Ca y est la saison des festivals se profile ENFIN à l’horizon. Pourquoi pas l’ouvrir en beauté, à Incourt du 30 avril au 2 mai prochain, avec l’Inc’Rock. De nouveau, le festival propose une affiche détonante et éclectique qui a de quoi séduire un public de festivaliers impatients. De Skip the Use à Joey Starr en passant par La Smala et Maxime Malevé, tout le monde y trouvera son compte dans ce festival familial plus qu’agréable qui fêtera déjà ses dix ans! Présentation d’un programme enthousiasmant!
Jeudi 30 avril
In Lakesh: Il faut toujours bien un premier. Et cette année, c’est au groupe bruxellois In Lakesh d’avoir l’honneur d’ouvrir la scène. Mis en place en 2013, on ne doute même pas une seconde que ces 5 multi-instrumentistes de grands talents réussiront cette entrée en matière avec brio, entre pop, indie et folk. En toute hybridation, In Lakesh propose une musique atypique, vibrante et habitée qui vous emmène en voyage musical on ne sait pas trop où. Mais l’importance est d’être emporté. https://soundcloud.com/in-lakesh-musics
Sarah Carlier: À 24 ans, à peine, Sarah Carlier a déjà tout d’une chanteuse-auteure-compositrice accomplie. Qui plus est, est en train de totalement exploser et conquérant le cœur de beaucoup de ceux qui l’ont déjà écoutée. La preuve : c’est en 2009 que son aventure musicale a commencé via une plateforme de crowdfunding avec quelque 300 producteurs. Depuis, la belle schaerbeekoise a fait du chemin et à trouver la route des ondes et des scènes, aussi. Maniant aussi bien le folk que la soul, Sarah Carlier a sorti son nouvel album, SMS, en ce début d’année.
Recorders: Des synthés, une voix bien planante, une esthétique toute en couleur et en maquillage tribal : Recorders, c’est tout ça et encore plus, à la fois. Révélé par des premiers singles plus qu’enthousiasmants (Someone Else’s Memory, Alone in Reykjavik), Recorders évolue sans cesse avec son électro-pop-rock bien faite, scintillante et dansante. À l’images de ses clips édulcorés aux airs de vacances, le groupe propose en live plus que de la musique… un spectacle.
Lemon Straw: On avait perdu leur trace depuis des débuts fantastiques en 2010 (See you on the other side). Heureusement, Lemon Straw revient cette année avec une pépite d’album intitulé Running Home. L’occasion pour ce trio (qui a laissé tomber les parapluies colorés de son premier album) de se faire connaître d’un plus large public. Car, non, ces Montois au folk divin n’ont rien à envier aux vedettes connues internationalement (à commencer par la sublime voix de Giani Sabia qui aurait pris le meilleur de la voix de Brian Molko). Des musiques amples à tomber.
Danakil: Faut-il encore les présenter? À chaque festival belge auquel ils prennent part, c’est toujours l’euphorie et la folie. Danakil, c’est le groupe résolument reggae de cette affiche 2015. Certainement, les meilleurs de leur génération (celle des années 2000, qui a exhumé le meilleur des années Marley), ces 9 reggaemen proposeront un show scautillant dans un répertoire construit sur (déjà !) plus de 15 années de bons et loyaux services en l’honneur de Jah !
My little Cheap Dictaphone: My little cheap dictaphone, c’est sans doute le groupe qui, d’album en album, acquière de plus en plus d’aisance et de place dans le paysage rock belge. Construit autour de leur charismatique leader Michael « Redboy » Larivière, MLCD a livré en 2014, un nouvel album rempli de hits (dans le sens noble du terme) totalement fait pour la scène. À notre également que le groupe avait livrer un magnifique clip pour le chanson Fire, réalisé par Nicolas Guiot et avec au casting Pauline Etienne. Si je vous dis que c’est à ne pas rater, vous me croyez ?
The Subs: Ils sont attendus ceux-là. The Subs, c’est un peu le plus londonien des groupes belges. Une véritable success story qui, en bientôt dix ans de carrière, les a amené à traverser la manche mais sans oublier le plat pays qui est le leur. La preuve, c’est à l’Inc’Rock que les deux gars ouvriront une belle page de festivals en Belgique. De l’électro bien sentie pour bien commencer une nuit musicale jusqu’aux petites heures. Ben, oui, le lendemain, c’est congé !
