Alors qu’elle est au chevet de sa grand-mère mourante, Nicola est chargée par celle-ci de veiller après son décès sur les bébés qui sont dans le jardin. Pensant que sa grand-mère Nana divague et qu’elle fait allusion aux statuettes de fées trônant derrière la maison depuis des lustres, la jeune maman ne prête guère attention à ce qui semble être des élucubrations. Jusqu’au jour où Maisie, la cadette de la famille, déterre un os. Pas n’importe quel os, puisque cet os s’avère après analyse être celui d’un nourrisson.
Des fouilles plus poussées révèleront que plusieurs bébés sont enterrés là.
La grand-mère de Nicola aurait-elle tué ses propres enfants? Pour quelle(s) raison(s)?
C’est ce que la jeune femme va tenter de découvrir.
Linda Green, qui a cartonné en librairie avec son premier roman Une seconde de trop, revient aux affaires cet automne avec Ses derniers mots, un livre dans lequel l’autrice anglaise a voulu rendre hommage à ces femmes qui ont dû garder des secrets douloureux pendant de nombreuses années par crainte du jugement d’autrui et de la morale ambiante. Même si cet hommage est tout à fait louable il est néanmoins difficile de trouver les mots pour parler d’un roman qui nous confronte une fois de plus à des morts d’enfants (thème plus qu’éculé en littérature policière) mais là n’est pas le seul défaut du livre. L’histoire peu captivante manque cruellement de rebondissements et de rythme pour tenir en haleine le lecteur amateur de thrillers un peu plus nerveux.
Bref on s’ennuie quand même un peu.
Dans le même genre, on conseillera plutôt la lecture de La femme en vert d’Arnaldur Indridason où il est là aussi question d’ossements découverts dans le jardin d’une habitation et d’une intrigue se déroulant en parallèle également durant la Seconde Guerre mondiale, mais voilà, n’est pas le maître du polar islandais qui veut.
Une déception donc.
Titre : Ses derniers mots
Auteur : Linda Green
Genre : Roman
Éditeur : éditions Préludes
Nbr de pages : 416
Date de sortie : 09/11/2022
Prix : 20€