
Nathan Lucius est un garçon très spécial. Malgré ses 31 ans il dort encore avec la lumière allumée et passe son temps libre à fabriquer des arbres généalogiques constitués de photos d’individus qu’il ne connait ni d’Eve, ni d’Adam.
Mis à part ces marottes pour le moins originales, Nathan vend des espaces publicitaires pour un journal sud-africain. Un boulot qu’il déteste mais qui lui permet d’avoir un semblant de vie sociale. Et puis il y a Madge cette vieille antiquaire fantasque dont Nathan est devenu le seul confident. Un jour, Madge, qui souffre d’un cancer en phase terminale, demande à Nathan de lui rendre un service très particulier. Elle aimerait qu’il la… tue avant que la maladie ne lui fasse perdre toute forme d’autonomie.

Force est de constater qu’il n’est pas facile de s’attacher au personnage principal du second roman de Mark Winkler, tant ce jeune homme semble antipathique et très sombre. Un jeune homme dont la vie plutôt banale nous est dépeinte par le biais de phrases courtes et d’un vocabulaire parfois très cru.
Le lecteur devra donc s’armer de patience et attendre la seconde partie de ce roman très noir pour comprendre un peu mieux le comportement singulier de Nathan et éventuellement éprouver une certaine forme d’empathie pour ce garçon très à part. Plus qu’à part. Un livre exigeant donc mais qui pourrait plaire aux amateurs de personnages complexes et intrigants.
Titre : Je m’appelle Nathan Lucius
Auteur : Mark Winkler
Genre : Drame
Editeur : Editions Métailié
Nbr de pages : 240
Date de sortie : 26 janvier 2017
Prix : 20€