Ellen est infirmière à domicile et c’est peu dire qu’elle n’a pas un boulot facile. Entre les vieillards qui défèquent partout (exprès, en plus!) et les patients un peu trop machos dont elle doit soigner les kystes pilodinaux (oui, ça existe), la jeune femme rêve d’ailleurs, d’autre chose, d’une carrière d’actrice de théâtre par exemple. De son côté Frank, ancien boxeur devenu depuis gérant d’une carrosserie doit composer avec la santé fragile de son père et les dettes de celui-ci (le vieil homme fait dans la contrebande de cigarettes).
Amenée à soigner le papa de Frank, ancien boxeur lui-même, Ellen se voit entraînée dans une histoire rocambolesque mêlant secrets cachés et vieilles rancunes.
Comme souvent avec les éditions Gaïa, nous voilà transportés dans le nord de l’Europe, au Danemark dans le cas présent, ce qui donne inévitablement un certain charme à cette comédie romantique pas vraiment comme les autres.
Alors, bien sûr, comme dans toute bonne comédie romantique qui se respecte on sent que ça va bien se terminer, que le boxeur bourru mais au grand coeur va probablement passer la bague au doigt (sur le ring ?) à la tendre infirmière.
Mais ne boudons pas notre plaisir même si le roman n’est pas un véritable uppercut littéraire il a au moins le mérite d’être original, souvent drôle et plutôt émouvant. Et c’est déjà pas mal du tout.
Titre : Le blues du boxeur
Auteur : Michael Enggaard
Traducteurs : Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet
Genre : Comédie Romantique
Editeur : Gaïa Éditions
Nbr de pages : 320
Date de sortie : 2 mai 2017
Prix : 22 €