Quand la philosophie rencontre la peinture, cela ne peut être qu’une formule d’alchimiste: Joaquim Hernandez-Dispaux nous dévoile toute sa technique à la Gery Art Gallery

« Je peins comme d’autres écrivent leur autobiographie. Mes toiles sont les pages mon journal  » Pablo Picasso

Joaquim Hernandez-Dispaux, lorsque nous l’avions rencontré en octobre dernier lors de l’exposition Hors-Sujet.

Cette fois, après l’Abbaye Notre-Dame du Vivier, c’est la Gery Art Gallery qui accueille le peinte Joaquim Hernandez-Dispaux. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris. À l’entrée, c’est le propriétaire qui vous accueille de la manière la plus chaleureuse qui soit. Il est vrai que ce passionné vous décrit l’artiste et ces oeuvres avec une réelle fougue et générosité. La galerie est ouverte depuis 10 ans mais déjà là notre hôte n’en était pas à son coup d’essai. Il ouvrait déjà sa collection privée il y a quelques années, dans sa maison contemporaine du côté de Gesves.

Le cadre de l’exposition permet une plus grande proximité avec les artistes et leur recherche artistique. J’avais déjà pu voir Joaquim à l’oeuvre mais, cette fois, sa peinture rayonne. Elle est plus lumineuse car elle n’est pas appesantie par le poids du passé du lieu. On comprend mieux sa démarche. Il me confie qu’il a l’impression de revivre sans cesse la même journée (règles covid) et c’est ce qu’il exprime au travers de ces toiles. Certaines représentent le matin, d’autre le soir mais ce n’est pas tout. Le créateur nous fait connaitre ses origines espagnoles en retravaillant certaines oeuvres de Picasso ou les couleurs d’un autre Joaquim, Sorolla.

Son travail est un peu différent aussi avec l’apport de supports différents. Il a travaillé de grande oeuvres sur du carton. En conservant les défauts ou les grains de ceux-ci, il profite de la trame pour donner du relief et de la vie à son trait.

Il parvient dans sa peinture à lier ses deux passions: la philosophie et le dessin. Il ne pose pas uniquement de la couleur, il écrit son ressenti avec beaucoup d’émotions. Ses peintures sont le reflet de son journal intime et expriment toute la fragilité de la vie. Comme il le dit si bien en regardant ses peintures: « J’ai écrit sans faire une seule faute d’orthographe ».

Pour remettre encore un peu plus d’émotion et prolonger ses oeuvres, il a fait appel à son ami Olivier Terwagne. Cet auteur compositeur (ami de notre blog) a créé certaines mélodies qui viennent renforcer la puissance de ce travail. Notamment « Guernicolor » qui se marie parfaitement avec l’adaptation de Joaquim de « Guernica ».

N’hésitez pas à aller à la rencontre de cet artiste touchant, le vernissage avait lieu ce samedi 24 avril et le finissage aura lieu le 24 juin. Les heures d’ouvertures de la galerie de 14h à 18h.

Cela se passe à la Gery Art Gallery au 29, rue Baron Louis Huart à 5000 Namur. RDV privé possible au 0475/60 25 58

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