Amore et Merveille, à lire et à visiter : « Je ne pouvais pas me priver des magnifiques couleurs de l’Italie

Amore ! Il suffit de prononcer ce mot pour que des dizaines d’images viennent en tête, tant il est universel. Dans l’Italie des années 50, collaborateurs de longue date, Zidrou et David Merveille se le sont approprié pour le décliner en neuf histoires visitant les différentes régions et couleurs de la Botte. On y croise un gondolier, un rémouleur, un écrivain… et surtout beaucoup de poésie, entre sensations et mystères qui donnent corps et âmes à ces amours éphémères ou éternelles, échappant au déjà-vu. Pour ce qui est son premier album de BD, David Merveille expose à la Galerie Huberty-Breyne de Bruxelles, jusqu’au 13 novembre. Rencontre.

© Zidrou/David Merveille

Bonjour David, avec Amore, aussi étonnant que cela puisse paraître quand on connaît votre carrière et votre bibliographie, vous signez votre premier album de BD pur et dur. Comment est né ce projet ?

Ça remonte à un petit bout de temps. Zidrou, avec qui je collabore depuis le premier album jeunesse, depuis 20 ans, avait écrit un texte que je trouvais magnifique, Il/Elle. C’est la première histoire que j’ai réalisée pour cet album. Nous devions faire un livre, jeunesse, avec cette histoire. En réalité, ça ne s’adressait pas du tout à la jeunesse. Très rapidement, nous nous sommes entendus pour en faire un album de BD… avec d’autres histoires. Parce que ce premier récit ne suffisait pas, ou alors il fallait l’étirer, ce qui était une mauvaise idée. Il a fallu des ajustements pour que toutes ces histoires se passent en Italie, dans les années 50. Cette exposition est intéressante notamment parce qu’on y voit le démarrage, les premières recherches qui ne sont pas dans l’album mais témoignent de l’ambiance que je voulais donner à ce livre. Quelque chose de cinématographique, puisque les films italiens des années 50 sont ma première source d’inspiration, notamment La Dolce Vita, Les Monstres… Ça me semblait évident de mettre ça en noir et blanc.

Premières recherches © David Merveille

Mais ça m’a paru un peu rude, je me privais des magnifiques couleurs de l’Italie et les éditeurs, à juste titre, étaient un peu frileux. J’ai donc basculé vers une technique beaucoup plus conventionnelle. Comme c’était ma première BD, je ne voulais pas me compliquer la tâche et j’ai fait les choses de manière traditionnelle: plume, encre de Chine, papier, crayonné, découpage, scan, mise en couleurs à l’ordinateur.

© Zidrou/David Merveille chez Delcourt
Premières recherches © David Merveille
Premières recherches © David Merveille

Et après IL/Elle?

Zidrou s’est mis au travail et, petit à petit, a imaginé d’autres histoires tout en faisant du sur-mesure pour moi. Il sait à quel point j’ai envie et besoin d’air, d’espace, de contemplatif. Parfois, j’ai même dit qu’il me fallait une page de plus et Benoît s’est adapté. Nous avons traité de l’Italie parce que ce sont mes racines, ma maman est italienne. C’est un album très personnel.

© David Merveille pour l’exposition Huberty-Breyne

Très personnel aussi parce que si le dessin et le texte forment un tout, les deux peuvent agir en indépendance.

Il y a une grande indépendance, en effet, Zidrou ne m’a pas embêté et j’ai fait de même. Mais nous nous connaissons tellement bien et nous faisons confiance qu’en fait il n’y a jamais aucun problème et il y a un respect mutuel. Et si je remarque un petit souci, lui, ça ne lui pose aucun souci que je procède à un changement. Et, lui, quand il avait une interrogation, comme sur cette planche: l’écrivain se retrouve seul à sa table et les deux personnes précédemment assises à la même terrasse s’en vont à vélo. C’est ce que j’avais dessiné originellement mais les deux cyclistes se sont retrouvés effacés dans l’album. Zidrou me disait à quel point, dans mon découpage, cela fonctionnait mieux que notre héros se retrouve tout penaud, tout seul, à sa table. Il m’a demandé comment faire, si un autre cadrage permettrait d’accentuer ce sentiment. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, j’ai enlevé ces deux personnages et ça a tout changé. Tout seul sur cette grande place, on sent sa réflexion. Zidrou avait un certain recul et un regard frais par rapport à moi qui était immergé.

