Après Pierre, Oscar et le loup

Après le soir d’Hugo, vient la nuit étrange et happante d’Oscar and The Wolf, véritable OVNI qui vient de sortir son premier album Entity. J’ai découvert Oscar and the Wolf lors d’un périple nocturne, l’autoradio crachait de la bonne musique et tout d’un coup, énorme coup de coeur: Princes d’Oscar and the wolf, envoûtant. Un must diffusé largement depuis:

Un titre prometteur pour ce jeune groupe belge, prélude à un album tout aussi génial, prétexte à une autre virée automobile dans l’encre de la nuit. Car oui, l’album vaut le détour, dès le premier instant, avec son mélange métallique de techno industrielle, d’électronique et de pop, aussi froid qu’envoûtant. Chaque note est posée dans toute sa pureté et la voix de Max Colombie émane tel un fantôme, sans surdose d’effets et ne relâchant jamais son emprise. Les thèmes emplis deromantisme gothique emmènent l’auditeur en territoire vampire, entre science-fiction et l’oeuvre de Francis Bacon.

Parfois aux limites de la dance (Strange entity), on se prend à imaginer un remix de certains morceaux. Mais ne boudons pas notre plaisir, une chose est sûre: sans temps mort, les douze morceaux d’Entity scintillent et dévoilent un réel univers qu’on est impatient de découvrir sur scène (le 8 mai à l’Ancienne Belgique pour les chanceux ayant flairé le bon coup avant le sold out inévitable, aux Nuits Botaniques du 28 mai, durant les festivals de l’été comme Werchter ou le 24 octobre, de retour à l’AB).

Les échos du fin fond de l’océan magnifiquement reproduits sur Under the skin et le jazzy feutré Killer You (émotionnellement intense) en finissent de hanter la nuit. Oscar crie au loup, et nous, nous aurions tendance à crier au chef-d’oeuvre tant c’est brillant.

18/20

Oscar and the wolf, Entity, chez Pias.

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