Prière de tenir les chiants en laisse, ils risquaient de virevolter et d’être survoltés par l’ode à la Musique du Bois de la Houssière
Dimanche 24 juin, je me mets en route vers le Bois de la Houssière à Braine-le-Comte que je connais très bien. Pour l’occasion, le centre culturel a quitté ses lieux traditionnels pour prendre ses quartiers dans la clairière de l’Arboretum, au bois de la Houssière dans le cadre de la 3ème Édition de la Fête de la Musique.
Il est 14h20 lorsque j’arrive sur place. Il faut descendre un bon bout de chemin à pied pour s’engouffrer dans le bois et, un peu avant d’arriver, je m’arrête pour prendre une photo d’un panneau fixé sur un tronc d’un arbre. On peut dire que les Brainois ont de l’humour.
En arrivant, je prends d’abord connaissance de cet endroit charmant et bucolique aménagé pour cet Event. On s’y sent directement « comme à la maison ».
Il est 14h40 et Matt Watts prend possession de la scène. Ce jeune américain de 31 ans est né à Philadelphie qu’il quitte à 19 ans pour s’installer en Belgique. Chanteur-compositeur, il respecte la tradition folk tout en y ajoutant des influences contemporaines. Il a notamment partagé plusieurs fois la scène en duo avec Stef Kamil Carlens pour y interpréter « Many a friend to kind ».
Son style se prête tout à fait au cadre arboré dans lequel nous nous trouvons et on se laisse balader volontiers à travers son univers https://www.facebook.com/MatthewWattsMusic/
Le temps de saluer les membres du groupe de Black Mirrors qui viennent d’arriver et que j’aime vraiment beaucoup et c’est au tour de Sharko et de David Bartholomé de prendre place. Ce dernier s’installe sur un tabouret sur une petite estrade, guitare à la main, pour nous livrer un set acoustique.
Chaque chanson est accompagnée et/ou précédée d’une note d’humour et l’artiste s’amuse également à nous faire participer et chanter tout au long de son set. On se prête volontiers au jeu tant l’artiste dégage la sympathie qu’on lui connait.
Il se moquera d’ailleurs de la « fameuse Tente d’Harry Potter » devant laquelle il se trouve en se retournant régulièrement et en nous disant « vous vous êtes bien faits avoir ». Quel humour, on en redemande. Petits et grands sont ravis de l’écouter et de chantonner avec lui pendant toute sa prestation.
À présent, je suis impatiente car je sais que le groupe que j’attends depuis le début de cette Fête de la Musique va monter sur scène et va nous en mettre plein les oreilles et plein la vue. J’ai nommé Black Mirrors. J’ai déjà eu l’occasion de les voir plusieurs fois et je sais que l’énergie et le professionnalisme qu’ils dégagent seront au rendez-vous.
Marcella Di Troia, la chanteuse, à la voix puissante et à la présence scénique incroyable, accompagnée de Pierre à la guitare, Loïc à la basse qui les a rejoints récemment et qui joue également dans Mango Moon et Edouard aux drums se complètent parfaitement. Ce que ce quatuor dégage sur scène est époustouflant et il n’est pas étonnant qu’ils aient un réel succès en Europe.
Dès les premières notes, on a compris qu’on va avoir droit à du lourd tant musicalement que scéniquement.
Leur univers rock alternatif s’apparente à un mélange de Janis Joplin, Jack White, Anouk, Nirvana ou encore Queens Of The Stone Age. Sur scène, ça déménage. Je me régale sous l’objectif de mon reflex car je sais que les chevelures vont virevolter dans tous les sens et que cela donne de chouettes clichés. Loïc, surtout, garde cette belle et longue chevelure abondante.
Notons qu’un album va sortir le 31 août (on s’en réjouit) et qu’à la fin du même mois, ils partiront en tournée pendant un mois un peu partout en Europe passant par l’Allemagne, l’Autriche, Prague, la Hongrie, la France, la Suisse, l’Italie et l’Espagne.
