« Les hommes sont ballottés par le destin. Face à cette puissance écrasante et insaisissable, nos exigences sont insignifiantes. Cependant à l’occasion, nous pouvons à notre tour devenir les instruments du destin. » C’est par une citation dantesque issue de Deathco que Camille fait son entrée fracassante dans la toile de Branchés Culture. Boulimique de mangas, elle a lu pour vous les deux premiers tomes de Deathco.
Dans un monde infesté par des ripoux, ils deviennent les cibles macabres d’un jeu créé par la guilde. Pour se faire elle engage des reapers, communément appelés « les anges de la mort ». Deathco, adolescente perturbée, déteste le monde entier mais lorsque la guilde lui donne une affaire, elle prend un malin plaisir à jouer pour gagner ses trophées.
Tant le graphisme que l’histoire d’Atsushi Kaneko, nous emmènent dans un monde de folie où les empreintes de nos actes ne passent pas inaperçus. Il faut faire attention à bien suivre l’histoire pour ne pas être perdu dès le début. Les personnages ne sont pas communs, l’auteur leur fait porter des masques plus loufoques les uns que les auteurs, cependant il peut être difficile de les dissocier. Nous en savons très peu sur le personnage de Deathco : elle a été engagée par Madame (ancienne reaper) pour exécuter les contrats de la guilde. Son passe-temps, quand elle n’a aucun contrat, est de fabriquer des armes qui lui serviront à tuer des gens.
Si l’on accepte de rentrer dans l’esprit et l’univers de l’auteur, les deux tomes de Deathco se révèlent fantastiques. Avant un troisième à paraître fin mai et qui, on l’espère, fera fracas des grandes promesses amenées jusqu’ici. Macabres à souhait, forcément!
Titre: Deathco
Tome: 1 & 2
Scénario et dessin: Atsushi Kaneko
Traduction: Aurélien Estager
Noir et Blanc
Genre: Horreur, Thriller
Éditeur: Casterman
Collection: Sakka
Nbre de pages: 198 – 194
Prix: 8,45€
Date de sortie: le 06/01/2016
Extraits:
Graphisme qui ne se laisse pas apprivoiser facilement… Mais au service d’une oeuvre vraiment créative