Non, ce n’est pas une blague! Alors qu’on connaît la frilosité toute russe à prendre exemple sur les États-Unis, une fois n’est pas coutume, voilà qu’un film pille allègrement la culture populaire américaine.
On a eu Superman, Spiderman, Ant-Man, Batman, préparez-vous à voir débarquer les… Gardiens. Véritable super-production russe réalisée par Sarik Andreasyan, ce film aux super-héros tous plus soviets les uns que les autres entend bien mener la vie rude aux blockbusters venus des USA.
Et comme souvent, il faut bien qu’au commencement, il y ait une guerre. Ainsi l’intrigue du film se passe pendant la guerre froide. Une organisation secrète répondant au nom de «Patriot» se décide ainsi à recruter des super-héros issus des quatre coins de l’URSS. Quitte même à modifier l’ADN de quatre volontaires afin de les doter de pouvoirs paranormaux. Et si ce nouveau combo héroïque porte le nom des «Gardiens», leur but est à peine dissimulé: ils devront défendre la sainte et mère patrie.
Le super-pouvoir du… copier-coller
Capes, drôles de tatouages, baston et des tanks à n’en plus pouvoir. Du côté de l’action, pas de souci, la première bande-annonce dévoilée met le paquet, n’hésitant pas à employer de gros moyens. Pourtant, à y regarder de plus près, tout sonne le déjà-vu. Une actrice qui ressemble à Scarlett Johansson, une autre à Jessica Alba avec en plus le pouvoir d’invisibilité (comme Alba dans les Quatre Fantastiques), un héros tout droit sorti d’une affiche de film de super-héros japonais, un autre au côté Magnéto prépondérant, des méchants qui ressemblent à la Chose, et on en passe de meilleures. Ouf ils ont quand même remplacé le raton-laveur des Guardiens de la Galaxie par une créature mi-homme, mi-ours (ben oui, c’est un peu un symbole russe).
Car oui, il n’y a aucun doute à avoir: jouant dans la cour des grands entre X-Men, La ligue des Justiciers et Les gardiens de la galaxie (à qui il emprunte sans chercher bien loin une partie du titre), ces Gardiens n’ont en tout cas pas peur de piquer (plagier?) tout ce qui fait la richesse de l’univers des comics américains. Sans honte et dans un joyeux melting-pot. S’il sortira en février 2017 en Russie, pas sûr que ce film, dont les moyens techniques semblent pourtant conséquents, arrive jusque dans nos cinémas. Toujours est-il qu’en 24 heures, la bande-annonce du film fait un vrai tabac et approche les 10 000 000 de vues!
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