© Zidrou/David Merveille
© Zidrou/David Merveille chez Delcourt

Il y a aussi l’histoire du rémouleur. À la fin, j’avais fait bouger la vieille dame. Zidrou m’a dit surtout pas. Vous verrez pourquoi !

Première bande dessinée !

À 53 ans, il était temps ! J’ai réalisé tellement d’autres choses et je crois que c’est un des médias les plus compliqués à aborder. C’est du dessin, du cadrage, des dialogues, de la fluidité narrative: c’est beaucoup de travail. Cela dit, des projets BD, avec Zidrou, j’en ai déjà eu par le passé. Plusieurs. Chaque fois des histoires jeunesses, comme j’ai publié beaucoup de livres pour enfants. De temps en temps, nous avions envie de faire une BD jeunesse, ça n’a jamais abouti.

À un moment, le temps passe et il faut s’y mettre. J’ai une liste de choses à faire avant de mourir, parmi lesquelles une bande dessinée. Parce que je suis venu au dessin par la BD dont j’étais un grand lecteur. Il fallait que j’en fasse une, un jour, sinon j’aurais été frustré pour le restant de mes jours.

Mais ce ne sera pas la dernière… 

Non, depuis la parution d’Amore, j’ai déjà reçu deux propositions de collaboration. Je n’en ai pas encore parlé à Zidrou (rires). Mais je crois que je vais continuer à travailler avec Benoît. Il est souvent dans l’idée de suite. Il est super-content de cet album et se dit que nous pourrions faire d’autres histoires. Moi, j’ai peut-être envie de faire d’autres choses. Je sens que mon dessin a viré vers quelque chose de plus réaliste, je devais m’adapter à l’histoire et créer des personnages et décors plus réalistes. Mais j’ai d’autres envies graphiques et narratives, je dois donc voir avec Benoît vers quoi nous partirions. Cela dit, d’ici là, j’ai deux livres jeunesse à réaliser dont un avec lui.

Il faut quand même dire que j’ai mis trois ans à faire Amore et je veux que ça reste un plaisir, ne pas être pressé.

© Zidrou/David Merveille chez Delcourt

Quelque chose de plus réaliste… mais les arbres restent du David Merveille.

On voit quand même une évolution entre le début et la fin de l’album. Les pins parasols, c’est quand même très graphique: des nuages, noirs, posés dans le paysage. C’est hyper-beau !

Là, c’est la première histoire que j’ai dessinée donc elle a encore ce côté très graphique. Si nous prenons les dernières, on sent la modification de mon trait et je ne l’ai pas maîtrisée.

© Zidrou/David Merveille

C’est du coup peut-être mieux que ce premier album soit un recueil d’histoires courtes, non?

Ça excuse cette petite modification de style. Je me suis même demandé à un moment si je n’allais pas devoir refaire les premières planches. Tout le monde m’a traité de fou. Il n’y avait pas de souci: c’était la même patte, la même gamme de couleurs. Heureusement, je suis quelqu’un d’instinctif, je me pose pas mal de questions mais, à un moment, il faut que ça avance. De manière assez naturelle.

Les couleurs donnent à chaque fois une identité à chaque récit.

