San Francisco, son Golden Gate, sa prison d’Alcatraz, ses célèbres rues en zig-zag. C’est là que Michael Ballanger est venu s’installer pour fuir un passé des plus sombres. Reconverti en coach de vie, le Français voit sa tranquillité mise à mal lorsque l’un de ses clients est abattu froidement dans un parking désert. Interrogé par des policiers peu pressés de mettre la main sur le ou les assassins, le coach décide, à ses risques et périls, de mener l’enquête dans une ville qui se révèle être beaucoup moins tolérante qu’il ne l’imaginait.
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Nettement moins sanglant que « Le visage de Satan », l’un de ses précédents succès, le nouveau roman de Florent Marotta peut être vu comme un hommage aux grand auteurs de polars américains. Il y a en effet un petit air de Michael Connelly dans cette enquête navigant en eaux troubles et truffée de personnages bien typés (la call-girl, le journaliste parano, le flic homophobe…).
Mais lire « Le Meurtre d’O’Doul Bridge » c’est aussi l’opportunité de découvrir San Francisco, une ville hétéroclite très atmosphérique, qui bien que très ouverte a aussi sa part d’ombre. Un polar classique donc,mais très prenant et, qui plus est, très en phase avec l’actualité récente.
Titre : Le meurtre d’O’Doul Bridge
Auteur : Florent Marotta (Page Facebook)
Genre : Policier
Editeur : Éditions Taurnada
Nbr de pages : 245
Date de sortie : 7 septembre 2017
Prix : 9,99 €