Rien de tel qu’un petit (ou grand) Patricia Cornwell pour accompagner une terne journée de décembre. Le Dr Kay Scarpetta, sa nièce Lucy, l’agent très spécial Benton et l’inspecteur Pete Marino nous embarquent dans une histoire de corps brûlés et d’incendies volontaires qui va leur coûter plus cher que tout ce qu’ils ont eu à affronter jusque là. Comme d’habitude, c’est bien ficelé et on a du bonheur à retrouver les personnages qui nous ont tant marqués.
Combustion est un livre charnière dans la vie des personnages de Patricia Cornwell. Car il est plus agréable à lire si l’on sait les horreurs que Kay Scarpetta et sa petite bande ont traversé et, surtout, il est le point de départ de modifications de caractères et de tempéraments, de choix de vies et de nouvelles aventures qui viendront après.
Comme vous l’avez compris, je ne les lis pas dans l’ordre, mais si je pouvais vous conseiller et avoir un petit impact, offrez vous ce privilège que de découvrir l’histoire chronologiquement.
Retrouver Kay Scarpetta, sa morgue, ses exigences impérieuses, sa nièce Lucy et ses hélicoptères, Marino et ses taches de Ketchup sur sa chemise, ça a quelque chose de réconfortant. Comme un souper un famille, où l’on sait que l’oncle Paul va boire un peu trop, que le cousin Fred va renverser quelque chose et que la belle-soeur Julie va bouder dans son coin. Mais on sait qu’il y aura des éclats de rire, on sait qu’on ne verra pas le temps passer. Et qu’au final, parce qu’ils ne changent pas, tous ces gens nous touchent.
Éh bien, l’univers offert par Patricia Cornwell, c’est un peu ce dîner de famille qui nous laisse toujours une bonne impression, un goût de trop peu. Alors, le temps de revenir à d’autres lectures, plus actuelles, plus sérieuses ou plus divertissantes, s’offrir une parenthèse avec Kay Scarpetta, c’est toujours rassurant.
Auteure : Patricia Cornwell
Titre : Combustion
Editions : Livre de Poche
Nbre de pages: 448 pages
Année de parution: 2003