Mais qu’est-ce qui peut bien relier un riche industriel minier (du moins antipersonnel) contemporain et bien dans ses pompes de meurtrier par milliers à une sordide histoire de bébé mort, il y a plus de 150 ans ? Aucune idée mais Zidrou armé du virtuose Josep Homs comptent bien nous le dire dans un premier cycle de quatre tomes. Mais n’allons pas trop vite, concentrons-nous sur le premier opus. « Au commencement était la colère… »

Résumé de l’éditeur : Pour cacher un scandale qui pourrait nuire à la prestigieuse Exposition universelle, le cadavre d’un nourrisson est enterré dans les jardins du lieu qui accueille cet événement. Deux femmes, une noble anglaise et une Japonaise, la mère de l’enfant, partent en croisade contre l’Empire britannique pour élucider ce crime. Entre société secrète et manipulation corruptrice, les deux jeunes femmes que rien ne lie vont s’unir pour exposer la face cachée d’une machination infernale.

Sacrée bonne surprise ! Scénario qui explose le fil temporel. Graphisme et palette de couleurs protéiforme. Narration qui effleure à coups de griffes quantité de saletés des sociétés dominantes du XIXe siècle.