Dr. Lektroluv: Cette homme n’est pas de notre planète mais on vous rassure il ne vous veut que du bien et que des (bonnes) vibes. Alliant le meilleur de genres totalement différents, de la techno à la house en passant par l’électro ou le disco, l’homme ( ?) au masque vert et toujours propre sur lui, est un incontournable. Une légende même. Un statut qu’il assumera, pour votre plus grand plaisir.
Vendredi 1 mai:
Minimal B : Le nom de ce trio AcousticElectroPop pourrait être un contre-pied étant donné la variété des sons utilisés et des styles brassés mais le trio veut conserver cette envie brute, efficace, minimaliste de créer des mélodies simples. Formé en 2010, le projet solo de Benjamin (Albertani – Guitare/Chant) s’est mué en duo, 2 ans plus tard, avec l’arrivée de Vincent (Warin – Percussions) puis en trio, fin 2014, avec Patrick (Aldrigo – Scratch/Kaoss/Effets). Ils ont enregistré leur deuxième EP cette année et sont en train de refondre leur set live pour profiter pleinement de l’énergie de Patrick. Les musiciens de MinimalB aiment brouiller les pistes et mélanger le côté minimaliste acoustique et l’énergie folk ou électro. De quoi augurer une belle ouverture de ce jour de fête, du travail mais surtout de la musique.
Sixo : Juste frais et fort de la sortie de son premier album en solo, le Verviétois Sixo se fera un plaisir de venir remuer le public quasi-matinal de l’Inc’Rock. Le rappeur-dj-scratcheur a une solide expérience qu’il ne pourra mettre qu’à profit.
(https://soundcloud.com/lesixo)
Psychonaut : Venu de Mechelen, le trio Psychonaut fait la part belle au psychédélisme et au post-stoner. Créant ainsi des riffs et rythmes atmosphériques, le groupe encore tout jeune a volonté de faire respirer sa musique par tous les sens. Pas seulement les oreilles. Une formule qui semble fonctionner : le concours s’est déjà fait remarquer lors de quelques concours. Avec également une importance accordée aux paroles, avec des thèmes sociétaux, philosophiques, religieux…
Ligne 81 : Place au rap pur jus avec Ligne 81 : deux frères, Sanzio et Furio, également Trafiquants d’art qu’a rejoint Ypsos, membre du collectif Wakos Music. « Ligne 81 », c’est un tram à proximité de leur rue. Alors oui, forcément, leur ouvrage transpire le vécu, l’errance, l’espoir, l’impertinence et l’envie de croquer la vie et de se la faire en beauté. Il relate le quotidien de trois rappeurs, bruxellois d’adoption, qui ont trouvé en la capitale un terrain de jeu pour manier les mots et raconter leur quotidien avec humour, autodérision mais tout en restant lucide sur leur époque.
(http://wakosmusic.bandcamp.com/album/ligne-81)
Airco : Le projet Airco a pour originalité de faire sonner la langue française sur une musique rock « anglo-saxonne » et d’allier une certaine poésie avec l’énergie propre à ce genre. Le groupe a cette volonté de mettre en avant la langue de Molière et de la faire revenir sur la scène rock, quitte à ouvrir des portes mais certainement pas à s’enfermer. Riche d’un premier album sorti il y a quelques mois, le groupe y a puisé l’énergie pour se focaliser sur la performance scénique, un véritable atout qui risque bien de séduire les festivaliers.
(http://www.reverbnation.com/airco)
Crapulax : Haut en couleur ce Crapulax. De ses centres d’intérêt, sur Facebook, Diégo Escobar n’a rien retenu : « M’en fous moi, j’veux juste faire du RAP fieu!! » Voilà une bonne ligne de conduite qui a poussé le MC bruxellois d’origine chilienne à multiplier les projets sans relâche. Ce qui en fait un grand du hip hop à la Belge dont l’album, bientôt disponible, devrait faire mouche. En attendant, son flow ravagera l’Inc’Rock.
