C’est un petit exploit qu’a réussi Typh Barrow au Spirit of 66. Les 13, 14 et 15 avril, elle est devenue la seule artiste à l’affiche de cette salle mythique qui fait trois dates sold out. C’est quand même fou, non? Je sais, vous me direz que la salle n’est pas grande, mais bon, qu’elle soit full à chaque fois, c’était quand même impressionnant.
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Bon évidement , j’y étais, et c’est normal, c’est mon artiste préférée. Et oui, j’ai évidement adoré ça et je vais vous expliquer pourquoi les concerts de Typh sont si spéciaux.
On rentre dans le lieu. Le Spirit of 66, c’est l’âme de la route 66 et des sixties, elle y est bien présente comme aime le dire son boss, un ancien de Pierre Rapsat. Et là, tu te cales au premier rang. C’est très important car c’est là que tu vas sentir toute l’énergie de l’artiste et, si tu es transporté, tu ramèneras un peu de ça chez toi et ça te rendra vraiment heureux.
L’entrée de Typh se fait au piano avec « Floating« , un morceau tout en douceur. Le public est tout à l’écoute et capture la magie de chaque note, chaque parole. L’artiste est tout seule. Juste la lumière bleue pour l’accompagner.
Après ce premier morceau déjà très prenant, les musiciens s’installent et c’est parti pour une série de morceaux dans des styles très différents qui laissent tour à tour la place à l’ enchantement .
Tantôt blues, tantôt reggae ou jazzy, on ne peut pas classer les chansons originales de Typh Barrow dans un style et c’est très bien comme ça. On a l’ occasion de chanter, bouger, d’apprécier les nombreux solos de la guitare endiablée de Gigi .
Alors que viennent les morceaux Hurt et the Absence , les premières larmes apparaissent dans les yeux des spectateurs, déjà conquis mais emportés par la magie de cette voix qui fait rimer émotion et performance.
On va même chanter, c’est l’heure de Taboo, car maintenant le public connait les paroles et la chante. Partout dans la salle, on entend Fire Fire… pour le plaisir de tous et de l’ artiste qui en redemande.
On termine doucement le concert avec le morceau Daddy’s Not Coming Back que je dirais, n’ayons pas peur des mots, CULTE de chez CULTE. Car là, tu planes et ça pourrait durer et durer longtemps longtemps longtemps ………. et là, tu vides la boîte de mouchoirs ….. de bonheur.
Le rappel ne laisse personne indifférent; le concert se termine en solo, comme il avait commencé, en piano-voix, avec le morceau The House of the rising sun, la seule reprise de l’ album. Typh s’en explique d’ailleurs, un excellent moment en studio qui devait se trouver sur l’album et c’est bonbon pour nous .
Voilà, j’y ai mis mon émotion en écrivant ces quelques mots. Ne manquez pas de venir la voir, elle est en tournée et j’essayerai de venir souvent. Comme on dit aujourd’hui, c’est top bon.
Je vous ai ramené des belles photos pour l’occasion, et la playlist est ci-dessous Merci à François 🙂
1. FLOATING
2. PLEASE MAM
3. YELLOW EYES
4. THE WHISPERS
5. TIME
6. TO THOSE WHO WAITS
8. THEY’RE CALLING YOUR NAME
9. HOLD YOU SISTER
10. HURT
11. THE ABSENCE
12. MEDLEY
13. CRAVING
14. REPLACE
15. TABOO
16. IF I RULED THE WORLD
17. TO SAY GOODBYE
18. DADDY’S NOT COMING BACK
+ RAPPEL