Oui, c’était voulu. Je me suis bien dit au début que ce serait un vrai casse-tête de trouver une identité picturale à chaque fois, mais non, ce ne fut pas le cas. C’est venu naturellement. Quand Benoit m’a, par exemple, indiqué que l’histoire vénitienne se passait en hiver, j’ai très vite su que je ne pouvais pas mettre des couleurs chaudes. Quant au rémouleur, je savais que j’aurais besoin de rouge, les autres couleurs sont arrivées spontanément. Puis, il fallait la Sicile et son soleil de plomb, je voulais quelque chose de chaud et écrasant. À chaque histoire, dans ma tête, correspondaient des couleurs. Il y a bien eu quelques ajustements pour parvenir à n’utiliser que quatre couleurs par récit. On pourrait me dire: « oh, tu n’utilises pas beaucoup de couleurs, c’est plus simple. » C’est tout l’inverse: il n’y a pas beaucoup de solutions pour que les éléments se détachent bien. Parfois, je tourne en rond. Je mets un visage dans une couleur spécifique, puis je change… mais ça permet aussi de belles surprises comme ce sont des couleurs expressionnistes, qui permettent d’avoir des ciels verts ou rouges, des peaux bleues. C’est assez surprenant et je ne l’avais pas vu venir. Ça donne de la force.

© Zidrou/David Merveille chez Delcourt

Ça peut faire peur, aussi ? On demande conseil autour de soi ? Je sais que vous travaillez avec les Durieux dans votre atelier.

Oui, Laurent m’aide énormément pour ça. Il a un tel regard sur la lumière. En fait, mon dessin est assez classique : ce n’est pas de la Ligne Claire mais ça s’en rapproche quand même. Or, dans ce type de dessin, en général, on trouve surtout des aplats de couleurs, on n’amène pas vraiment de lumière. Avec Laurent, je me suis très vite rendu compte qu’il y avait quelque chose à faire avec les ombres portées, les éclairages, les contre-jours… Pour ça, Laurent est fabuleux. En me disant de changer un tout petit peu la couleur du ciel, autre chose apparaissait. C’est magique.

Je n’ai pas vraiment eu de peur par rapport à ça. J’ai surtout peur à l’étape de l’encrage : on peut se planter et devoir tout recommencer. Mais si on rate, ce n’est pas grave non plus, on remet de la gouache, des rustines, du typ-ex. Je ne suis pas Michel-Ange.

© Zidrou/David Merveille

Après, la couleur, pour moi, c’est presque récréatif, jouissif. Je pense mes dessins en couleurs. Dans cette exposition, j’avais assez peur de présenter mes planches en noir et blanc tant elles manquaient de couleurs. Alors, j’ai quand même renoirci des parties qui ne l’étaient pas à l’origine. Lors de la mise en couleur, je fais disparaître des traits, comme les bords des cases, des traits de silhouettes. Toutes les lignes qui peuvent être mises en couleur, je les enlève. Ça permet d’alléger la planche.

C’est fou ce qu’on peut voyager sur l’espace très confiné d’une gondole, non, quand on voit cette planche ?

© Zidrou/David Merveille chez Delcourt

Il n’y a pas une case superflue !

Là, c’est une page où il y a très peu de texte – il a été mis après. Au début, je travaillais comme ça, à l’ordinateur. Mais, je tiens, contrairement à 90% des parutions BD, à faire ma typographie à la main. Quand je vois de la typo faite par ordinateur dans une belle planche de bande dessinée, je crie ! Je n’aime pas ça. Ici, je voulais que ma typo ait la même écriture que le dessin.

C’est vrai qu’il n’y a pas de case inutile même s’il y a beaucoup d’espaces de respiration. Ce sont des moments importants pour montrer les états d’âme, les ressentis.

© David Merveille pour l’exposition Huberty-Breyne

Avec toujours aussi un aspect monumental du décor dans lequel vous allez chercher les personnages dans la petitesse.

