Au fil des ans Rock Oasis à Evere s’affirme de plus en plus comme un petit festival incontournable de l’est de Bruxelles !

Chaque année, début septembre, Rock Oasis s’installe depuis quelques années à l’Evere Station rue Auguste De Boeck, rebaptisé fraîchement pour la circonstance Espace David Bowie. L’organisation menée de main de maître par Jean Lucas nous concocte à chaque fois une programmation sympathique et efficace avec comme ultime mot d’ordre :  nous offrir du rock et du bon !

Ce 2 septembre, sous une météo longtemps incertaine mais finalement clémente, l’affiche était une fois de plus alléchante. Avec pour ouvrir la journée, HOME. Cristina et son band (dans lequel on retrouve Manu Prete, à l’initiative avec Annick Botson de la création de la salle Zik Zak à Ittre ) sont toujours aussi présents sur scène. C’est tout simplement bon, et leurs reprises impeccables sont à déguster et à savourer sans la moindre retenue.

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C’est ensuite à LETZ ZEPPELIN de monter sur scène vers 18h30. Le cover band belge emmené par le guitariste Berre Van Hoeylandt se produit avec son nouveau chanteur Michael Devlin qui campe un Robert Plant plus vrai que nature (même si de temps à autre il improvise un peu les paroles). On se réjouit en entendant  » Stairway to Heaven »  , « Since I’ve been Loving You » ou  » Ramble On  » et tant d’autres classiques intemporels. Une prestation bien envoyée qui nous a fait passer un bon moment.

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Place ensuite à THE FATHER, THE SON & THE HOLY SIMON. Ce power trio composé de Linard Van den Bossche (à la guitare et au chant), Kurt Van den Bossche (à la basse) et de Simon Ruyssinck ( à la batterie) et fondé en 2006 possède indéniablement un gros potentiel et propose des compos originales sur un mix de roots et de fastforward rock’n’roll bien juteux. Epaulés sur scène par un claviériste, ils sortiront bientôt un nouvel album sur lequel il sera intéressant de jeter une oreille attentive.

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THE BANGING SOULS, programmés à 22h, sont l’atout charme de la journée avec la présence au chant de la jolie Gaëlle Mievis. Mais, ne vous y trompez pas, ils vous envoient à la face un rock hargneux qui vous chatouille l’épine dorsale. Gaëlle Mievis, Ludwig Pinchart et Pierre Abrasavec leurs riffs sauvages, dénudent le rock jusqu’à l’os. Et nous attrapent par les tripes pour ne plus nous lâcher pendant toute la durée de leur set. Il y a quelque chose de punk dans leur attitude, quelque chose d’essentiel qui nous ramène à la source du rock. Bravo pour ce bon moment !

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Et pour terminer en beauté cette édition 2017 du Rock Oasis Festival, rien de tel que HIGH VOLTAGE ! Fondé en 1992, le band s’est imposé au fil des ans comme un dynamique et authentique tribute-act d’AC/DC. Et n’ayons pas peur des mots, c’est un des meilleurs au monde. Bien sûr au programme de leur set de cent minutes on retrouve les standards d’AC/DC comme : « Highway To Hell »,   » Let There Be Rock », « Whole Lotta Rosie », « Hells Bells », « Thunderstruck », « Stiff upper Lip », « You Shook Me All Night Long », « Back in Black » et naturellement « For Those About To Rock », avec les canons en finale. Car le band est venu à Evere avec la majeure partie de son matériel scénique dont le mur de Marshall, les lance-flammes et les canons ! Bref rien à redire sur ce groupe parfait de bout en bout. Ni sur Vincent Fis qui ressemble de plus en plus à Angus au fil du temps, ni  concernant Wouter Kerkhofs leur lead singer, dont la voix et la démarche font de lui la réplique exacte de Brian Johnson. Un très bon moment donc et une fin magistrale pour clôturer de belle manière ce Rock Oasis 2017.

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Hormis un public qui aurait pu être plus nombreux – le prix  démocratique de 5 euros pour aider le Télévie a t’il été un frein pour certains, je n’ose le croire… – on ne peut que saluer la qualité de la programmation, la sécurité et l’excellente organisation qui étaient présentes au rendez vous. Que demander de plus ? Rendez vous l’année prochaine pour l’édition 2018, on vous en reparlera.

Texte : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK THE DARK FEATHER

Photos : Jean-Pierre Vanderlinden & Pierre Destrebecq

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