(https://soundcloud.com/crapulax-bunker)
K-Otik et Pako : Voilà exactement le genre de projet qui nous fait dire que la musique se conçoit aussi entre amis. K-Otik et PakO ont de l’expérience, autant en amitié, qu’en musique. Même si c’est trois-là se voient plus comme un collectif d’amis qu’un groupe à part entière. Repoussant leurs frontières (entre Mons et Ath, d’où ils viennent, K-Otik et PakO ont déjà fait balancer pas mal les scènes de Belgique.
Convok : Convok fait partie du club réduit des Mc’s les plus attendus de la scène du rap belge actuelle. Lyriciste redoutable, ce beatmaker de génie et hip-hoppeur de talent depuis une dizaine d’années, a d’abord fait ses armes dans la rue, bombes de graff à la main. Son timbre de voix reconnaissable et inimitable a déjà fait le bonheur de maintes mixtapes. Déjà venu à l’Inc’Rock, il passera une nouvelle fois le public à l’épreuve de son flow sans faille et de ses lyrics explosifs.
https://www.youtube.com/channel/UCj-cCUHb7R_SBq-uPN_wvSQ
Yaniss Odua : Parfum des îles et reggae martiniquais seront au programme avec Yaniss Odua. Actif depuis 1988, à 13 ans seulement, il sort son premier album, le premier d’une série.L’homme est un réel incontournable de la scène reggae. À découvrir ou à redécouvrir mais à ne pas rater !
(https://www.facebook.com/yanissodua)
L’Hexaler : Actuellement en tournée entre France et Belgique, l’Hexaler est originaire de Seraing. Et là-bas aussi, il faut croire que ça rappe dur et profond. Le MC belge a en tout cas un gros bagage derrière lui, de plus de quinze années dans le monde du hip hop. Membre et fondateur du collectif « La Fine Equipe », son coup de plume reflète son authenticité, soutenue par un flow clair et tranchant. Alliant le fond et la forme, son rap a pour objectif d’alimenter et de conserver les valeurs de base du Hip Hop ( Peace Love and Unity ). L’homme se révèle aussi révolté qu’amoureux. Un gars qui ne laisse pas de glace !
Lino et Arsenik : À 40 ans, le rappeur français d’origine congolaise est loin d’avoir rappé son dernier mot. Avec son frère, Calbo, Arsenik viendra donc à l’Inc’Rock assener une dose bénéfique de rap. Et de sons, le groupe engagé n’en manque pas. Pensez-vous, après 23 ans de carrière ! Un grand moment.
(https://www.facebook.com/ArsenikOfficiel)
Applause : Parenthèse pop-rock dans une affiche très urbaine, Applause porte décidément bien son nom. Et malgré une déconvenue vexante et frustrante (le vol de l’entièreté de leur matériel, il y a quelques semaines), le groupe sera bien là, plus fort que jamais, le vendredi. Maintes fois remarqué et très apprécié, le quintet ne s’est jamais reposé sur ses lauriers pour toujours plus de mélodies épiques. À apprécier sur scène pour la présence scénique indiscutable de Nicolas Ly, véritable ovin, donnant à leur musique un aspect encore plus fascinant. À voir sans hésiter!
(http://we-love-applause.tumblr.com/)
Georgio : Il est aussi jeune qu’il a du talent. Alors que son premier album est toujours en production, c’est via des EP que le jeune rappeur (22 ans) s’est fait connaître. Il a l’assurance des plus grands, un style qui claque et déjà quelques belles collaborations. Notamment avec Fauve, sur le titre voyou. Alors en voyou ou plus classe qu’Armani, Georgio risque bien de laisser un souvenir impérissable de son passage.
Melissmell : Place au rock avec Melissmell (de son vrai nom Mélanie Francette Coulet). Son nom, elle l’a hérité et créé à partir du Smell like teen spirit de Nirvana. C’est dire ses références, qu’elle assume et assure plutôt pas mal. Repérée en 2007, Melissmell mêle diverses influences, oscillant entre révolte et émotions à couper le souffle. Elle risque bien de vous retourner.