C’est très important pour moi, je ne pouvais pas faire de mise en scène sans savoir où ça se passait. Il y a eu un gros travail de documentation. Et quand j’avais la place qui apparaît dans la première et la dernière histoire, par exemple, je pouvais me coller au découpage. Sans ça, ce n’était pas envisageable. J’ai ainsi visité l’Italie via Google Street View, je me promenais dans les rues. C’est mon côté monomaniaque : je me dis qu’il y a toujours un Italien du cru qui pourrait tomber sur mon album et dire: « c’est quoi ça, ce n’est pas ce type de maison qu’on a construit là! » Je me fais parfois plus catholique que le pape. Mais, c’est vrai que le décor à une très grande importance, que ce soit Venise, la Toscane, la Sicile…

Il y a même une histoire dans un HLM. Zidrou avait fini d’écrire toutes les histoires quand je lui ai dit qu’il manquait, à mon sens, deux choses. Il n’avait pas parlé d’homosexualité. Il s’est pris la tête entre les mains et m’a dit: « Mais comment ai-je pu oublier ça! » Puis, on avait relaté les histoires à chaque fois dans des cadres idylliques alors que, dans la Dolce Vita par exemple, plein de scènes se passaient dans un HLM en construction. Je lui ai soufflé une histoire, il l’a réécrite bien mieux que moi, bien sûr. C’est ainsi que les HLM, en périphérie de Rome, ont trouvé leur place, beaux dans cette laideur.

© Zidrou/David Merveille

Mais toutes les histoires que vous racontez ne sont pas idylliques! 

Oh que non ! C’est la magie du scénariste qui arrive toujours à nous étonner avec l’Amour, un thème très éculé. À chaque fois, Zidrou arrive à raconter des histoires touchantes. Dans certaines, comme celle du cinéma, ils ne se passent rien. Mais rien que d’y penser, j’ai les poils qui se dressent. On a l’impression qu’il raconte une histoire vraie.

Avec une poésie, aussi, peut-être moins dans les trois histoires à phylactères que dans celles à cartouches.

C’est vrai, la majorité de nos histoires n’utilisent pas de phylactères, je ne m’en étais pas rendu compte. Il y a l’histoire de début et de fin et celle du gondolier à Venise, la plus cynique à mon sens.

Je ne sais pas si Zidrou avait cette volonté-là ou si c’est un hasard.

On trouve aussi, dans cette exposition, quelques créations originales, en couleurs !

Oui. Si j’ai réalisé toutes ces planches, c’est pour un album, pas forcément pour une exposition. Je n’avais donc pas envie de m’y limiter, d’autant plus qu’elles ne sont pas en couleur. C’était comme montrer une étape de mon travail, pas l’achèvement. Alors, j’ai poursuivi sur ma lancée et ai créé dix illustrations sur ce thème de l’amour et cette époque en mettant en scène un couple. Naturellement, pas de texte, c’est au spectateur d’imaginer ce qu’il se passe entre les deux : est-ce qu’il veut partir et elle le retenir, ont-ils fait l’amour ou est-ce sa voisine qui l’observe en cachette, est-ce une rencontre ou une séparation? On ne sait pas très bien.

C’est aussi le cas dans la BD, on rentre dans l’intimité des personnages mais nous n’en savons pas tout, ils conservent bien des mystères.

Oui, il y a une pudeur. Ça, dès le départ, aussi bien Benoît que moi, nous avions cette envie de ne pas être trop plats, trop crus, de mettre une distance. Benoît allait jusqu’à me décrire certaines positions, comme dans la scène d’amour avec le rémouleur, pour que le lecteur puisse deviner plutôt que voir. Il y a de la retenue.

On parlait de cinéma, il est là, on le sent. Mais, dans cet album, quelle est votre histoire préférée ?

Celle du couple tenant le cinéma est l’une des plus belle. Mais je suis aussi très attaché à Il/Elle qui symbolise le début de l’histoire. Il y a une couleur très particulière. Puis, pour des raisons plus personnelles, je suis bouleversé par ce récit qui voit un personnage remercier son corps. Ça m’émeut énormément.

© Zidrou/David Merveille chez Delcourt

Et dans toutes les romances qu’on trouve dans les livres, sur écran…, quelle est la plus belle scène d’amour pour vous ?

Oh la colle ! J’aurais envie, une nouvelle fois, de faire référence à la Dolce Vita. Je pense à cette scène, qui n’est pas vraiment une scène d’amour d’ailleurs, dans la fontaine de Trévi avec un Marcello Mastroianni fou amoureux tout en jouant un jeu. Il l’embrasse, elle ne se rend pas compte. Il va chercher du lait pour le chat. C’est magique et mythique, même si c’est une fausse scène d’amour.

