À chacun de ses passages chez nous, Zucchero nous offre un show complet et exceptionnel et, cette fois encore, ce fut le cas. Le 22 mai dernier avec son World Wild Tour dans un Forest National bourré à craquer.
Zucchero est sans nul doute le meilleur rocker-bluesman italien en activité.
À 66 ans, le natif de Roncocesi reste toujours au top, que ce soit vocalement ou via les spectacles incroyables qu’il propose à son public.
Et, cette fois encore, nous avons été comblés.
Entouré de ses incroyables musiciens (quel band !), Adelmo Fornaciari attaque le show avec « Spirito nel buio », « Soul Mama » et « Il Mare Impetuoso Al Tramonto Salì Sulla Luna E Dietro Una Tendina Di Stelle… ». Le son est nickel et les lights impressionnants, rehaussés par un écran géant en forme de soleil qui brille de mille feux. Coiffé de son éternel couvre-chef, Zucchero impressionne par sa voix qui traverse le temps sans aucune faiblesse. Impossible de ne pas être remué par le groove de la star italienne au statut international, qui orchestre de main de maître un show magistral qui se prolongera pendant 160 minutes.
Et la setlist est grandiose avec « Pene », « Baila (sexy thing) », « Dune Mosse », « L’Urlo », » Solo una sana e consapevole libidine salva il giovane dallo stress e dall »Azione Cattolica « , » Miserere » partagé virtuellement avec l’ami disparu Pavarotti sur écran géant, « Il Volo », le magnifique « Diamante », « X colpa di ci? », » Diavolo in me » etc., je ne vais pas citer tous les titres mais ceux-ci étaient bien entendu incontournables.
Pas la peine de vous préciser que le public fut conquis de la première à la dernière note.
L’artiste a aussi discrètement évoqué son soutien à l’Ukraine avec quelques images du conflit projetées sur l’écran avant « Iruben Me », images saluées par des applaudissements nourris du public.
En rappel, la salle debout s’est enflammée sur « Chocabeck », avant que la star ne quitte définitivement la scène après de vifs remerciements à ses fans.
Malheureusement nous n’avons pas eu droit à « Senza una donna » joué quelques jours plus tôt à Paris, mais ce n’est qu’un infime détail au vu de cette soirée inoubliable qui nous a été donné de vivre.
Bravo Monsieur Zucchero et merci !
Texte Jean-Pierre Vanderlinden / Photos avec l’aimable collaboration de Jean-Marc Piérard.