Guizmo : Encore un qui n’est pas très vieux. À 24 ans, Guizmo fait déjà partie des grands rappeurs français, de ceux qui font le buzz à bon escient. Un coup de foudre à 7 ans pour une chanson de Tupac, des errances dans la musique urbaine, Guizmo a tracé sa voie, son flow aussi. Il a déjà sorti 5 albums. C’est loin d’être fini et tant mieux !
(http://www.guizmofficiel.com)
BJ Scott : Elle est sur scène comme elle se montre à The Voice depuis quatre saisons: elle ne tient pas en place, cette vieille chouette du rock qu’est Beverly Jo Scott. Charismatique et adorée par des publics très divers, la plus bruxelloise des Alabamienne a plus de dix albums au compteur. Et son enthousiasme communicatif contribue à rendre chaque concert différent. Avec certainement quelques expressions de son meilleur cru. Une bonne énergie à apprécier ce vendredi!
Tairo : Tairo est un auteur-interprète d’origine franco-marocaine, qui a été nourri au reggae et aux sound-systems. Alors qu’il n’est encore qu’un jeune adolescent, l’équipe du réalisateur Jacques Doillon organise le casting du film « Le jeune Werther ». Taïro en décroche le premier rôle. Cette même année, des camarades de classe, passionnés de reggae, l’emmènent voir un concert pour la fête de la Jeunesse. Après plusieurs années d’apprentissage dans les très formateurs sound-systems, Taïro fait des rencontres qui change sa manière de concevoir la musique. Avec ses chansons, il se livre et dévoile des facettes de sa personnalité.
Soviet Suprem : C’est peut-être la plus grande surprise de cet Inc’Rock : Soviet Suprem. Ces deux musiciens parisiens n’ont pourtant rien d’inconnu puisqu’il s’agit de Toma Feterman (de La Caravane Passe) alias John Lénine et R.Wan ( de Java) alias Sylvester Staline). Et les voilà prêts à bien vivre leur « balkanican dream » en s’imposant en Beastie Boys des Balkans. Un putsch musical qui touchera même l’Inc’Rock pour le plus grand bonheur de tous avec un concept poussé à mort et une frénésie qui risque bien de faire exploser le public.
Phases cachées : Depuis 2006, le trio composé de Cheeko, D’Clik et Volodia s’est fait une belle place dans le paysage hip-hop français. Atypique parce qu’elle mêle Rap et Reggae, leur musique ne rentre dans aucun moule. Mieux, elle crée son propre univers : le Boogie Woogie Flow. Et c’est peu dire qu’ils connaissent bien la scène puisque c’est là qu’il y ont gagné crédibilité. Vous en ferez l’expérience.
(http://www.phasescachees.com/)
La Smala : Depuis quelques temps, La Smala a passé bien des vitesses, alors qu’ils naissaient, il n’y a pas si longtemps, les voilà déjà qui ont explosé dans un succès mérité qui les mènes de routes en routes aux quatre coins de la France. Musclé, sincère et brutal, le rap de ces Bruxellois ne laisse pas indifférent et risque bien de chambouler la plaine du festival. Un groupe qui sur scène ne laisse jamais indifférent…
Alonzo : Alonzo n’est pas pilote de Formule 1, pourtant son rap risque bien de percuter. Fort de la sortie de son dernier album « Règlement de comptes », Alonzo s’émancipe un peu des Psy4 de la rime, et s’associe pour des duos avec Booba, Maître Gims ou Lacrim’. Ses textes, il les cisèle comme personne.
Cali : Ce n’est pas la première fois et certainement pas la dernière que Cali rend visite à l’Inc’Rock et que dire sinon que ces rendez-vous sont toujours de très grands moments où Cali, en chanteur speedé et généreux, nous fait passer par toutes les couleurs. Orfèvre des textes, showman assumé, le Perpignanais est revenu avec un très bel album, il y a quelques semaines. Nul doute, que le public d’Opprebais saura lui réserver un accueil à la mesure de ce grand bonhomme. À voir juste pour éprouver le plaisir d’entonner 1000 cœurs debout avec un public en folie.
