente une histoire à tiroirs, divisée en quatre parties (« Révélation », « Exode », « Genèse » et « Châtiment ») renvoyant directement à la Bible, et jouant intelligemment et intensément de la temporalité. Ainsi, le parti-pris de la mise en scène est ici très intéressant, puisqu’on y découvre la vie de Liz, mais sans respecter sa chronologie. On assiste donc, par morceaux, aux véritables raisons « du pourquoi du comment », qu’on n’aurait pas pu imaginer à la lecture du résumé. Et Dieu sait toutes les péripéties qu’à vécu Liz pour en arriver là où elle est… À ce niveau-là, le film réserve d’énormes surprises, mais pas très tendres envers ses personnages…

Il est aussi très intéressant et audacieux de la part du scénariste et réalisateur d’avoir « reposé » (ironie du sort) son histoire sur deux rôles féminins (interprétés par Dakota Fanning et Emilia Jones) d’une puissance et d’une empathie remarquables, face à un personnage monstrueux (si, si), incarné par un Guy Pierce au sommet, obtenant ainsi son meilleur rôle. Ce film nous rappelle par la même occasion les conditions (très) difficiles des femmes durant cette époque, et le fanatisme perverti de la religion pour (en) justifier chaque fait et geste. Juste sidérant.
Mis en images à la façon d’un film américain à grande ambition, « Brimstone » ébloui par sa photographie, ses lumières, et ses décors d’envergure. C’est tout simplement formidable que ce film soit franco-hollandais !

Il est certain que vous ne regarderez pas ce film sans y ressentir un tas d’émotions plus que dérangeantes. Par la force de son mea-culpa vis-à-vis de son point de départ, « Brimstone » tient en haleine le spectateur, qui ne souhaite qu’une chose: le juste châtiment. En d’autres termes, « Brimstone » est une aventure terriblement efficace, dure, qui prend aux tripes (et c’est le cas de le dire).

Le(s) – 

C’est aussi un film extrêmement violent, gore, et qui a tendance à appuyer un peu le blason de la condition plus que dégradante de la femme à l’époque. C’est donc quitte ou double: soit vous aimerez ce film pour tout ce qu’il a de positif, soit vous le détesterez pour sa brutalité ou par le pessimisme qui s’en dégage. Dans les deux cas, « Brimstone » ne vous laissera pas de marbre.

Note: 16/20

Pays enchanteur, somptueux hommage amoureux et contemporain aux véritables racines du Cinéma, avec un grand C

169386LA LA LAND

Vu 4 fois au cinéma (Pathé à Maastricht, Acinapolis à Namur – deux fois – et Caméo à Namur)

Sortie du film: le 25 janvier 2017

Réalisateur(s): Damien Chazelle

Acteur(s): Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend

Genre(s): Comédie musicale, romance
Durée: 2h08

Résumé: Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

Signe(s) particulier(s): avis particulier !

A lire  en long et en large et dans la passion, ici.

Note: 20/20

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