Il nous semblait indispensable de mettre en lumière des compatriotes du monde de la culture ayant acquis une certaine notoriété tant en Belgique qu’à l’étranger, qu’ils aient une actualité à défendre ou pas. Notre but ? Les montrer sous un autre jour, ôter les paillettes, et tenter de briser la glace de manière bienveillante par le biais d’une interview-rencontre intégralement filmée, sans montage ni coupure, afin de garder la magie de l’instant et la justesse du propos.
Voici donc le troisième numéro, le #3 de cette nouvelle rubrique intitulée CES BELGES DONT NOUS SOMMES FIERS ! Aujourd’hui : Guy Pion, comédien.
Parmi les prestigieux comédiens qui ont fait l’histoire du théâtre belge de ces cinquante dernières années Guy Pion occupe une place prépondérante. L’homme est un monstre de théâtre respecté et respectable, capable d’endosser avec un talent peu commun n’importe quel personnage et de le sublimer.
Il nous a aimablement ouvert les portes de son chez lui, quelque part part à Bruxelles, par un beau lundi ensoleillé.
A mon sens un comédien n’est pas sur un plateau pour être mis en valeur… (Guy Pion)
Actuellement à l’affiche d’une étonnante adaptation de Lysistrata d’Aristophane au Théâtre Royal du Parc en compagnie de neuf magnifiques comédiennes, après 41 ans d’existence, il mettra un terme le 14 octobre prochain à l’épopée du Théâtre de l’Eveil dont il fut un des principaux créateurs.
Dans ce contexte il me semblait opportun de rencontrer l’homme, d’évoquer son parcours, de revenir sur quelques moments forts de sa carrière, et de partager avec lui quelques états d’âme qu’il a bien voulu me confier.
Avant un spectacle, j’essaie de refuser toute chose, tout occupation qui m’éloignerait du rendez vous du soir sur le plateau (Guy Pion)
Voici notre rencontre.
Propos recueillis par Jean-Pierre Vanderlinden
L’interview sous l’objectif de Fabian Braeckman
Photographe et capteur d’âmes
Merci Guy.