Gradur : Gradur, c’est l’homme au Bob, du nom de son premier album qui a littéralement cartonné. Adulé, ce jeune rappeur roubaisien, ancien soldat, s’est mis au rap. Avec succès. Connu pour sa proximité et son humilité, Gradur risque bien de réussir son entrée à l’Inc’Rock.
JoeyStarr : Passé les déboires, Joey Starr est devenu au fil du temps acteur, avec une vraie vie sur les grands écrans. Mais le jaguarr, ancien agitateur d’NTM, reste avant tout un rappeur reconnaissable entre tous. À 47 ans, celui qui s’appelle Didier Morville n’a en rien rangé sa révolte et ses punchlines dont il a le secret. Prenez garde, un fauve sévira sur scène, rangez vos benz !
Mademoiselle Luna : Djette carolo, on dit d’elle qu’elle est un homme dans sa tête avec la sensibilité d’une femme quand elle mixe. Mademoiselle Luna enchante et fait bouger le monde de la nuit depuis quelques années. Nul doute qu’elle satisfera volontiers les envies de dancefloor des festivaliers.
(http://www.mademoiselleluna.com/)
Samedi :
Les déménageurs : Mais non, bien sûr que la programmation 2015 n’allait pas oublier nos petites têtes blondes. Les déménageurs seront là, fidèle à leur réputation de semeur de bonne humeur. Chorégraphies, musique festive initiant au folk, chaleur humaine. Tous les ingrédients seront là pour un bon début de journée.
Hugo : Quel retour que nous a offert Hugo avec son Homme du soir paru l’année passée. S’il revient de loin (un titre tubesque en 1996 que tout le monde a encore en tête, La Nacelle), le musicien fort inspiré par la Britpop des 80’s a gardé une patte indéniable et un talent de génial compositeur. Vous voulez des pépites ? Vous en aurez !
(http://www.hotpumarecords.com/fr/artistes/hugo)
Radio des Bois : est un projet musical développé par le WWF. Il s’agit d’abord d’un CD contenant 15 chansons qui parlent de l’environnement, des animaux d’ici et d’ailleurs (« L’ours polaire », « Les super manchots empereurs », « Ton jardin est une jungle ») et de certaines menaces qui pèsent sur la biodiversité : la déforestation (les arbres « en colère »), le changement climatique (« L’ours polaire », « Où sont les saisons »), la pollution des océans (« Beurk beurk beurk »)… Entre chaque chanson, un petit intermède de type radiophonique, présenté par Hippolyte l’hippopotame et Greta la grue, fait un lien humoristique entre les différents sujets abordés. La musique a été composée par des artistes tels que Bart Van Lierde (Zita Swoon, Meuris), Hannelore Bedert et Thomas Vanelslander (K’s Choice, Gorki). Les textes originaux ont été adaptés en français par Gabriel Alloing et Karin Clercq. Les chansons sont interprétées par Jali, Marie Warnant, Perry Rose, Uman, Gabriel Sesboué, Jean-Sébastien Wasmes, Nancy Philippot, Gaëlle Swann, Samir Barris, Gabriel Alloing, Karin Clercq, Pierre Lafleur, Mat Bioul et Geneviève Laloy.
Blacko : « La musique, ça vient du coeur. Il y en a qui font des punchlines, moi j’écris des ’heart-lines’. » Les pieds sur le bitume et la tête dans les étoiles, Blacko est un artiste à part. Il a pour ainsi dire inventé son propre style, entre rap et reggae, hip hop et dancehall, flow et chant. Le membre de Sniper sera là, pour vous.
Maxime Malevé : Vous l’attendiez, il sera bien là, le brillant demi-finaliste de The Voice 2014 est un des incontournables de l’Inc’Rock, c’est là qu’il est né et qu’il a son public. Alors que la parution d’un album est très proche, Maxime Malevé fera son show avec sa voix miraculeuse et incroyable entre titres de son cru et sans doute quelques reprises. Une chose est sûre, avec Maxime Malevé sur la scène de l’Inc’Rock, ce sera party time assuré.
