Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Ramon bloque sur le dernier chapitre de son nouveau roman et ça l’angoisse terriblement. Lui qui a déjà à son actif plusieurs best-sellers vit ce que l’on appelle communément le syndrome de la page blanche. Dans l’espoir de voir l’imagination de son écrivain de mari se remettre en branle, Margot organise un petit séjour dans le chalet familial, où l’air vivifiant des montagnes pourrait, avec un peu de chance, réenclencher la machine à raconter des histoires.
Mais arrivé sur place, le couple, déjà au bord de la rupture, se chamaille pour un rien, se dit des vérités blessantes trop longtemps tues.
Un matin alors qu’il descend prendre son petit-déjeuner Ramon trouve Baratin, le chat du couple, étendu devant la porte de la chambre à coucher, la nuque brisée. Parallèlement à cette découverte macabre, les crises de somnambulisme, dont Ramon souffre depuis l’enfance, reprennent de plus belle.
220 volts et un roman noir, presque un huis-clos que n’aurait sans doute pas renié le grand Alfred Hitchcock en personne. Un suspense savamment dosé jusqu’aux derniers chapitres qui font froid dans le dos. Un seul regret, la brièveté du récit. Le roman se lit en effet très (trop) rapidement. Pour ceux qui apprécient les romans graphiques, le texte de Joseph Incardona a été adapté sous ce format par Sylvain Escallon pour les éditions Sarbacane.
Titre : 220 volts
Auteur : Joseph Incardona
Genre : Thriller
Editeur : Editions Milady
Nbr de pages : 187
Date de sortie : 17 juin 2016
Prix : 5,90 euros
Titre : 220 volts
Auteur : Sylvain Escallon
Genre : Thriller
Editeur : Editions Sarbacane
Nbr de pages : 137
Date de sortie : 6 mai 2015
Prix : 22 €