INTERVIEW de Chatte Royal en backstage de leur release party au Botanique. Un band bien énergique au math rock furieux et atmosphérique. Du lourd!

Le 9 mars dernier, Chatte Royal investissait le Witloof Bar du Botanique pour y vivre sa release party pour la sortie de son premier album intitulé «Mick Torres Plays Too Fucking Loud». C’était l’occasion rêvée pour découvrir ce que vaut le band sur les planches, et pour programmer avec eux une interview découverte en backstage.

Interview

Quelques heures avant leur prestation live, nous avons rencontré Chatte Royal, quatre musiciens déterminés et prêts à en découdre devant un Witloof Bar bien rempli – au moment de l’interview il restait une vingtaine de tickets disponibles – et à démontrer qu’il faudra désormais compter avec eux et leur math rock atmosphérique et agressif dans le paysage des groupes belges qui en ont sous le pied.

Voici notre rencontre.

Et le concert dans tout ça ?

C’est dans un Witloof Bar quasi sold out dont la nouvelle configuration avec scène centrale est sensée améliorer la vision des spectateurs, que le groupe s’est produit pour un set énergique, sorte de déflagration musicale intense qui a sans nul doute ravi son public.

il est vrai que ces quatre là donnent tout, et il est bien sympa d’assister à un concert de musiciens qui jouent leur vie sur scène, même si au niveau des petits bémols, un son trop élevé pour les lieux a vite perturbé certains spectateurs qui ont légèrement battu en retraite.

Autre bémol, et c’est mon avis personnel, la nouvelle scène centrale offre certes sans doute une meilleure vision pour le public, mais l’étroitesse de cette scène carrée par rapport à l’ancienne scène plus traditionnelle n’offre pas une grande mobilité scénique au groupe qui joue plutôt ramassé sur lui même, ce qui au niveau de Chatte Royal n’est pas trop dérangeant vu le côté compact de leur musique, mais pourrait se révéler un peu plus gênant pour d’autres artistes ou groupes au nombre de musiciens plus élevé et au jeu de scène demandant plus d’espace.

Difficile aussi pour les photographes de capter le band dans son entièreté vu la configuration des lieux, mais saluons tout de même cette initiative du Botanique qui vise en priorité un meilleur confort visuel pour les spectateurs pour cette salle aux colonnes de pierre, emblématique s’il en est.

Riffs puissants accompagnés par une rythmique impactante, annonce la promo du groupe, et en effet la promesse est tenue, avec un set qui fait la part belle au nouvel album, et qui voit Diego Di Vito, Dennis Vercauteren, François Hannecart, et Téo Crommen enflammer la salle avec leur post rock teinté de punk et de progressif, et leur registre mélodique évolutif, tantôt saturé, atmosphérique ou planant.

Chatte Royal a décuplé les décibels avec un concert totalement à leur image, vrai, passionné, furieux et passionnant.

Il ne vous reste plus maintenant qu’à acheter l’album chez votre disquaire préféré, et la boucle sera bouclée.

Jean-Pierre Vanderlinden

 

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