Antoine Goudeseune : Un touche-à-tout, voilà ce qu’est Antoine Goudeseune. Le Binchois a plusieurs vie, celle d’ingé-son pour Mister Cover, celle de leader de Stockholm Syndrome (un groupe de reprise de Muse) et celle, qui l’amènera sur la Silent Disco Stage, d’enfant des Beatles qu’il a repris en fingerpicking dans son premier album. Ce génie de la guitare acoustique s’approprie le répertoire des Beatles comme personne. All you need is love, all you need is this epix guitarist !
The Shin Sekai: Abou Tall et Dadju (The Shin Sekaï), font partie des dernières recrues du label Wati B . Ensemble, ils forment le groupe The Shin Sekai.
The Shin Sekai signifie «Le Nouveau Monde» en japonais et caractérise ainsi ces artistes comme appartenant à une nouvelle génération du Rap/RNB français.
La particularité de The Shin Sekai, vient de la fusion de deux univers : le Chant et le Rap. Une complémentarité musicale trouvée entre Dadju, chanteur, et Abou Tall, rappeur. Ils écrivent leurs morceaux sur des thèmes éclectiques, influencés par des musiques venues de tous horizons.
Cédric Gervy: Il est déjanté, et c’est pour ça qu’on l’aime. Cédric Gervy est un monument de la chanson à la belge, surréaliste mais tellement attachante. Ces tubes sont encore dans toutes les têtes. Bref, un délicieux moment qui s’annonce, avec de l’humour mis en musique.
Jali: Sa popularité était déjà assise depuis son premier album. Sans doute, l’est-elle encore plus depuis qu’il a pris place dans l’un des sièges de coach de The Voice Belgique. Le très sympathique Jali présentera son tout nouvel album propulsé par le très beau single Pars. Il y a fort à parier que le public se retournera sur cet artiste généreux.
Camelia Jordana: On passe d’une téléréalité à une autre, et après The Voice, voilà la Nouvelle Star et celle qui en a été révélée lors de la septième saison de l’émission. Depuis, Camélia, qui a seulement 22 ans !, n’a fait qu’évoluer. Parfait alliage entre la grande tradition des interprètes de chanson française et musique plus contemporaine. Son deuxième album, Dans la peau, nous a fait chavirer.
Renan Luce : Une « simple » Lettre l’a mené au succès. Un succès mérité qui ne l’a jamais lâché. Renan Luce n’a pas son pareil pour mettre en musique le quotidien, pour en faire des portraits souriants, cocasses, amusants. Le beau-fils de Renaud viendra donc vous enrober de son univers. Un beau moment qui s’annonce d’ores et déjà avec un artiste aussi attachant que talentueux.
Machiavel et l’Orchestre Royal de Wallonie : Machiavel a les pleins pouvoirs sur le rock belge. Mythique, charismatique, la bande à Mario Guccio n’a jamais cessé de composer de chansons qui restent dans toutes les têtes et imprègnent des vies. Il y a quelques années, le groupe avait décidé de jouer en concert avec l’Orchestre Royal de Wallonie. Les revoilà, donc, et ça s’annonce magistral et grandiose.
Skip The Use: Un nom qui risque de faire frémir et chahuter bien des festivaliers: les nordistes de Skip The Use. Emmené par ce fou furieux de Mat Bastard, le groupe a, en ce début d’année, sorti un double cd-dvd live reprenant les moments incroyable de la tournée Little Armageddon enregistrés devant leur public, au Zénith de Lille. L’occasion, assurément, de nous mettre l’eau à la bouche. Car oui, Skip The Use, c’est l’un des groupes les plus remuants de la scène rock français. Enfin quand je dis rock, il faut compter aussi le punk, le reggae et, maintenant, l’électro. Un mélange tonitruant qui opère sa rage, avec succès, depuis 3 albums. Succès encore jamais démenti.
Mister Cover : Du lourd pour finir avec Mister Cover. Roi parmi les rois des groupes de covers, Mister Cover est capable de tout, d’opérer les virages musicaux les plus dingues et de célébrer des décennies de musique autant en français qu’en anglais. Une épopée musicale qui s’annonce déjà énorme, bref, l’idéal pour finir 3 jours de bonheur total.
Par Alizée Seny
Inc’Rock BW Festival,
du 30 avril au 2 mai à Incourt.
Infos et réservations: http://www.incrock.be/
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