Mais l’amour n’est-il pas partout ?

Alors, là, je vais m’allonger, on peut en parler longtemps !

Parlons alors de la couverture !

J’ai une formation de graphiste, j’ai l’habitude de faire des affiches, des sérigraphies…

On a tous un jour vu un dessin signé David Merveille, même sans le savoir! La fureur de lire, les couvertures des Toine Culot…

C’est vrai que j’en ai fait beaucoup. Pour moi, la couverture, c’est la cerise sur le gâteau. Ce que je préfère faire. J’ai donc fait plusieurs projets pour Amore. Le premier, c’est ce qui est devenu la quatrième de couverture avec les deux arbres enlacés. Mais il ne me permettait pas de situer l’époque, ce qui m’embêtait.

Alors, j’en ai fait une deuxième qui est finalement devenue la sérigraphie avec le couple qui s’embrasse. Pour moi, c’était la couverture de l’album. Puis, Benoît m’a dit, à juste titre de garder cette illustration pour une affiche. Pour une couverture; il trouvait qu’il y avait trop de détails et pas assez de force. Mais qu’est-ce qu’il me voulait ! (rires)

Projet de couverture © David Merveille
© David Merveille pour l’exposition Huberty-Breyne

Je me suis donc passé une commande: faire une couverture Italie-Années 50-Amour. J’ai pris ce qui était le plus évident : la Vespa qui incarne cette période et un couple qui s’embrasse. Mais l’idée en plus qui rend cette couverture intéressante, c’est la pluie ! Elle permet de saisir le côté flamboyant, passionné et passionnel… mais je suis incapable de dire comment la pluie s’est insinuée. Toujours est-il qu’à un moment, j’ai eu l’idée de la dessiner.

Mais, là encore, le cinéma regorge de scènes comme ça. Comme dans cet épisode de Sex Education sur Netflix qui voit les deux personnages principaux s’embrasser… enfin… et la pluie choisit de tomber à ce moment-là! Et ils s’en fichent, ils sont dans leur truc, ils s’embrassent et ne s’en rendent pas compte. Benoît m’a dit que c’était parfait! En réalité, il y a encore eu quelques ajustements. À la base, je voulais que les personnages soient cadrés plus petits.

C’est important une couverture, je suis content qu’elle plaise !

Une autre couverture qui fait l’actualité, c’est celle du livre que Christophe Gueudin et Jérémie Imbert consacrent au Cinéma de Benoît Délépine et Gustave Kervern par l’intermédiaire du festival Cinécomédies.

Hé oui, les actualités se bousculent. Depuis maintenant quatre ans, je réalise les affiches de Cinécomédies. Et là, Jérémie Imbert, le directeur artistique du Cinécomédies, se lance dans l’édition. Il s’est demandé si on ne pouvait pas faire un tir groupé avec l’affiche, la sortie du coffret DVD et le livre. M’est venue l’idée de faire un détournement du film Mammuth avec Gérard Depardieu. J’y ai mis l’Auguste et le clown blanc. L’un qui se marre tout le temps et l’autre super-sérieux. Là encore, je ne sais pas comment viennent les idées, on chipote, on regarde des interviews… Les deux étaient super-contents du résultat. Ce sont de chouettes rencontres, de beaux boulots.

Merci David.

David Merveille expose son travail pour Amoure, jusqu’au 13 novembre 2021, à la Galerie Huberty-Breyne (33 place du Châtelain 1050 Bruxelles), du mardi au samedi de 11h à 18h.

Titre : Amore

Recueil d’histoires courtes

Scénario : Zidrou

Dessin et couleurs : David Merveille

Genre : Drame, Romance, Scènes de vie

Éditeur : Delcourt

Collection : Mirages

Nbre de pages : 128

Prix : 19,99€

Date de sortie : le 15/09/2021

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.