Lisza, c’est un homme et une femme, et c’est tout un programme. Calogero m’excusera mais je ne pouvais trouver mieux pour vous amener à découvrir le groupe formé autour du joli duo Lisza, soit Vincent Liben et… Lisza. À la ville comme à la scène, ces deux-là ont trouvé la symbiose. Vincent a apporté de son univers et de son savoir-faire, et mêlés à la grâce et la fragilité de la jeune femme, cela a fait des étincelles.
Souvenez-vous, cela fait un peu plus d’un an qu’on a découvert Lisza, coup sur coup lors de deux concerts au Botanique en mars 2015. Le premier où elle faisait la première partie de Barcella, le deuxième où elle officiait au chant et aux choeurs sur le concert de Vincent Liben. On avait perçu dans son assurance encore à roder, dans sa fragilité et sa délicatesse, son potentiel. Et voilà qu’un premier EP, éponyme, nous met un peu plus l’eau à la bouche.
Sur cet EP, quatre titres permettent de mieux aborder la personnalité de la chanteuse en émergence et de ses musiciens déjà bien assis dans le paysage musical belge et au-delà. Et tout ce petit monde s’est retrouvé sur les sentiers de la Cavale (tiens donc, comme les Dalton Télégramme, c’est dans l’air du temps faut croire) pour une échappée belle et pleine de promesses.
Dans la musique de Lisza, on trouve en effet ce goût prononcé des voyages, dans la prolongation de l’album Animalé de Vincent Liben. Entre des sonorités exotiques, des arrangements remarquables, une valse mélancolique qui fait voler les Cendres et un petit air Bonnie and Clyde sur La cavale, Lisza promène sa voix assurée et bien posée entre ombre et mystère. Sans doute se dévoilera-t-elle encore un peu plus lors des concerts de cet été. L’album est, lui, annoncé pour janvier.
Lisza sera en concert ce 22 juillet aux Francofolies de Spa de 16h à 17h au Centre Jeunes et le dimanche 14 août au Brussels Summer Festival à 18h au Club
Un commentaire