The engines of love, casse le coeur et rallume la flamme

5425023011904_600Un album peut-il avoir meilleur commencement? C’est la question  qui vient à l’esprit dès les premières notes de ce deuxième album de The Engines of Love. Avec Closer, c’est une entrée brut de décoffrage qui tend les bras et les guitares à l’auditeur: un morceau de 7min32(!) comme en rêvent les plus grands films catastrophes. Étincelant et puissant, absolument épique. Et la voix dominante de Gabriel Dozin de se faire entendre, de faire oeuvre de son charme criard comme sortant des flammes, du soufre, pour donner souffle à cet album.

Seulement, on ne nous la fait pas, rares sont les albums qui sont capables de tenir la distance après des premières notes aussi tonitruantes. Ici, ce n’est pas le cas et s’ils tendent à briser le Coeur par assaut de rock bien senti, les 5 de The Engines of Love n’ont pas casser la machine, trois ans après leur premier effort discographique. Ce qui suit vaut assurément le coup d’oreille, un V12 rappelant sur certains moments Elbow, un Long Distance plus posé et tendre balade guitaristique avant une plage titulaire montant en puissance. Non franchement, sur les sept titres proposés sur cette galette, rien n’est à jeter, tout est à apprécier, sans modération. Surtout que quelques invités de prestige comme Jeronimo ou le batteur Thomas Jungblut (bien connu des adeptes de Saint André) sont venus compléter le groupe liégeois. Pour le meilleur, encore une fois. Un excellent album qui chauffe, plus que casse, le coeur!

The engines of love, Heartbreak, chez Anorak Supersport

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